
[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
- Toni Truand
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Bonbons qui mélangés à de la Grafen Strong sentent le vomi... 

- Fredfred57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Après avoir réussi la brillantissime série de 11 défaites consécutives en L1 lors de l'avant dernière saison, les alsaciens sont entrain de gratifier leurs derniers fidèles d'une série tout aussi peu reluisant : 9 matches sans victoire en L2 (10 si l'on compte l'élimination en CDL à Istres 1-6).
Le ballon ne tourne plus rond au pays de la choucroute....
Le ballon ne tourne plus rond au pays de la choucroute....
DNA du 13/10/2009 : Les tests sont négatifs
La trêve internationale n'a pas fait avancer le schmilblick. A la faveur de son match amical, vendredi dernier contre Neuchâtel (0-2), le Racing a plus affiché des problèmes qu'entr'aperçu des solutions. Rien de très rassurant avant la venue de Vannes, ce vendredi (20h30).

Qu'est donc devenu Marcos, le Brésilien qui avait affiché de belles dispositions jusqu'au printemps dernier ? (Photo DNA - Marc Rollmann)
L'Alsace peut trembler. Depuis le 1er août, même en amical, son Racing chéri n'en finit plus de reculer. Sans victoire en dix matches officiels, il a logiquement perdu vendredi dernier face à un... cador.
Au mieux mitigé
En dépit de l'historique exploit récemment réalisé par son champion, à San Siro - le FC Zurich s'y est imposé contre l'AC Milan (0-1) -, on ne parle là néanmoins que d'un gros bras de la Ligue helvétique. Celle-ci conserve l'aspect d'un paisible championnat provincial, marqué par les stades désuets et une approche toute dépassionnée des choses du ballon rond.
Vendredi, la bande à Janin n'a jamais semblé en mesure de contester avec efficacité la supériorité de l'actuel dauphin des Young Boys. Or il ne manquait qu'une demi-douzaine d'éléments à l'appel, dont l'un, Jean-Alain Fanchone, marche à côté de ses crampons depuis le début de saison.
Accessoirement, avec quatre blessés et cinq appelés en sélection, l'équipe suisse était au moins aussi handicapée. Que faut-il retenir du rendez-vous amical ? Avant la réception de Vannes pour une dixième occasion d'édulcorer la honte générale actuelle, Pascal Janin a souhaité « donner du temps de jeu à ceux qui en manquaient. » Le moins que l'on puisse dire, c'est que le bilan s'avère au mieux mitigé.
Gargorov, le sauveur ?
« Les gars se sont donnés mais j'aurai aimé qu'ils se montrent plus dangereux, considère l'entraîneur. Après ce match, je me dis que mes choix ne sont pas éloignés de la vérité. » En gros, en donnant leur chance à Marcos, Maire, Kébé, Gasmi, Zenke, le coach en a été quitte pour prier que Bezzaz ne se blesse pas avec la sélection algérienne et qu'Emil Gargorov ne débute une de ces longues indisponibilités dont il est coutumier.
L'absence du Bulgare l'autre soir a semblé être à l'origine de tous les soucis. « On va croiser les doigts pour qu'il ne connaisse plus de pépins physiques, car c'est le seul suffisamment à l'aise techniquement pour nous mener dans le sens du but adverse », considère l'entraîneur.
Aider Marcos
Il n'y aurait donc qu'un accélérateur de jeu dans l'effectif strasbourgeois. Car Marcos demeure désespérément transparent. En pointe au côté d'un Fauvergue ou plus reculé sur le terrain, le Brésilien est une ombre de footballeur, quasiment depuis le contrat longue durée qu'il a signé au Racing au printemps dernier.
Y aurait-il une relation de cause à effet ? Le staff technique ne veut pas enterrer le joueur « car il est là pour l'aider à trouver son meilleur niveau. » Mais l'attaquant se consacre à un jeu stérile. « Je ne sais pas d'où vient le mal, avoue Janin. Mais je vois qu'il s'impatiente. Il vient toucher le ballon au milieu et se retrouve loin du but ». En même temps loin de tout utilité, en quelque sorte.
Pour le reste, Kébé a un peu plus « mangé » son crédit en s'enferrant dans des impasses. Les jeunes au relais, en dehors de Peuget peut-être, n'ont en rien contesté la hiérarchie. Seul Maire, mais uniquement dans l'axe, à la faveur de quelques transversales, a pu laisser entrevoir une solution inédite.
Du neuf avec du vieux
En une période susceptible de relancer certains, il faut bien se résoudre à constater que la plupart se sont enfoncés. Avec un impératif de victoire à l'horizon de la fin de semaine, le Racing devrait être contraint de faire du neuf avec du vieux. Du vieux qui n'a jamais gagné, au demeurant.
François Namur
Les joueurs du Racing ont repris l'entraînement hier matin. Rodrigo et Seïd Khiter, touché à l'adducteur vendredi, ont eu droit à un programme allégé, tandis que Magaye Gueye a été dispensé en raison d'un deuil familial.

