Barcola est le meilleur buteur de Ligue 1, alors qu'il joue sur un côté. On peut penser qu'il a des qualités.sup'demetz a écrit : Cette équipe est affligeante de nullité.
Très inquiétant pour l'avenir.
Barcola, Olisé, Kolo Muani, Zaïre Emri, mais que font ils là ?
DD qui va encore trouver des excuses complètement bidons.
A la fin j'en étais à souhaiter un but d'Israël tant qu'à faire.
Fini pour moi cette équipe, ras le bol.
Olisé en est à 5 buts et 3 passes décisives en 10 matchs de Bundesliga avec le Bayern Munich. Il en est aussi au moins 25 matchs depuis le 27 juillet, rien que ça. Le garçon est en droit de fatiguer.
Kolo Muani, personne ne sait. C'est le talisman de Deschamps, le joueur qui a le plus marqué avec l'équipe de France ces derniers temps (8 buts). Il ne joue plus en club et a été invité à aller voir ailleurs dès cet hiver. Bien pour lui s'il parvient à trouver un nouveau club. En Allemagne, Ekitike s'amuse et progresse. Pourquoi ne pas l'avoir convoqué ? Jusque là, Kolo Muani était sélectionné car il faisait des différences comptables. Aujourd'hui, c'est moins vrai et il est possible qu'il reste à la maison lors du prochain rassemblement. Le staff lui préfèrera sûrement un profil différent. Du genre un joueur capable de réceptionner des centres, de remiser, etc.
Zaïre Emery, ça peut être sympa au sein d'un milieu où tu as un 6 indiscutable, un autre 8 box to box, et surtout un meneur de jeu. Mais si on compte sur lui et Rabiot pour faire le jeu, le construire, alimenter des circuits de passes, c'est foutu d'avance. Ce profil n'existe pas en France au très haut niveau car on n'a perdu le moule dans les centres de formation. Le dernier qui pouvait encore effectuer ce travail là, il a été en partie formé en Espagne et il s'appelait Griezmann. Il pouvait jouer neuf et demi, sur l'aile, en numéro dix et également en meneur de jeu reculé. On a totalement sous-estimé l'intelligence et la qualité technique de ce joueur tandis qu'on a réussi à faire s'extasier les supporters devant des gars qui avaient comme principales qualités de courir vite et d'opérer quelques différences techniques.
J'en veux à Deschamps de n'avoir jamais rien construit d'autre qu'une équipe qui était explosive en contre-attaque et parfois très solide défensivement (faut pas dénigrer cette facette, qui nécessite un travail colossal en souvent peu de temps). Mais on a, depuis l'ère Deschamps, jamais vu une équipe capable de maîtriser sereinement et de manière pérenne ses parties.
J'en veux un peu moins à Deschamps lorsque, lucide, je fais le bilan de ce qui sort des centres de formation français. C'est très pauvre. Techniquement très loin des meilleurs joueurs mondiaux que d'autres nations sortent et considérablement inférieur aux Espagnols en ce qui concerne le QI football.
La formation française est d'une grande pauvreté : on forme sur les qualités des joueurs mais on oublie de travailler les défauts, pour les effacer, les gommer, les transformer en des qualités. Confortés dans leur cocon, les jeunes se satisfont de cela et la partie est déjà perdue, car on ne rattrape par d'énormes lacunes en post-formation. Encore moins si on n'a jamais été confronté à nos défauts tout en étant invité à travailler comme des boeufs pour s'en détacher.