R.L. du 6/12: Baning a « du recul »

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Baning a « du recul »

Curiosité du recrutement messin, Albert Baning a connu ses premières minutes officielles sur le terrain. Retour sur une trajectoire originale, polluée par un corps capricieux mais menée avec le sourire.

L’entrée de l’artiste a enfin eu lieu. Elle fut à l’image du bonhomme et de son parcours : insolite. Pour sa première apparition officielle en grenat, Albert Baning devait jouer dix minutes contre le Paris FC ; il n’en a disputé que cinq vendredi dernier. « On ne voulait pas me laisser entrer parce que j’avais coupé mes chaussettes rouges. Le "strap" blanc, en dessous, n’était pas assorti… », confie-t-il sans fierté. « Pour l’arbitre, ce n’était pas esthétique », avait déjà expliqué Albert Cartier, le soir même, au moment de découvrir une nouvelle mode qui le laisse encore perplexe.

Albert Baning a donc commis une entorse à l’esthétique mais c’est un moindre mal dans une trajectoire foutraque, truffée de destinations exotiques et jalonnée de blessures chroniques. « Il n’a joué que onze matches sur les trois dernières saisons, résume André Marie, le médecin du FC Metz. C’est le résultat d’un état physique dégradé de longue date car il a souffert de pathologies multiples. »

Du haut de ses 27 ans, Albert Baning a mené une carrière de globe-trotter et rempli un carnet de santé épais comme le bottin. Sa feuille de route d’abord : il est né à Douala, a été formé en Chine, a transité par la Suisse (Aarau), la France (PSG, Sedan, Grenoble, Strasbourg) et Israël (Tel-Aviv) avant de se poser en Moselle. Morceaux choisis de ses morceaux meurtris ensuite : il a opéré une pubalgie tenace et un ménisque puis souffert, à Metz, des quadriceps et d’un décollement de l’aponévrose. « Pourtant, je n’étais pas un joueur fragile quand j’étais jeune... »

« Je relativise »
Dans son discours, point de sinistrose ni de résignation aujourd’hui. Heureux père de famille, Baning est aussi devenu un joueur philosophe. « J’ai du recul, dit-il. Je relativise, je me dis qu’il y a pire dans la vie. Si ça se trouve, j’en ai fini avec les blessures mais je ne peux pas être à l’intérieur de mon corps, ni décider ce qui va se passer. Alors je vis au jour le jour. J’essaie de profiter tous les matins de l’entraînement, des coéquipiers. J’espère que ça va en rester là. »

Ce garçon affable se départit rarement de son sourire. « J’ai deux enfants maintenant, précise-t-il encore. Quand tu rentres chez toi, tu dois leur montrer que tout va bien. » A l’entendre, rien n’allait vraiment mal d’ailleurs : « Je suis fier de mon parcours. J’ai toujours eu envie d’écrire mon nom quelque part. Demandez à mes anciens entraîneurs ou coéquipiers. Ils vous diront que j’ai bien fait mon travail, pas que j’ai une mentalité tordue. »

Albert Baning goûte finalement son nouveau défi messin avec une gourmandise intacte et la même envie de marquer son passage. « J’étais très heureux de jouer et j’ai hâte de recommencer, avoue-t-il. Cette saison, je suis passé au-dessus de l’aspect financier pour retrouver le plaisir du jeu. Je sais que j’ai plus besoin du club qu’il n’a besoin de moi mais je vais essayer de faire le maximum pour qu’il sache que je suis là. Et, si ça se passe bien, j’aimerais continuer l’aventure. » Elle n’a pas commencé au mieux, sur l’épisode des chaussettes, mais ses coéquipiers, a priori, ne lui en tiennent pas rigueur : « Ils ne m’ont pas trop chambré là-dessus, conclut l’intéressé, mais plutôt sur le carton jaune que j’ai pris en cinq minutes. » Comble de malchance, il ne le méritait pas.

Christian JOUGLEUX.