Qu'est donc devenu Marcos, le Brésilien qui avait affiché de belles dispositions jusqu'au printemps dernier ? (Photo DNA - Marc Rollmann)
L'Alsace peut trembler. Depuis le 1er août, même en amical, son Racing chéri n'en finit plus de reculer. Sans victoire en dix matches officiels, il a logiquement perdu vendredi dernier face à un... cador.
Au mieux mitigé
En dépit de l'historique exploit récemment réalisé par son champion, à San Siro - le FC Zurich s'y est imposé contre l'AC Milan (0-1) -, on ne parle là néanmoins que d'un gros bras de la Ligue helvétique. Celle-ci conserve l'aspect d'un paisible championnat provincial, marqué par les stades désuets et une approche toute dépassionnée des choses du ballon rond.
Vendredi, la bande à Janin n'a jamais semblé en mesure de contester avec efficacité la supériorité de l'actuel dauphin des Young Boys. Or il ne manquait qu'une demi-douzaine d'éléments à l'appel, dont l'un, Jean-Alain Fanchone, marche à côté de ses crampons depuis le début de saison.
Accessoirement, avec quatre blessés et cinq appelés en sélection, l'équipe suisse était au moins aussi handicapée. Que faut-il retenir du rendez-vous amical ? Avant la réception de Vannes pour une dixième occasion d'édulcorer la honte générale actuelle, Pascal Janin a souhaité « donner du temps de jeu à ceux qui en manquaient. » Le moins que l'on puisse dire, c'est que le bilan s'avère au mieux mitigé.
Gargorov, le sauveur ?
« Les gars se sont donnés mais j'aurai aimé qu'ils se montrent plus dangereux, considère l'entraîneur. Après ce match, je me dis que mes choix ne sont pas éloignés de la vérité. » En gros, en donnant leur chance à Marcos, Maire, Kébé, Gasmi, Zenke, le coach en a été quitte pour prier que Bezzaz ne se blesse pas avec la sélection algérienne et qu'Emil Gargorov ne débute une de ces longues indisponibilités dont il est coutumier.
L'absence du Bulgare l'autre soir a semblé être à l'origine de tous les soucis. « On va croiser les doigts pour qu'il ne connaisse plus de pépins physiques, car c'est le seul suffisamment à l'aise techniquement pour nous mener dans le sens du but adverse », considère l'entraîneur.
Aider Marcos
Il n'y aurait donc qu'un accélérateur de jeu dans l'effectif strasbourgeois. Car Marcos demeure désespérément transparent. En pointe au côté d'un Fauvergue ou plus reculé sur le terrain, le Brésilien est une ombre de footballeur, quasiment depuis le contrat longue durée qu'il a signé au Racing au printemps dernier.
Y aurait-il une relation de cause à effet ? Le staff technique ne veut pas enterrer le joueur « car il est là pour l'aider à trouver son meilleur niveau. » Mais l'attaquant se consacre à un jeu stérile. « Je ne sais pas d'où vient le mal, avoue Janin. Mais je vois qu'il s'impatiente. Il vient toucher le ballon au milieu et se retrouve loin du but ». En même temps loin de tout utilité, en quelque sorte.
Pour le reste, Kébé a un peu plus « mangé » son crédit en s'enferrant dans des impasses. Les jeunes au relais, en dehors de Peuget peut-être, n'ont en rien contesté la hiérarchie. Seul Maire, mais uniquement dans l'axe, à la faveur de quelques transversales, a pu laisser entrevoir une solution inédite.
Du neuf avec du vieux
En une période susceptible de relancer certains, il faut bien se résoudre à constater que la plupart se sont enfoncés. Avec un impératif de victoire à l'horizon de la fin de semaine, le Racing devrait être contraint de faire du neuf avec du vieux. Du vieux qui n'a jamais gagné, au demeurant.
François Namur
Les joueurs du Racing ont repris l'entraînement hier matin. Rodrigo et Seïd Khiter, touché à l'adducteur vendredi, ont eu droit à un programme allégé, tandis que Magaye Gueye a été dispensé en raison d'un deuil familial.
- Karl
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
A mon avis, le problème, c'est que beaucoup ont vu dans le Strasbourg-Caen d'il y a quelques semaines, un excellent match des strasbourgeois et de vraies raisons d'espérer.
Or, en première mi-temps, les alsaciens s'étaient quand meme fait largement dominer (certes, par une équipe de Caen leader à l'époque, mais dont on savait déja qu'ils brillaient d'avantage par leurs résultats que par leur jeu) et ils n'avaient surtout pas montré qu'ils étaient capables de bien défendre et de tenir un score (ce qui est tout de meme leur principal problème).
Dans ce match, ils avaient donc confirmé leurs qualités (offensives) mais aussi et surtout confirmé leurs défauts (défensifs).
Je pense meme que le match d'Angers devrait, pour eux, avoir quelque chose de plus rassurant (puisqu'ils n'y ont pas pris de buts, tout en se créant des occasions).
