RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

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Séb

RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

Messagepar Séb » 02 mai 2012, 06:07

Metz était désarmé à Bastia


Assommés par deux missiles signés Diallo en première mi-temps, hier, les Messins ont logiquement subi la loi de Bastia (3-0), le nouveau champion de Ligue 2.


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Oumar Sissoko, qui a encaissé trois buts, n’a pourtant pas ménagé ses efforts face à Cahuzac et Maoulida pour repousser les offensives bastiaises. Photo MAXPPP

Ils ne sont donc pas parvenus à gâcher la fête bastiaise. La forteresse de Furiani est une fois de plus restée inviolée. Et cette quatorzième victoire des Corses sur leur pelouse cette saison avait forcément un goût particulier. Celui du sacre. Car au détour de ce succès face à Metz, l’équipe de Frédéric Hantz a officialisé, hier, son titre de championne de France de Ligue 2 devant son public. Bastia jouera en Ligue 1 la saison prochaine. Un an seulement après avoir quitté le National.

De notre envoyé spécial à Bastia

Le National. Une ombre qui plane encore et toujours dans le dos du FC Metz, dix-septième ce matin (à trois petits points du Havre), et qui devra donc lutter jusqu’au bout pour assurer sa survie dans l’antichambre de l’élite. Car il était sans doute illusoire de croire que Metz parviendrait à bousculer la hiérarchie à Furiani. Encore que… Au regard des vingt premières minutes, l’issue de la rencontre n’allait pas forcément de soi. Alors oui, la maîtrise du ballon était corse. Mais Yannick Cahuzac et ses partenaires ne se montraient guère dangereux face à un bloc messin bien en place et remanié dans les grandes largeurs. Dominique Bijotat avait prévenu. Il ferait tourner. Le changement, pour Metz, c’était donc hier.

Ayari, Fleurival, Betsch, Diaz et Duhamel, absents du onze majeur vendredi dernier face à Angers, étaient présents dès le coup d’envoi. Et pour contrarier les velléités corses, l’entraîneur messin avait choisi de renforcer son milieu. La stratégie a fait illusion une vingtaine de minutes. Les Messins s’offraient même quelques incursions dans le camp bastiais grâce, notamment, à la vitesse de N’Sor. En vain… Et s’ils perdaient rapidement Wagué, sur blessure, Pierre Bouby et ses partenaires perdaient surtout leurs illusions à la demi-heure de jeu. Sissoko, peu sollicité jusque-là, était totalement impuissant face à la frappe puissante et lobée signée Diallo (1-0, 60 e).


La marque du champion


Un petit bijou qui plongeait tout un peuple dans l’allégresse. Et qui permettait à la machine corse de se mettre doucement en route. D’autant que ce même Diallo envoyait un nouveau missile dans la lucarne (2-0, 35 e). Peu d’occasions, deux exploits personnels. Bastia était sur orbite. La marque du champion ! Metz, lui, malgré sa bonne volonté, démontrait ses limites. Car l’art du contre, revendiqué – et parfois même bien exploité, comme ce fut le cas à Lens – par les Messins lorsqu’ils évoluent loin de Saint-Symphorien, demande de la maîtrise, de la vitesse et de l’explosivité. Ce ne fut pas le cas hier. Trop brouillons à l’approche du but de Noaves, les hommes de Dominique Bijotat ont rarement été dangereux.

Après la pause, Mathieu Duhamel s’y est bien essayé, mais il croisait trop sa frappe (60 e) puis plaçait son coup de tête dans les gants de Novaes (63 e) avant de perdre son duel avec le gardien (72 e). Les remplacements effectués par Dominique Bijotat ne changeaient rien à l’histoire. D’autant que Maoulida, servi par Rothen, avait enfoncé le clou d’une tête rageuse (3-0, 68 e). Une belle tête de champion. Comme celle de Bastia, donc, qui a maîtrisé la fin de la rencontre sans trembler. Les dés étaient, de toute façon, jetés depuis longtemps.

