Amsalem a écrit :Cela sonne une peu comme une sitcom US, de celles fabriquées à la chaîne...
Sauf que celle-ci, en plus que de vous les gonfler avec ses situations x fois revues et ses rires enregistrées, vous collent la rage.
C'est l'histoire de jeunes que l'on nous présente comme de grands espoirs (de quoi? du club? de la division 2 belge?).
C'est l'histoire de jeunes qui, quand on leur colle un stylo sous le menton à la fin de l'entraînement, créer la confusion dans l'esprit du journaliste en clamant qu'ils ont faim. Mieux, des crevards! La dalle comme après la gastro du siècle et tes cinq kilos de moins.
Sauf qu'une fois les petits papiers envolés, la réalité vous rattrape...cinglante, froide...et l'on comprend alors que plus que de balle, de jeu, de dribbles chaloupés conclus par un centre tendu ou une frappe cadrée, le type, il avait vraiment faim, au sens premier du terme, et que vu l'heure à laquelle la question avait été posée, c'était encore l'heure du mac morning. La poisse, quoi.
Hier, alors que d'autres choses me hérissent le poil et mériteraient tout autant de fastidieux développements (des placements parfois hallucinants de nos défenseurs, à tel point qu'on a l'impression qu'ils ont pénétré une faille temporelle, en passant par notre entraîneur amorphe, celui-là même qui, à l'instar de Droopy Muller, nous conservaient bien au chaud - dans un placard IKEA j'entends - un norvégien qui, on l'a vu parfaitement hier, est au-dessus du lot), je voudrai juste en placer une petite pour nos chers jeunes pouces...
Qu'on se rassure, pas de généralités, on va citer des noms.
Les Keita (besogneux et pas mal dos au but), Metanire (toujours aussi volontaire malgré des égarements) et autres N'doye (mais t'es qui?) peuvent se rendormir...Par contre, ceux mentionnés dans le titre, auxquels je rajouterai Pouye, ceux-là...ils commencent sérieusement à me les briser. Parlons d'abord de Yéni et Oumar...Percussion? Hum...proche du néant. On colle sa ligne, on fait le minimum dans le repli, un petit tacle devant la Sud "histoire de" (ça, c'est pour N'gbakoto, en face, et pour se remonter le moral, Oumar essayait de se rappeler les mots de Muller quand ils lui ont demandé de revenir) et...c'est tout. C'est ça être un mord de faim ? Des paroles aux actes hein...
Maintenant, le cas Kehli. Non mais c'est quoi cette rentrée de merd* ?
Pardonnez-moi mais naïvement, j'en suis resté au type qui, sur le banc, et une fois qu'il entend que le coach va le faire entrer, ressent comme un mécanisme interne se mettre en branle, ce tressaillement qui vient du plus profond de son être..."la chose" (appelez-là comme vous voulez, Gérard, Marcel...) qui te dit "tu rentres, t'arraches tout et tu meurs en martyr". Hier, quand le jeune Est-Mosellan (repreZent) a pénétré sur la pelouse, dès les premières foulées, je me suis dis que ça sentait le Centre de long séjour de Creutzwald. Aucun appel, la rage d'un calamar nain, 45 minutes de vide pour une tête mollement dressée sur un corner...A deux crampons de l'encéphalo plat.
Alors, de deux choses l'une, soit notre coach ne sait pas ou n'arrive pas/plus à les prendre, soit ces mêmes jeunes, qui n'en sont pas à une prestation à l'ouest près, sont de simples soufflets au fromage (il y a des variations dans le soufflet, je pense notamment à N'gbakoto qu'on présentait comme la black star montante), sont tout simplement surcotés...
Très bonne analyse mon cher Amsalem. Les joueurs de foot ont bien souvent la particularité d'avoir dans les pieds la matière grise qui leur manque plus haut. Ajoutons le fric, les petits moments (surtout à Metz) de gloire et bye bye le discernement. Sincèrement DB ne doit pas rigoler tous les jours avec de tels zèbres. Ce qu'il faudrait? Peut-être un aboyeur en lieu et place du gentil Hesse. Tu joues bien? tu restes dans le onze. Tu joues en dilettante ? Tu ne joue plus, point barre. Je me souviens d'un certain M. Husson, au moins ça ne rigolait pas. Aujourd'hui c'est le pardon à tous les étages. Tout le monde, il est gentil...
Pour notre club, sans oseille, il n'y a pas trente six solution. Ca n'engage que moi.