Messagepar Capitaine Fracasse » 12 juin 2012, 16:16
J'aime beaucoup cette discussion sur le cas de Croatie-Eire, car il illustre le b.... en cas d'utilisation de la vidéo sur des cas non univoques (c'est à dire 95% des situations au foot) !
En fait, les deux situations sont possibles pour l'arbitre, c'est à son "interprétation".
Soit il considère que l'action est une continuité de la première, et il "revient" au premier hors jeu.
Soit il considère que le renvoi ou la déviation entraîne une nouvelle configuration d'action, une action numéro 2, et il a le droit de ne plus tenir compte du hors jeu au moment de l'action numéro 1...
Les deux situation sont acceptées dans le règlement.
Dans la vie actuelle, l'arbitre, avec ses défauts, et en considérant qu'il est neutre et non orienté, fait un choix dans le feu de l'action, à partir des éléments "dynamiques" ou du contexte tel qu'il le sent sur le terrain et en temps réel, de sa philosophie d'arbitrage. Et on ne peut pas "lire dans sa tête" pour remettre en cause le jugement qu'il choisit en fin de comptes, il n'a pas à justifier son interprétation. Elle est celle là.
Si la vidéo était autorisée sur de telles actions... l'arbitre ne se mouillerait pas et demanderait un examen vidéo (et même mieux, on ferait tout pour qu'il demande la vidéo et ne se prononce pas a priori).
Mais là se poserait un problème pour lui, car les deux décisions seraient possibles et justifiables, sauf que leurs conséquences seraient opposées (but ou pas but).
L'arbitre devrait alors justifier le fait qu'il décide de favoriser "à froid" telle équipe plutôt que l'autre...
Mais dans ce cas, l'existence des images sur lesquelles on s'appuie feraient de ces images des éléments "à charge" contre la décision qui a finalement été prise...
Il suffit de regarder vos propres débats, avec le règlement sous les yeux, et le désaccord entre vous sur cette action.