Mais si les jeux sont faits pour Frédéric Hantz et les siens, rien n’est encore scellé pour sa victime du jour. Hier, la logique a été respectée. Grappiller un petit quelque chose du côté de Furiani aurait été un bonus. Les Messins s’en passeront donc. Leur regard est déjà tourné vers la réception de Guingamp, vendredi. Interdiction formelle de ne pas s’imposer…

Jean-Sébastien GALLOIS.


Diallo, l’homme-canon


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Diaz et Tamboura ont marqué Maoulida de près. En vain. Le Corse a eu le dernier mot. Photo MAXPPP

EN VUE

Stéphane Besle. Sobre dans ses relances, souvent bien placé et jouant à l’occasion les pompiers de service, il a su s’adapter à la sortie prématurée de son compère de l’axe central Mamadou Wagué.

Adama Tamboura. Il a longtemps tenu en respect le poison Maoulida, contrariant, notamment, les plans de l’ex-attaquant messin en début de rencontre (11 e, 17 e). Un match sérieux, même s’il n’a pas eu le loisir de prendre souvent son couloir.

Mathieu Duhamel. De retour à la pointe de l’attaque messine, hier soir, Mathieu Duhamel est certes resté mué, mais il a démontré qu’il retrouvait, petit à petit, ses sensations. En harcelant ses vis-à-vis et en se montrant disponible dans la profondeur. À confirmer (et à concrétiser) dès vendredi.

DANS L’OMBRE

Yohan Bestch. Absent vendredi dernier pour la venue d’Angers, le milieu de terrain messin faisait sa rentrée hier soir, profitant de la rotation voulue par son entraîneur. Une rentrée difficile. S’il s’est démené à la récupération, il n’a pas toujours été dans le bon tempo (perte de balle sur le deuxième but de Diallo) et a manqué de justesse dans ses relances.


PAROLES, PAROLES


Dominique Bijotat (entraîneur de Metz). « Nous avons réalisé vingt premières minutes satisfaisantes. Mais la blessure de Mamadou Wagué a déséquilibré le bloc et Bastia fait la différence sur deux exploits individuels, même si j’estime que nous aurions dû être plus présents sur les deuxièmes ballons. Sur ce match, on a vu la différence entre une équipe qui monte en Ligue 1 et une autre qui lutte pour son maintien. »

Frédéric Hantz (entraîneur de Bastia). « On m’a fait confiance. Ce titre, c’est le résultat d’une communion entre l’ensemble des dirigeants, des joueurs et des supporters. Ce soir, je ne tire aucune gloire personnelle. C’est le succès d’un club. Maintenant, le plus dur commence. »


TEMPS ADDITIONNEL


Une béquille pour Wagué. Remplacé par Ludovic Guerriero dès la quinzième minute, Mamadou Wagué devrait, selon son entraîneur, pouvoir être apte au service vendredi pour la venue de Guingamp. Victime d’une grosse béquille au niveau de la cuisse, le défenseur central messin effectuera des examens aujourd’hui.

J.-S. G.

L’HOMME DU MATCH


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Sadou Diallo. Photo AFP

Sadio Diallo. Si les supporters messins se sont délectés du missile de Pierre Boudy vendredi dernier lors de la venue d’Angers à Saint-Symphorien, le public corse, lui, a eu droit à une double ration hier. Deux coups de tonnerre dans la nuit, signés Sadio Diallo. En cinq petites minutes, l’attaquant bastiais, prêté par le Stade Rennais, a fait basculer la rencontre alors que ses partenaires avaient jusque-là peiné à mettre Oumar Sissoko en danger. Du grand art.


Bastia, le titre et la place


Sept ans après sa relégation, Bastia s’offre son retour parmi l’élite trois journées avant la fin du championnat. Et remporte le titre.

En Nationale l’année passée, Bastia s’est offert une place en Ligue 1, qu’il a assorti d’un titre de champion de France de Ligue 2. Logique, implacable au sortir d’une saison incroyable. Meilleure équipe à domicile, meilleure attaque, meilleure défense, les Corses peuvent toutefois se réjouir de cette euphorie apparue après une grosse zone de turbulences.