Or, en première mi-temps, les alsaciens s'étaient quand meme fait largement dominer (certes, par une équipe de Caen leader à l'époque, mais dont on savait déja qu'ils brillaient d'avantage par leurs résultats que par leur jeu) et ils n'avaient surtout pas montré qu'ils étaient capables de bien défendre et de tenir un score (ce qui est tout de meme leur principal problème).
Dans ce match, ils avaient donc confirmé leurs qualités (offensives) mais aussi et surtout confirmé leurs défauts (défensifs).
Je pense meme que le match d'Angers devrait, pour eux, avoir quelque chose de plus rassurant (puisqu'ils n'y ont pas pris de buts, tout en se créant des occasions).
DNA du 14/10/2009 : Bezzaz, le retour du Fennec
Rentré hier de sélection, Yassine Bezzaz est actuellement porté par un vent euphorique. L'attaquant algérien du Racing espère désormais vivre en club les mêmes joies qu'il éprouve au pays.

Yassine Bezzaz a véritablement débuté sa saison face à Caen. L'ailier algérien espère faire partager à Strasbourg l'euphorie qui berce sa sélection, en position de se qualifier pour le Mondial. (Photo DNA - Laurent Réa)
Apparemment, les premiers frimas de l'automne n'ont pas refroidi les ardeurs de Yassine Bezzaz. Hier matin, à la Meinau, l'ex-Valenciennois, arrivé à Strasbourg durant le dernier mercato hivernal, avait toujours les yeux pétillants et un sourire jusqu'aux oreilles.
Son âme à Blida
Bien que présent physiquement, Bezzaz a dû laisser une partie de son âme au stade Mustapha Tchaker de Blida, devenu depuis le début des éliminatoires au Mondial-2010 la Mecque des Fennecs algériens. Le président Philippe Ginestet, venu saluer ses joueurs à l'issue de l'assemblée générale du club (lire ci-contre), s'en est rendu compte.
La poignée de supporteurs a ainsi assisté à un court échange assez surréaliste : « Il faut gagner, hein ! », lance le président. « Non, un match, ou même une défaite par moins de deux buts d'écart suffit », répond le gaucher. « Je ne parle pas de l'Algérie, mais du Racing contre Vannes ! »
Le dialogue de sourds, ponctué d'un éclat de rire réciproque, suffit à souligner toute l'importance que revêt l'affaire mondialiste au pays. Dimanche soir, l'Algérie a donc battu le Rwanda (3-1) et s'est grandement rapprochée de l'Afrique du Sud.
Du banc de touche, Bezzaz a pu mesurer l'incroyable ferveur du peuple, privé de Coupe du monde depuis 1986 et l'épopée mexicaine de la bande à Rabah Madjer.
« Il a remonté la pente »
« L'attente est immense, confirme-t-il. On l'a bien vu durant les dix jours passés en Algérie. Les gens nous demandent de nous qualifier. Ils sont passionnés et ils méritent que l'on offre ce rêve. Avec ce dernier match en Égypte, le plus dur reste à faire. Mais nous sommes tous conscients de notre potentiel. »
Après quatre victoires consécutives, les coéquipiers du Strasbourgeois de Gladbach Karim Matmour sont en position de force au moment de défier les Pharaons - battus 3-1 à l'aller -, le 14 novembre au pied des Pyramides (*). « J'espère être en forme ce jour-là, poursuit Bezzaz. Ça passe forcément par de bonnes prestations avec le Racing. »
« Fatigué », complètement « à la rue » en début de saison, comme il le dit lui-même, l'ailier barré par Nadir Belhadj (Porsmouth) ou Mourad Meghni (Lazio Rome) en sélection vient tout juste de s'extirper d'un long tunnel. Le déclic est intervenu fin septembre, lors de la réception du leader caennais (2-2).
Transparent en première mi-temps, Bezzaz a distillé ce soir-là deux passes décisives au retour des vestiaires. « Il a su inverser une tendance nettement défavorable, précise Pascal Janin. Avant, au moindre accroc, il était tout de suite abattu. Au-delà de ses qualités de percussion et de sa capacité à jouer juste, ce qui n'a pas de prix, il a le mérite d'avoir remonté la pente et d'afficher un bon état d'esprit. »
Ce match-là, suivi d'une nouvelle titularisation à Angers (0-0), a permis de lancer sa saison. Depuis fin septembre, Bezzaz éprouve enfin « de bonnes sensations en match et à l'entraînement ». Porté par un vent d'euphorie, il compte bien « gagner vendredi et, pourquoi pas, enchaîner avec une série. » Rien que ça...
Sur les pas de Liegeon
Pour la lanterne rouge de la Ligue 2, la touche de fraîcheur et l'élan victorieux amenés par l'international peuvent, sait-on jamais, s'avérer salutaires. Sur la route de la Coupe du monde - et de la Coupe d'Afrique des Nations, du 10 au 30 janvier en Angola -, Yassine Bezzaz sait qu'il doit avant tout briller sous le maillot bleu.
Un peu plus que ne l'avait fait en son temps Abdallah Liegeon, dernier Fennec à être passé par le Racing, un an après le Mondial 1986.