Les lauriers du sport

Carrasso fait rempart

Si le mois écoulé ne restera pas une référence dans le parcours du FC Metz en National (une victoire, deux nuls, une défaite),
le bilan aurait pu être plus négatif encore sans la qualité des prestations de Johann Carrasso. Ils sont loins les débuts uphoriques des Mosellans en championnat. Un temps où leur gardien se contentait d’un voire deux arrêts par rencontre tant son équipe était dominatrice.
Actuellement, Metz pioche mais son portier monte en régime. Il fut notamment décisif à Colmar, où il sauve le nul (0-0) au prix
d’un pénalty détourné, le premier de son ère grenat. Le garçon s’était aussi distingué à domicile, contre le Red Star, en écoeurant Sabin (1-1). Sans parler de son festival d’arrêts à Rouen. Tous les acteurs de cette défaite ont convenu du poids de
Carrasso dans ce résultat. Sans lui, les hommes d’Albert Cartier seraient repartis avec une correction autrement plus sévère (1-0).
L e FC Me tz s e fé l i c i t e aujourd’hui d’avoir attiré ce joueur qui offre une sécurité et un confort évidents à sa défense.
Dans une période où le club rencontre un rendement moindre, il est en effet appréciable de savoir que le gardien peut faire
rempart. Non content de briller sur les terrains, Carrasso a, de
surcroît, trouvé toute sa place dans le vestiaire grenat. Il est même le trait d’union avec Guido Milan, la recrue argentine
qui a trouvé un interprète occasionnel pour faciliter son intégration.
Prêté par Rennes, pour retrouver le jeu, Carrasso est déjà adopté par les supporters. Qui doivent prier pour le voir prolonger
son séjour à Metz.

Sa fiche
Etat civil : né le 7 mai 1988 à Avignon (24 ans). Club: FC Metz (prêté par Rennes). Poste: gardien de but. Sélections nationales: moins de 18 ans (2 sélections, 2006-2007), moins de 19 ans (4 sélections, 2007-2008), Espoirs (5 sélections, 2008-2010). Parcours: Montpellier (L2 de 2007 à 2009 puis L1 en 2009/2010), Rennes (L1, 2010/2011), Monaco (L2, 2011-2012),
Metz (National).

[Bel Jéthucine]

Baning a « du recul »

L’entrée de l’artiste a enfin eu lieu. Elle fut à l’image du bonhomme et de son parcours : insolite. Pour sa première apparition officielle en grenat, Albert Baning devait jouer dix minutes contre le Paris FC ; il n’en a disputé que cinq vendredi dernier. « On ne voulait pas me laisser entrer parce que j’avais coupé mes chaussettes rouges. Le "strap" blanc, en dessous, n’était pas assorti… », confie-t-il sans fierté. « Pour l’arbitre, ce n’était pas esthétique », avait déjà expliqué Albert Cartier, le soir même, au moment de découvrir une nouvelle mode qui le laisse encore perplexe.

Il a aussi des petits problèmes aux yeux, notre Albert : on joue en grenat par ici !

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L’entrée de l’artiste a enfin eu lieu. Elle fut à l’image du bonhomme et de son parcours : insolite. Pour sa première apparition officielle en grenat, Albert Baning devait jouer dix minutes contre le Paris FC ; il n’en a disputé que cinq vendredi dernier. « On ne voulait pas me laisser entrer parce que j’avais coupé mes chaussettes rouges. Le "strap" blanc, en dessous, n’était pas assorti… », confie-t-il sans fierté. « Pour l’arbitre, ce n’était pas esthétique », avait déjà expliqué Albert Cartier, le soir même, au moment de découvrir une nouvelle mode qui le laisse encore perplexe.

J'ai eu exactement la même remarque d'un arbitre récemment en match officiel.
J'avais un strap blanc sur des chaussettes rouges, et il m'a gentillement expliqué que normalement c'était interdit car le strap devait etre de la même couleur que les chaussettes, mais qu'il allait pas m'empecher de jouer pour si peu.
Après je comprend qu'en professionnel, l'arbitre soit plus pointilleux là-dessus.