Relégué administrativement en CFA en juin 2010 après avoir terminé lanterne rouge de Ligue 2, le SCB, grâce à l’intervention des collectivités locales, avait pu sauver in extremis sa place en National. Le début d’une incroyable aventure avec Frédéric Hantz aux commandes. En deux saisons, l’ancien entraîneur du Mans, de Sochaux et du Havre va réaliser des miracles à la tête de l’équipe bastiaise. Il commence par reconstruire une équipe décimée, qui s’adjugera aisément le titre de champion de National avant donc d’enchaîner avec le championnat de Ligue 2.

Cette accession ne faisait aucun doute depuis plusieurs semaines mais pose désormais de nombreuses questions. En effet, à l’heure actuelle, le Sporting est dans le flou le plus total quant à son avenir en Ligue 1. Concernant ses infrastructures, le stade est toujours en travaux et n’a pas encore obtenu l’homologation nécessaire pour évoluer au plus haut niveau. D’autres interrogations se posent sur le plan sportif. Frédéric Hantz, dont le contrat arrive à expiration en juin, n’a toujours pas prolongé. Il en est de même pour le gardien Magno Novaes ou le défenseur Jérémy Choplin, pièces maîtresses du dispositif bastiais, en fin de contrat dans quelques semaines.

Ronaldinho en Corse ?

Seule certitude, les deux joueurs de renom du club que sont Jérôme Rothen et Toifilou Maoulida, vétérans de la L1, resteront en Corse la saison prochaine. Et si les rumeurs les plus folles commencent à courir dans la cité bastiaise avec l’annonce farfelue de l’arrivée de l’ancien Parisien Ronaldinho, le SCB devra sans aucun doute appliquer la politique de l’austérité et attendre les soldes pour se renforcer. Cette éventualité est loin d’effrayer les dirigeants bastiais qui, depuis plusieurs semaines, mettent en avant leur invincibilité à domicile (la dernière défaite à Furiani remonte au 4 mai 2010) pour assurer leur survie en Ligue 1.

TRIBUNE LIBRE


C’est beau Bastia la nuit…


Un signe tout d’abord. La pluie qui s’est longtemps abattue sur Bastia hier, s’est brusquement arrêtée avant le début de rencontre. C’est sous le soleil que les 13 860 supporters bastiais ont pris place dans les travées de Furiani. Et c’est sous un concert de klaxons qu’ils ont quitté l’enceinte après avoir savouré sans modération la victoire de leur équipe. Même le speaker du stade n’a pas attendu le coup de sifflet final pour accompagner les chœurs corses hurlant comme un seul homme « On est les champions ! » Un slogan repris à l’unisson par les héros de la soirée (de la saison) durant un long et joyeux tour d’honneur. Et après l’inévitable envahissement de la pelouse, tout ce petit monde s’en est allé vers le centre ville célébrer cette belle histoire. C’est beau une équipe qui gagne. C’est beau Bastia la nuit…

J.-S. G.


Un hommage silencieux


Particulièrement bruyant et très démonstratif près de trois quarts d’heures avant le coup d’envoi de la rencontre, le peuple bastiais s’est soudainement tu à l’entrée des joueurs peu avant 20h. Un silence pesant. Chargé de sens. Un hommage vibrant aux victimes du drame de Furiani dont le club corse célébrera le triste vingtième anniversaire samedi. Ce 5 mai 1992, dix-huit personnes avaient en effet trouvé la mort après l’effondrement de la tribune principale du stade, dix minutes avant le coup d’envoi de la demi-finale de Coupe de France face à Marseille. Un long silence donc. De plus de trois longues minutes avec un public debout, écharpes bleues et blanches tendues. Quand Bastia se souvient…

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Re: RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

Messagepar Billou Grenat » 02 mai 2012, 07:55

Heureusement qu'on avait l'une des meilleures défenses de L2 sinon on s'en serait pris combien ? Bref ça pue tout ça et le Havre doit pas être malheureux de nous avoir encore en ligne de mire ... :nul: :-(

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Re: RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

Messagepar Fredfred57 » 02 mai 2012, 09:06

Séb a écrit : Le regard des grenats est déjà tourné vers la réception de Guingamp, vendredi. Interdiction formelle de ne pas s’imposer…

C'était déja le cas si souvent...et dernièrement contre Angers...