Séb.K.
(*) L'Algérie compte trois points d'avance sur l'Égypte. Elle peut se permettre de perdre avec un but d'écart pour se qualifier. Une défaite par deux buts d'écart déboucherait sur un match d'appui. Au-delà de deux buts, l'Égypte va au Mondial.

Yassine Bezzaz a véritablement débuté sa saison face à Caen. L'ailier algérien espère faire partager à Strasbourg l'euphorie qui berce sa sélection, en position de se qualifier pour le Mondial. (Photo DNA - Laurent Réa)
Apparemment, les premiers frimas de l'automne n'ont pas refroidi les ardeurs de Yassine Bezzaz. Hier matin, à la Meinau, l'ex-Valenciennois, arrivé à Strasbourg durant le dernier mercato hivernal, avait toujours les yeux pétillants et un sourire jusqu'aux oreilles.
Son âme à Blida
Bien que présent physiquement, Bezzaz a dû laisser une partie de son âme au stade Mustapha Tchaker de Blida, devenu depuis le début des éliminatoires au Mondial-2010 la Mecque des Fennecs algériens. Le président Philippe Ginestet, venu saluer ses joueurs à l'issue de l'assemblée générale du club (lire ci-contre), s'en est rendu compte.
La poignée de supporteurs a ainsi assisté à un court échange assez surréaliste : « Il faut gagner, hein ! », lance le président. « Non, un match, ou même une défaite par moins de deux buts d'écart suffit », répond le gaucher. « Je ne parle pas de l'Algérie, mais du Racing contre Vannes ! »
Le dialogue de sourds, ponctué d'un éclat de rire réciproque, suffit à souligner toute l'importance que revêt l'affaire mondialiste au pays. Dimanche soir, l'Algérie a donc battu le Rwanda (3-1) et s'est grandement rapprochée de l'Afrique du Sud.
Du banc de touche, Bezzaz a pu mesurer l'incroyable ferveur du peuple, privé de Coupe du monde depuis 1986 et l'épopée mexicaine de la bande à Rabah Madjer.
« Il a remonté la pente »
« L'attente est immense, confirme-t-il. On l'a bien vu durant les dix jours passés en Algérie. Les gens nous demandent de nous qualifier. Ils sont passionnés et ils méritent que l'on offre ce rêve. Avec ce dernier match en Égypte, le plus dur reste à faire. Mais nous sommes tous conscients de notre potentiel. »
Après quatre victoires consécutives, les coéquipiers du Strasbourgeois de Gladbach Karim Matmour sont en position de force au moment de défier les Pharaons - battus 3-1 à l'aller -, le 14 novembre au pied des Pyramides (*). « J'espère être en forme ce jour-là, poursuit Bezzaz. Ça passe forcément par de bonnes prestations avec le Racing. »
« Fatigué », complètement « à la rue » en début de saison, comme il le dit lui-même, l'ailier barré par Nadir Belhadj (Porsmouth) ou Mourad Meghni (Lazio Rome) en sélection vient tout juste de s'extirper d'un long tunnel. Le déclic est intervenu fin septembre, lors de la réception du leader caennais (2-2).
Transparent en première mi-temps, Bezzaz a distillé ce soir-là deux passes décisives au retour des vestiaires. « Il a su inverser une tendance nettement défavorable, précise Pascal Janin. Avant, au moindre accroc, il était tout de suite abattu. Au-delà de ses qualités de percussion et de sa capacité à jouer juste, ce qui n'a pas de prix, il a le mérite d'avoir remonté la pente et d'afficher un bon état d'esprit. »
Ce match-là, suivi d'une nouvelle titularisation à Angers (0-0), a permis de lancer sa saison. Depuis fin septembre, Bezzaz éprouve enfin « de bonnes sensations en match et à l'entraînement ». Porté par un vent d'euphorie, il compte bien « gagner vendredi et, pourquoi pas, enchaîner avec une série. » Rien que ça...
Sur les pas de Liegeon
Pour la lanterne rouge de la Ligue 2, la touche de fraîcheur et l'élan victorieux amenés par l'international peuvent, sait-on jamais, s'avérer salutaires. Sur la route de la Coupe du monde - et de la Coupe d'Afrique des Nations, du 10 au 30 janvier en Angola -, Yassine Bezzaz sait qu'il doit avant tout briller sous le maillot bleu.
Un peu plus que ne l'avait fait en son temps Abdallah Liegeon, dernier Fennec à être passé par le Racing, un an après le Mondial 1986.
Séb.K.
(*) L'Algérie compte trois points d'avance sur l'Égypte. Elle peut se permettre de perdre avec un but d'écart pour se qualifier. Une défaite par deux buts d'écart déboucherait sur un match d'appui. Au-delà de deux buts, l'Égypte va au Mondial.
La visite du président
Dans le sillage d'une AG extraordinaire tenue dans les salons de la Meinau, Philippe Ginestet a rendu visite à sa troupe.
