"Surtout, Stéphane Le Mignan changeait, sans justification, le visage d’une attaque qui lui avait permis d’être dans les clous à mi-saison. Ndombasi (110 minutes sur la phase retour) sortait de l’équipe, comme les arrières gauches Sans et Wahib, retenus au mercato hivernal (86 minutes à eux deux), qui voyait Georgen et Etuin, pas spécialistes du poste, leur être préféré alors même qu’un Julien Faussurier tirait la langue de l’autre côté. Stéphane Le Mignan a la réputation d’être dur avec ses hommes, ces joueurs en faisaient l’amère expérience en ne rentrant plus dans le cadre de jeu du moment du technicien breton.
Cette gestion se mêlait avec des choix pour le moins étonnants qui ne rendaient service à personne (Paro arrière droit contre Angers, Rodrigues encore trop tendre pour assumer seul le poids d’une attaque de Ligue 2). Au contraire, avec ces choix délibérés, « SLM » se coupait de forces vives qui ne rechignaient pourtant pas à continuer à travailler en silence alors que l’usure mentale et physique d’une saison compliquée finissait de tirer sur un groupe déjà en souffrance. Si encore les résultats lui avaient donné raison… Jamais pendant la série de douze matches sans victoire (4 points sur 36 possibles) Stéphane Le Mignan ne parvenait à inverser le cours de l’histoire. Jamais un élan de révolte ne traversait les rangs concarnois.
Au lieu de ça, Stéphane Le Mignan s’enfermait dans ses idées, quitte à laisser sur le banc son meilleur buteur Pape Ibnou Ba plusieurs rencontres, finissant d’entamer la confiance d’un homme qui marche à celle-ci et qui a longtemps permis à toute une ville d’y croire. « Je préfère tomber avec nos idées qu’avec celles d’une autre personne qui ne sont pas appropriées à l’équipe », avouait, en mars, le principal intéressé."
Assez étonnant, je n'avais lu que du positif sur lui