ça ne les a pas empêchés de se foutre du monde

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Re: RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

Messagepar Mondragón57 » 02 mai 2012, 10:17

Etre intraitable à domicile remonter en deux ans, les dires d'un président Messin, les actions d'une équipe Bastiaise ... :...:

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Re: RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

Messagepar Mondragón57 » 02 mai 2012, 10:24

Séb a écrit :Metz était désarmé à Bastia

Dominique Bijotat (entraîneur de Metz). « Nous avons réalisé vingt premières minutes satisfaisantes. Mais la blessure de Mamadou Wagué a déséquilibré le bloc et Bastia fait la différence sur deux exploits individuels, même si j’estime que nous aurions dû être plus présents sur les deuxièmes ballons. Sur ce match, on a vu la différence entre une équipe qui monte en Ligue 1 et une autre qui lutte pour son maintien. »
Et voilà on ne compte que sur un seul joueur pour essayer de faire la différence mais oui c'est de sa faute ... :marteau:
Se remettra-t-il en question un jour ... ?
Il y a quatre matchs de ça, il n'était pas titulaire et aujourd'hui il serait déjà un élément clé ... ?
Ok contre Bastia on avait très peu de chances mais contre Angers c'était pauvre ...
Et j'espère ne pas voir la même débâcle contre Guingamp !!!
Nous sommes tombés bien bas ... et il y en a un qui nous entraine vers le fond.

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Re: RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

Messagepar champ d'or » 02 mai 2012, 10:47

Résultat logique et carrément prévisible.
Avec ou sans les missiles sous la barre nos chances de ramener un point étaient minimes.

Et quand on se cache encore une fois derrière une excuse bidon (blessure d'un joueur même pas titulaire il y a 3 semaines) c'est qu'on n'a toujours rien compris au film.

Les joueurs sont mauvais, les schémas tactiques sont mauvais, le manque d'ambition est criant (le super tableau à l'entrée des vestiaires qui ne prévoyait pas de gagner à Lens par exemple), ça se sont les raisons de nos résultats pourris. Et pas des pseudos explications qui changent d'un vendredi sur l'autre.

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Re: RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

Messagepar Mondragón57 » 02 mai 2012, 10:52

champ d'or a écrit :Résultat logique et carrément prévisible.
Avec ou sans les missiles sous la barre nos chances de ramener un point étaient minimes.

Et quand on se cache encore une fois derrière une excuse bidon (blessure d'un joueur même pas titulaire il y a 3 semaines) c'est qu'on n'a toujours rien compris au film.

Les joueurs sont mauvais, les schémas tactiques sont mauvais, le manque d'ambition est criant (le super tableau à l'entrée des vestiaires qui ne prévoyait pas de gagner à Lens par exemple), ça se sont les raisons de nos résultats pourris. Et pas des pseudos explications qui changent d'un vendredi sur l'autre.
Je te rejoins dessus ... :...:
J'espère ne pas me déplacer pour rien vendredi ... :huh?:

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Re: RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

Messagepar taser » 02 mai 2012, 10:57

Attendons vendredi :mrgreen: On a une équipe qui sait se transcender dans les moments de pression. Saint-Symphorien est une forteresse. Guingamp est à notre portée. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour une belle purge.

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Re: RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

Messagepar Symph57 » 02 mai 2012, 10:58

Si Metz était désarmé à Bastia, ils avaient qu'a se fournir auprès du FLNC

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RL du 02/05 : Metz était désarmé à Bastia

Messagepar Przemysl. » 02 mai 2012, 11:27

Si au moins Serin pouvait prendre conscience de la nullité de son équipe et de son staff (Muller et D'Onofrio inclus). Ça permettrait d'avancer pour l'an prochain (en L2 ou en National). Il n'y a que lui qui ait les clefs du club, c'est à lui de mettre en sacré coup de balai et de repartir sur des bases saines.


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