L'assemblée générale extrordinaire de la SASP a réuni les actionnaires du club, pour avaliser les comptes de la saison écoulée. « Cela n'intéresse pas le grand public », s'est contenté de souligner Jean-Luc Herzog, le président délégué, tout en garantissant « que les comptes sont bons ». Le président Philippe Ginestet en a néanmoins profité pour rendre visite aux joueurs, sur le terrain d'entraînement, en compagnie de l'un des actionnaires minoritaires, Dominique Pignatelli.
Ledy trop juste
L'attaquant né à Mulhouse est sur le chemin du retour. L'échéance vannetaise est trop rapprochée pour envisager sa présence sur le terrain. Mais Ledy espère avoir récupéré pour le déplacement qui suit, à Brest. Touché à la hanche, Fanchone n'a toujours pas repris. Il n'est pas loin de déclarer forfait pour la 10e journée de L 2. Rodrigo, Pichot et Gueye ont eu droit à des programmes allégés, tandis que Sikimic a réglé des problèmes administratifs hier matin.
A noter que Fauvergue, en délicatesse avec sa cheville, n'a pas pris part à la séance de l'après-midi. Pas plus que Mamadou Bah, qui n'était toujours pas rentré hier soir de sélection.
Fr.N.
L'assemblée générale extrordinaire de la SASP a réuni les actionnaires du club, pour avaliser les comptes de la saison écoulée. « Cela n'intéresse pas le grand public », s'est contenté de souligner Jean-Luc Herzog, le président délégué, tout en garantissant « que les comptes sont bons ». Le président Philippe Ginestet en a néanmoins profité pour rendre visite aux joueurs, sur le terrain d'entraînement, en compagnie de l'un des actionnaires minoritaires, Dominique Pignatelli.
Ledy trop juste
L'attaquant né à Mulhouse est sur le chemin du retour. L'échéance vannetaise est trop rapprochée pour envisager sa présence sur le terrain. Mais Ledy espère avoir récupéré pour le déplacement qui suit, à Brest. Touché à la hanche, Fanchone n'a toujours pas repris. Il n'est pas loin de déclarer forfait pour la 10e journée de L 2. Rodrigo, Pichot et Gueye ont eu droit à des programmes allégés, tandis que Sikimic a réglé des problèmes administratifs hier matin.
A noter que Fauvergue, en délicatesse avec sa cheville, n'a pas pris part à la séance de l'après-midi. Pas plus que Mamadou Bah, qui n'était toujours pas rentré hier soir de sélection.
Fr.N.
- Fredfred57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
A la recherche de Marcos
Transparent depuis la reprise, l'attaquant brésilien ne désespère pas retrouver le chemin de sa splendeur passée. Cela passe par un repositionnement sur le terrain et une révolution dans son jeu.
Marcos le footballeur peut avoir des allures de Marcos le révolutionnaire, ces temps-ci. Introuvable sur le terrain, comme le fut le sous-commandant dans la forêt tropicale du Chiapas, le Brésilien voit ses actions être au plus bas. Il a été écarté du groupe strasbourgeois convoqué pour défier Caen et Angers.
Janin : « Je ne désespère
pas de lui »
Sur le terrain, Marcos est définitivement porté disparu depuis quelques semaines. La sanction sportive a fini par tomber. Une heure terne l'autre jour, à Sierentz face à Neuchâtel, n'ont en rien arrangé ses affaires. Sa présence dans le groupe amené à affronter Vannes n'est pas assurée, sa titularisation complètement improbable.
Le joueur se refuse néanmoins à revêtir un passe-montagne ou adopter une tenue camouflage pour évoquer son cas. « Au début de saison, je n'étais pas bien, avoue l'un des hommes de base d'un Racing pas loin de remonter au mois de mai 2009. Maintenant, je me sens mieux. Mais il faut que je revienne plus fort à l'entraînement. »
Le volet physique ne constituant pas la cause première de sa transparence - il évacue d'un revers de main toutes considérations sur sa cheville, « ce sont juste des petites billes qui s'y baladent, je gère » -, le problème se situerait en partie dans la tête. « Le président et l'entraîneur me répètent qu'ils me font confiance et ça me fait du bien », souligne-t-il.
Il reste que sa volonté d'en découdre, de remonter la pente pour initier une forme de révolution dans une dynamique franchement à la baisse, pourrait très bien ne pas suffire. L'attaquant, sous contrat jusqu'en 2012 tout de même, peut s'apparenter à une anomalie dans l'effectif.