Albert Baning goûte finalement son nouveau défi messin avec une gourmandise intacte et la même envie de marquer son passage. « J’étais très heureux de jouer et j’ai hâte de recommencer, avoue-t-il. Cette saison, je suis passé au-dessus de l’aspect financier pour retrouver le plaisir du jeu. Je sais que j’ai plus besoin du club qu’il n’a besoin de moi mais je vais essayer de faire le maximum pour qu’il sache que je suis là. Et, si ça se passe bien, j’aimerais continuer l’aventure. » Elle n’a pas commencé au mieux, sur l’épisode des chaussettes, mais ses coéquipiers, a priori, ne lui en tiennent pas rigueur : « Ils ne m’ont pas trop chambré là-dessus, conclut l’intéressé, mais plutôt sur le carton jaune que j’ai pris en cinq minutes. » Comble de malchance, il ne le méritait pas.

Christian JOUGLEUX.

Ca a vraiment l'air d'être un gars bien, avec une bonne mentalité.
J'aime cette phrase ou il dit avoir conscience que lui a plus besoin du club que de l'inverse, mais qu'il va tout faire pour que son passage ne soit pas anonyme.
Si certains jeunes comme Croizet pouvaient avoir conscience de cela et de la chance qu'ils ont d'être pro, et que ça a eux de prouver au club qu'il a eu raison de leur faire confiance, et que c'est eux qui sont redevable envers le club, plutôt que de critiquer sur les réseaux sociaux à la moindre non-titularisation, ça les aiderait très certainement s'ils veulent avoir une carrière pro.
Car quand ton club formateur te fait signer ton premier contrat pro, tu dois vraiment lui prouver qu'il a eu raison de le faire, et pas menacer de se barrer au bout d'un mois parce que tu joues pas.

En tout cas pour en revenir à Banning ses 5 premières minutes sous nos couleurs contre Paris FC m'ont bien plu, notamment sa magnifique détente (non fautive) ou il surclasse le gardien, et si son corps tient il pourrait devenir un joueur interessant pour nous, notamment sur coup de pied arrêté, car on dirait qu'il a le profil pour être notre bon joueur de tête capable de débloquer un match sur CPA.
Bref un bon gars qui ne mérite pas les commentaires méchants laissés par certains ici, juste parce qu'il est fragile.

[Palinodie]

R.L. du 7/12:

Va voir dans la page des courses hippiques et fonce au PMU...

[DCD]

R.L. du 7/12:

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[hobbyone57]

Y'avait une chouette série la dessus !

[rf57]

R.L. du 7/12:

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fluttam c est pas le we ce soir?
trop pressé de poster pour vous servir!

[Palinodie]

Y'avait une chouette série la dessus !

La série est inspirée du film américain de René Clair "It Happened Tomorrow" (en français C'est arrivé demain), réalisé en 1944.
Chouette film, qui m'a inspiré la réplique plus avant, puisque à un moment donné, le héros se rend sur un hippodrome.
On doit pouvoir facilement le trouver en DVD, joue dans ce film Linda Darnell, un des destins les plus tragiques d'Hollywood : fille superbe, recrutée très jeune, elle a connu la gloire, de nombreuses amours, puis l'alcoolisme, la déchéance et une mort atroce, brulée vive, alors qu'elle avait la phobie du feu.

[seth57950]

C'est un gars BIEN ! Il n'a jamais caché ses problèmes de santé avant de signer dixit DD. Pourtant sur d'autres Topic certains ne se sont pas privé pour lui manquer énormement de respect alors que lui respecte le club en étant serieux aux entrainement et disponible en tribune avec les enfants lorsqu'il était bléssé.

[Asurian57]

Tout comme Bourgeois d'ailleurs.... Si ces joueurs ont une mauvaise passe, on ne peut pas les blâmer (surtout si c'est au niveau de la santé). Cela reviendra quoiqu'il arrive et ils on encore tellement à montrer. Soyons un peu derrière eux quand même, c'est le minimum qu'un supporters peut faire derrière les joueur de son club....