
Oui, le calendrier est juste et oui la pression est forte.
Mais le FC Metz est dans la bonne attitude : faire un quelconque forcing pourrait nuire à l'image déjà peu reluisante du club voire même affaiblir la position du club dans cette affaire : après tout en cas de grosse pression du FC Metz, qui nous dit que le Mans n'en sortirait pas gagnant ? Si on mettait la pression pour une issue rapide et définitive, cela ne pourrait-il pas profiter au club "légitime" sportivement ?
Car la vraie question est bien celle du niveau de l'équipe.
Or, à ce jour, on peut considérer que le recrutement n'est pas encore bouclé : il manque sans doute un Gardien bis, un DD/DC, un DC, peut-être un MC, un MOG (Torres ?). Ces besoins sont vérifiés en L2 comme en Nationale et comme le club a opté pour un recrutement "qualitatif" susceptible d'être de niveau L2, je ne crois pas que l'incertitude sur notre situation soit décisive.
Alors, il y a effectivement la possibilité d'avoir un peu de marge en cas de repêchage (5 à 6M) même certains salaires seront mécaniquement revus à la hausse qui permettrait de "lisser" plus qualitativement l'effectif si besoin (un attaquant L2 expérimenté par exemple, un DC L2).
Mais de toute façon, pour ces postes délicats, les bonnes affaires sont de fin de mercato (31 aout) et ce sera le cas,amha, quelque soit notre position sportive.
Donc pour ma part, wait and see.
Je trouve que le club a fait les bons choix, y compris dans sa com' (quel serait l'impact dans le groupe et la préparation en "mode guerrier" de Bébert si le FC Metz claironnait qu'il DEVAIT être en L2 ? A-t-on besoin d'une incertitude interne dans notre préparation ?) et surtout dans sa construction d'équipe (dont le niveau est certes aléatoire à ce jour mais au moins relativement ambitieux).
Cette réserve "stratégique" du club dans cette affaire ne me semble pas être préjudiciable quelque soit notre avenir.
Ce ne me semble pas une attitude "gentil chienchien" mais au contraire une stratégie pertinente pour l'interne et l'externe.
D'autant qu'elle laisse la place à des revendications solides quand la dead line sera proche : si on réclame une fois, notre demande sera d'autant plus légitime qu'on n'a pas fait les gratteux d'entrée.
Pour une fois, on est maître de la situation : les choix sont quasi tous bons.