Il « aime toucher le ballon », mais son entraîneur veut le voir rôder en pointe. « Je ne désespère pas de lui, garantit Janin. Il a montré à Ajaccio et même ici pendant quelques mois qu'il avait des qualités. Je ne peux pas croire qu'elles aient toutes disparues définitivement. Cela ne peut qu'être temporaire. »
N'y aurait-il pas une incompatibilité entre le profil du joueur et le système en vigueur ? Il le semble quand Janin veut le « voir en liaison avec l'attaquant, alors que Marcos revient chercher le ballon dans les pieds de Rodrigo ou Guillaume Lacour. Il n'existe pas assez non plus dans les courses sans ballon. Il a des qualités techniques dans les duels, en un contre un. Mais il doit être plus près de la surface. Je ne l'ai pas assez vu dans les zones de vérité. »
« L'exemple, c'est Bezzaz »
« Il faut que je remette la tête dans le guidon à l'entraînement, esquisse Marcos, en guise de solution. L'entraîneur a le choix en ce moment et il ne se porte pas sur moi. L'exemple, c'est Bezzaz. Il était en difficulté. Il a trouvé sa place dans l'équipe. » En réorientant quelques lumières sur l'armée des ombres, Marcos nourrirait des raisons d'espérer en un Racing moribond.
« Ce n'est pas au président ou à l'entraîneur de remonter le moral de Marcos, a lâché dans une boutade Philippe Ginestet, mardi. C'est à Marcos de nous redonner le moral. » Tout un programme.
Transparent depuis la reprise, l'attaquant brésilien ne désespère pas retrouver le chemin de sa splendeur passée. Cela passe par un repositionnement sur le terrain et une révolution dans son jeu.
Marcos le footballeur peut avoir des allures de Marcos le révolutionnaire, ces temps-ci. Introuvable sur le terrain, comme le fut le sous-commandant dans la forêt tropicale du Chiapas, le Brésilien voit ses actions être au plus bas. Il a été écarté du groupe strasbourgeois convoqué pour défier Caen et Angers.
Janin : « Je ne désespère
pas de lui »
Sur le terrain, Marcos est définitivement porté disparu depuis quelques semaines. La sanction sportive a fini par tomber. Une heure terne l'autre jour, à Sierentz face à Neuchâtel, n'ont en rien arrangé ses affaires. Sa présence dans le groupe amené à affronter Vannes n'est pas assurée, sa titularisation complètement improbable.
Le joueur se refuse néanmoins à revêtir un passe-montagne ou adopter une tenue camouflage pour évoquer son cas. « Au début de saison, je n'étais pas bien, avoue l'un des hommes de base d'un Racing pas loin de remonter au mois de mai 2009. Maintenant, je me sens mieux. Mais il faut que je revienne plus fort à l'entraînement. »
Le volet physique ne constituant pas la cause première de sa transparence - il évacue d'un revers de main toutes considérations sur sa cheville, « ce sont juste des petites billes qui s'y baladent, je gère » -, le problème se situerait en partie dans la tête. « Le président et l'entraîneur me répètent qu'ils me font confiance et ça me fait du bien », souligne-t-il.
Il reste que sa volonté d'en découdre, de remonter la pente pour initier une forme de révolution dans une dynamique franchement à la baisse, pourrait très bien ne pas suffire. L'attaquant, sous contrat jusqu'en 2012 tout de même, peut s'apparenter à une anomalie dans l'effectif.
Il « aime toucher le ballon », mais son entraîneur veut le voir rôder en pointe. « Je ne désespère pas de lui, garantit Janin. Il a montré à Ajaccio et même ici pendant quelques mois qu'il avait des qualités. Je ne peux pas croire qu'elles aient toutes disparues définitivement. Cela ne peut qu'être temporaire. »
N'y aurait-il pas une incompatibilité entre le profil du joueur et le système en vigueur ? Il le semble quand Janin veut le « voir en liaison avec l'attaquant, alors que Marcos revient chercher le ballon dans les pieds de Rodrigo ou Guillaume Lacour. Il n'existe pas assez non plus dans les courses sans ballon. Il a des qualités techniques dans les duels, en un contre un. Mais il doit être plus près de la surface. Je ne l'ai pas assez vu dans les zones de vérité. »
« L'exemple, c'est Bezzaz »
« Il faut que je remette la tête dans le guidon à l'entraînement, esquisse Marcos, en guise de solution. L'entraîneur a le choix en ce moment et il ne se porte pas sur moi. L'exemple, c'est Bezzaz. Il était en difficulté. Il a trouvé sa place dans l'équipe. » En réorientant quelques lumières sur l'armée des ombres, Marcos nourrirait des raisons d'espérer en un Racing moribond.
« Ce n'est pas au président ou à l'entraîneur de remonter le moral de Marcos, a lâché dans une boutade Philippe Ginestet, mardi. C'est à Marcos de nous redonner le moral. » Tout un programme.
- Fredfred57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Une Assemblée Générale très agitée !
Hier matin, s’est tenue l’assemblée générale de la Société Anonyme Sportive Professionnelle du Racing, on apprend dans le journal l’Alsace (de ce jour), que des virulentes attaques ont été faites au président Philippe Ginestet. En guise de réponse, ce dernier a répété sa détermination à vendre.
De mémoire de témoins – ceux qui, en leur qualité d’actionnaires, y ont assisté hier matin -, rarement assemblée générale de la SASP Racing avait été aussi agitée. L’AG, d’ordinaire expédiée en deux temps trois mouvements, a duré deux heures. Le thème principal : l’approbation des comptes 2008-2009 qui font apparaître un excédent de 533 000 euros, a été vite approuvé.
