
Bruce Abdoulaye. Photo P. BROCARD
Lié au FC Metz jusqu’en juin 2014, Bruce Abdoulaye pourrait très vite s’engager avec le FC Baku, champion d’Azerbaïdjan.
Des problèmes de réseau téléphonique au-dessus de Saint-Symphorien ? Non, pas aux dernières nouvelles. Les dirigeants messins ont tout simplement le nez dans le guidon : c’est du moins ce que laisse à penser la difficulté qui est la leur à décrocher leur combiné, en ces temps où le siège grenat est devenu le palais de la réunion. De cet emploi du temps chargé, Dominique D’Onofrio a été le seul à se libérer hier. Quelques minutes, pour confirmer deux choses, sans les officialiser : oui, Bruce Abdoulaye est bel et bien placé sur la liste des départs et oui, Johann Carrasso est pressenti du côté de Metz.
Concernant Abdoulaye, le tableau pourrait très vite évoluer. « Nous sommes en négociations avec le club », précise le directeur sportif. Une étape qui s’explique : le défenseur, arrivé à Metz en début de saison passée, est encore lié à la maison grenat pour deux ans. Son départ serait susceptible de donner un petit coup de pouce aux caisses du président Bernard Serin.
En prêt un an
En attendant le départ de l’international congolais, le FC Metz se préparer à accueillir un nouvel élément dans ses rangs. Un gardien, ce qui ne sera pas du luxe pour Albert Cartier : Johann Carrasso pourrait en effet venir offrir une solution supplémentaire à l’entraîneur messin, qui ne dispose actuellement que du seul Anthony M’Fa en vue de la saison prochaine.
Sous contrat avec Rennes jusqu’en 2014, le frère cadet de Cédric, gardien de Bordeaux (L1), avait été prêté à Monaco lors du dernier exercice. « Les trois parties sont d’accord, on attend simplement les documents » a précisé Dominique D’Onofrio. La formule choisie ? Un prêt d’une saison. Un autre gardien pourrait compléter la liste : David Oberhauser, natif de Bitche, a été mis à l’essai pour quelques jours. Il évoluait jusqu’ici à Ajaccio.
Pour le reste, rien de neuf : Ludovic Guerriero et Mathieu Duhamel continuent de s’entraîner à l’écart d’un groupe dont l’un et l’autre ne veulent plus faire partie. A cette heure, selon le directeur sportif, aucun d’entre eux n’a reçu la moindre proposition. Mais comme ce même directeur sportif le répète si souvent, « tu sais, en football, les choses peuvent parfois aller très vite. »
Cédric BROUT.
André Casanova n’est plus
ALGRANGE. Nous apprenons le décès de M. André Casanova, survenu mardi à Metz, à l’âge de 61 ans. Époux de Mme, née Rose-Marie Lucarini, il était père de deux filles, Catherine et Marie, et comptait également une petite-fille.
Natif d’Algrange M. Casanova était toujours domicilié dans la commune. Premier batteur du groupe de rock les Rocket’s dès 1969 et jusque dans les années 1980. "Dédé" était surtout connu pour son engagement auprès de l’AS Algrange, joueur de l’équipe C, mais surtout président du club à " sa grande époque" de la fin des années 1970 au début des années 1980. Il avait ensuite mis sa passion pour le ballon rond au service du FC Metz : membre du comité directeur durant une douzaine d’années, il était devenu administrateur lorsque le club était passé en Société anonyme en 1999, fonction qu’il avait quittée en 2003 pour se consacrer à son activité professionnelle. Patron de plusieurs sociétés de transport en France, André Casanova a ensuite pris la tête de la société Lexsis au Grand-Duché du Luxembourg.
Issue d’une ancienne famille algrangeoise, il s’était impliqué dans la vie politique, candidat sur une liste d’opposition et conseiller municipal en 1989.
Ses obsèques seront célébrées ce vendredi 29 juin, à 15h30, en l’église Saint-Jean-Baptiste d’Algrange. Son corps sera incinéré.
Les malheurs d’Auxerre, le bonheur de Metz ?
Ainsi donc, le FC Metz pourrait retrouver une place en Ligue 2 qu’il avait justement perdue sur le terrain sportif à l’issue du dernier championnat, achevé en position de premier relégable. La perspective, relayée par de nombreux sites internet et certains médias, repose sur les difficultés financières rencontrées par l’AJ Auxerre : relégué en Ligue 2, lui, le club bourguignon affiche des soucis de trésorerie qui, à défaut d’être résolus, pourraient le faire chuter administrativement en National… Laissant ainsi le champ libre au FC Metz dans l’antichambre de l’élite. Info ou intox ?
Les difficultés budgétaires d’Auxerre, elles, sont bien réelles, comme l’atteste le rejet de son budget, la semaine passée, par la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG). Hier, Gérard Bourgoin, président devait d’ailleurs remettre un nouveau document présentant des garanties supplémentaires d’environ 5 millions d’euros. Joint par nos confrères de l’Yonne Républicaine, le dirigeant bourguignon se serait dit « tout à fait confiant » à l’approche du délibéré de l’instance financière, prévu les 5 et 6 juillet pour les clubs de Ligue 2, et non à la fin de la semaine comme annoncé ici-et-là. Pendant ce temps, du côté de Metz, l’idée de profiter des malheurs auxerrois n’est pas franchement à l’ordre du jour. « On tiendrait la route en Ligue 2, mais nous travaillons pour préparer notre championnat en National, on ne se concentre vraiment que sur ça », répète le directeur sportif Dominique D’Onofrio. Pour précision, Metz est aussi passé devant la DNCG, mardi. « Ça s’est très bien passé. » Bref, d’Auxerre à Metz, la confiance règne.
C. B.