Philippe Ginestet a réaffirmé son désir de passer la main dès qu’un repreneur sortira le carnet de chèques. Le président du RCS a juste confirmé « avoir noué des contacts. Je ne peux rien dire de plus. Je souhaite que l’année de transition dans laquelle nous sommes engagés serve à l’évolution de l’actionnariat et qu’une nouvelle impulsion soit donnée ». Même si, d’après une rumeur difficilement vérifiable, des émissaires anglais auraient récemment visité les installations de la Meinau, le Racing peine à trouver preneur.
Hier, l’ex-président Jacky Kientz (1990-1992), porteur d’un dossier de reprise cet été, a reproché à l’investisseur immobilier sa volte face de dernière minute, alors que, dans son esprit, un accord semblait proche. L’actionnaire majoritaire a paré l’attaque : « Je t’avais demandé une garantie bancaire et le nom des investisseurs parties prenantes dans ton dossier. J’attends toujours. »
Membre du conseil d’administration, Nicolas Wiltberger s’est entouré de moins de précautions oratoires. « Tu as de la m**** dans les lunettes », a-t-il apostrophé J. Kientz.
De son côté, René Maechler, dirigeant historique (déjà à l’époque du titre en 1979), a stigmatisé le recrutement déficient des quatre dernières années. Il a pointé du doigt les connivences et dénoncé un organigramme contrôlé par la famille (le frère Pierre) et les amis (Jean-Luc Herzog, Pascal Camadini, Jean-Claude Thiry, Jacky Canosi) de Philippe Ginestet. « J’ai honte d’être encore au Racing », a-t-il lâché, ulcéré.
Toujours actionnaire ultra minoritaire (0,31 %) d’EuroRacing, mais exclu du cercle décisionnel, Pierre Schmidt, le charcutier alsacien, a apporté un bémol au satisfecit sur la situation financière stable. Il a rappelé que si le club avait pu survivre jusque-là, il le devait essentiellement à la vente – pour 26 millions en deux ans – de joueurs recrutés par la précédente équipe dirigeante (à laquelle il appartenait, dirigée par le tandem Marc Keller – Egon Gindorf).
« Il y a eu des discussions ouvertes. Je trouve sain que tout le monde s’exprime », désamorce un Philippe Ginestet visiblement soucieux de ne pas ajouter d’huile sur le feu.
Bref, on voit mal comment un repreneur voudrait investir de l’argent dans un club dont les résultats sportifs sont catastrophiques et où règne une guéguerre interne. De plus, le futur repreneur devrait racheter les actions de Philippe Ginestet estimé à 4 à 5 millions d’euros, mais aussi injecter quelques millions d’euros pour relancer la machine.
En attendant un possible repreneur sérieux, les supporters strasbourgeois espèrent une victoire vendredi face Vannes.
Hier matin, s’est tenue l’assemblée générale de la Société Anonyme Sportive Professionnelle du Racing, on apprend dans le journal l’Alsace (de ce jour), que des virulentes attaques ont été faites au président Philippe Ginestet. En guise de réponse, ce dernier a répété sa détermination à vendre.
De mémoire de témoins – ceux qui, en leur qualité d’actionnaires, y ont assisté hier matin -, rarement assemblée générale de la SASP Racing avait été aussi agitée. L’AG, d’ordinaire expédiée en deux temps trois mouvements, a duré deux heures. Le thème principal : l’approbation des comptes 2008-2009 qui font apparaître un excédent de 533 000 euros, a été vite approuvé.
Philippe Ginestet a réaffirmé son désir de passer la main dès qu’un repreneur sortira le carnet de chèques. Le président du RCS a juste confirmé « avoir noué des contacts. Je ne peux rien dire de plus. Je souhaite que l’année de transition dans laquelle nous sommes engagés serve à l’évolution de l’actionnariat et qu’une nouvelle impulsion soit donnée ». Même si, d’après une rumeur difficilement vérifiable, des émissaires anglais auraient récemment visité les installations de la Meinau, le Racing peine à trouver preneur.
Hier, l’ex-président Jacky Kientz (1990-1992), porteur d’un dossier de reprise cet été, a reproché à l’investisseur immobilier sa volte face de dernière minute, alors que, dans son esprit, un accord semblait proche. L’actionnaire majoritaire a paré l’attaque : « Je t’avais demandé une garantie bancaire et le nom des investisseurs parties prenantes dans ton dossier. J’attends toujours. »
Membre du conseil d’administration, Nicolas Wiltberger s’est entouré de moins de précautions oratoires. « Tu as de la m**** dans les lunettes », a-t-il apostrophé J. Kientz.
De son côté, René Maechler, dirigeant historique (déjà à l’époque du titre en 1979), a stigmatisé le recrutement déficient des quatre dernières années. Il a pointé du doigt les connivences et dénoncé un organigramme contrôlé par la famille (le frère Pierre) et les amis (Jean-Luc Herzog, Pascal Camadini, Jean-Claude Thiry, Jacky Canosi) de Philippe Ginestet. « J’ai honte d’être encore au Racing », a-t-il lâché, ulcéré.
Toujours actionnaire ultra minoritaire (0,31 %) d’EuroRacing, mais exclu du cercle décisionnel, Pierre Schmidt, le charcutier alsacien, a apporté un bémol au satisfecit sur la situation financière stable. Il a rappelé que si le club avait pu survivre jusque-là, il le devait essentiellement à la vente – pour 26 millions en deux ans – de joueurs recrutés par la précédente équipe dirigeante (à laquelle il appartenait, dirigée par le tandem Marc Keller – Egon Gindorf).
« Il y a eu des discussions ouvertes. Je trouve sain que tout le monde s’exprime », désamorce un Philippe Ginestet visiblement soucieux de ne pas ajouter d’huile sur le feu.
Bref, on voit mal comment un repreneur voudrait investir de l’argent dans un club dont les résultats sportifs sont catastrophiques et où règne une guéguerre interne. De plus, le futur repreneur devrait racheter les actions de Philippe Ginestet estimé à 4 à 5 millions d’euros, mais aussi injecter quelques millions d’euros pour relancer la machine.
En attendant un possible repreneur sérieux, les supporters strasbourgeois espèrent une victoire vendredi face Vannes.
Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Allez une bonne petite blague ce soir
Allez Vannes

Allez Vannes


Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Mais qu'il part ce Ginetest, c'est lui qui fait que le RACING est mal au point.....Fredfred57 a écrit :Une Assemblée Générale très agitée !
Hier matin, s’est tenue l’assemblée générale de la Société Anonyme Sportive Professionnelle du Racing, on apprend dans le journal l’Alsace (de ce jour), que des virulentes attaques ont été faites au président Philippe Ginestet. En guise de réponse, ce dernier a répété sa détermination à vendre.
De mémoire de témoins – ceux qui, en leur qualité d’actionnaires, y ont assisté hier matin -, rarement assemblée générale de la SASP Racing avait été aussi agitée. L’AG, d’ordinaire expédiée en deux temps trois mouvements, a duré deux heures. Le thème principal : l’approbation des comptes 2008-2009 qui font apparaître un excédent de 533 000 euros, a été vite approuvé.
Philippe Ginestet a réaffirmé son désir de passer la main dès qu’un repreneur sortira le carnet de chèques. Le président du RCS a juste confirmé « avoir noué des contacts. Je ne peux rien dire de plus. Je souhaite que l’année de transition dans laquelle nous sommes engagés serve à l’évolution de l’actionnariat et qu’une nouvelle impulsion soit donnée ». Même si, d’après une rumeur difficilement vérifiable, des émissaires anglais auraient récemment visité les installations de la Meinau, le Racing peine à trouver preneur.
Hier, l’ex-président Jacky Kientz (1990-1992), porteur d’un dossier de reprise cet été, a reproché à l’investisseur immobilier sa volte face de dernière minute, alors que, dans son esprit, un accord semblait proche. L’actionnaire majoritaire a paré l’attaque : « Je t’avais demandé une garantie bancaire et le nom des investisseurs parties prenantes dans ton dossier. J’attends toujours. »
Membre du conseil d’administration, Nicolas Wiltberger s’est entouré de moins de précautions oratoires. « Tu as de la m***e dans les lunettes », a-t-il apostrophé J. Kientz.
De son côté, René Maechler, dirigeant historique (déjà à l’époque du titre en 1979), a stigmatisé le recrutement déficient des quatre dernières années. Il a pointé du doigt les connivences et dénoncé un organigramme contrôlé par la famille (le frère Pierre) et les amis (Jean-Luc Herzog, Pascal Camadini, Jean-Claude Thiry, Jacky Canosi) de Philippe Ginestet. « J’ai honte d’être encore au Racing », a-t-il lâché, ulcéré.
Toujours actionnaire ultra minoritaire (0,31 %) d’EuroRacing, mais exclu du cercle décisionnel, Pierre Schmidt, le charcutier alsacien, a apporté un bémol au satisfecit sur la situation financière stable. Il a rappelé que si le club avait pu survivre jusque-là, il le devait essentiellement à la vente – pour 26 millions en deux ans – de joueurs recrutés par la précédente équipe dirigeante (à laquelle il appartenait, dirigée par le tandem Marc Keller – Egon Gindorf).
« Il y a eu des discussions ouvertes. Je trouve sain que tout le monde s’exprime », désamorce un Philippe Ginestet visiblement soucieux de ne pas ajouter d’huile sur le feu.
Bref, on voit mal comment un repreneur voudrait investir de l’argent dans un club dont les résultats sportifs sont catastrophiques et où règne une guéguerre interne. De plus, le futur repreneur devrait racheter les actions de Philippe Ginestet estimé à 4 à 5 millions d’euros, mais aussi injecter quelques millions d’euros pour relancer la machine.
En attendant un possible repreneur sérieux, les supporters strasbourgeois espèrent une victoire vendredi face Vannes.