[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Championnats français et étrangers, compétitions internationales, coupes d'Europe: tout le foot ailleurs!
Séb

DNA du 01/11/2009 : L'état d'urgence

Messagepar Séb » 01 nov. 2009, 08:18

Au tiers du championnat, le Racing porte le bonnet d'âne en Ligue 2. Dans le sillage de sa défaite à Metz, il est en quête de solutions intelligentes pour arranger sa situation. Selon son entraîneur, le recrutement d'un attaquant allégerait sa peine.

Image
Habib Bellaïd (à l'arrière plan) a perdu le combat mené face au FC Metz de Papiss Cissé, vendredi : le défenseur veut tourner ses attentions vers le match programmé face à Istres. (Photo DNA - Cédric Joubert)

Comme d'habitude, le Racing a perdu. Comme souvent, il n'a pas nécessairement démérité. Comme toujours depuis le 21 août, il est relégable. Les hommes de Janin sont derniers. Il y a une unanimité pour souligner aujourd'hui que ce n'est pas un hasard.
Hier matin, à l'occasion du décrassage, l'entraîneur strasbourgeois et quatre cadres de l'équipe se sont dit tout ça. Ils ont échangé leurs pensées sur un groupe retombé gravement malade après l'illusion d'une embellie de quatre matches (trois nuls, une victoire).

Candidat à la montée,
le Racing affiche
le visage d'un
candidat au maintien


« Vendredi dernier, à Brest, on avait fait un gros match pour décrocher un nul et, une semaine plus tard, tout s'est écroulé », constate Habib Bellaïd, convoqué à la discussion en même temps que Rodrigo, Pelé et Lacour. « Le prochain match contre Istres, c'est l'état d'urgence fois deux, a anticipé le défenseur central comme pour vite basculer sur la fin du cauchemar qui n'a pas de raison. Mais quand tu n'as pas de victoire, tu n'as pas la banane pour travailler. »
Des idées noires plein la tête, le Racing ne sait plus vraiment à quel saint se vouer. Annoncé candidat à la remontée, avec toutes ses forces en présence ou presque sur la pelouse ces jours derniers, il affiche piteusement le visage d'un médiocre candidat au maintien.
Dans les rangs strasbourgeois, on regarde la situation messine avec envie. Avec quatre victoires en cinq matches, les Grenats ont chaussé leurs bottes de sept lieues pour trouver une place qui correspond à leurs moyens. Les ciel et blanc en sont à des années lumières.
Vendredi, face à Istres, ils seront simplement en quête de leur deuxième succès. Et l'entraîneur, Pascal Janin, se fait du souci : « J'ai eu envie d'avoir un retour du terrain. Et on fait à peu près tous le même constat. On a marqué que deux buts en cinq matches et on n'a même pas les occasions de marquer. Pour être plus compétitif, il faut que l'on soit moins dépendant d'un seul homme. Quand on n'a pas Fauvergue, on ne fait pas peur à l'adversaire. »
On remarquera néanmoins que le joueur prêté par Lille était sur la pelouse de la Meinau, mardi, face à Tours. Et la production strasbourgeoise s'est révélée tout aussi calamiteuse. A Saint-Symphorien, Zlatan Ibrahimovic aurait pu être à la pointe du Racing que cela n'aurait pas changé grand-chose à l'affaire.

« Je ne cherche pas
à me sauver,
je dis ça pour
le bien de l'équipe »


Il reste que le staff technique strasbourgeois fait ses comptes. Malgré la réussite de Gueye (6 buts), malgré la bonne intégration de Fauvergue (4 buts), le groupe est en manque d'arguments offensifs. James Fanchone, Kandia Traoré et Renaud Cohade ont pesé trente buts dans l'escarcelle alsacienne la saison passée.
« Je ne cherche pas à me sauver, je dis ça pour le bien de l'équipe, explique Janin. Je demande des renforts. Vous me parlez d'un éventuel trou budgétaire, mais je crois qu'il le serait encore plus si le Racing continuait en National. » Une réunion entre toutes les composantes du club est programmée.
Et quelques voix devraient soutenir la position du coach. « On s'aperçoit qu'il y a des blessés, souligne Pascal Camadini, le coordinateur sportif. Mais on voit aussi que l'on manque de vitesse et de percussion. On fera tout pour satisfaire Pascal (ndlr : Janin). Il y a une réflexion qui est menée tout au long de la saison. »
En même temps qu'un enchaînement de victoires qui lui permettrait de voguer en des eaux moins troubles, le Racing est donc en chasse de l'oiseau rare. « Il y a des joueurs, pour la plupart en Ligue 1, qui peuvent faire l'affaire, détaille Janin. Le joker doit être généreux, avoir de la vitesse, être technique. Rejoindre le dernier de L 2, ce n'est pas sûr que cela fasse envie. Sous la forme de prêt, cela paraît jouable. Et le joueur pourrait en tirer bénéfice. »
Il ne s'agit néanmoins pas d'y voir le remède à tous les maux. Une hirondelle n'a jamais fait le printemps. Si elle pouvait permettre de ne pas définitivement sombrer dans un long hiver...

François Namur

Avatar de l’utilisateur
champ d'or
Messages : 20312
Inscription : 28 août 2009, 09:03
Localisation : sud de Colmar

Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar champ d'or » 01 nov. 2009, 15:23

Ils m'ont fait de la peine vendredi soir...

Et que les journalistes locaux accréditent 3 étoiles à Pelé qui a multiplié les placages montrent que même les observateurs ne sont plus habitués à voir du foot en Alsace.

Le National leur tend les bras pour l'instant et si le maintien se joue à 43 points comme en juin dernier, ils ne sont pas sortis de l'auberge (34 points à prendre en 26 matchs soit le double du rythme actuel)

Séb

DNA du 02/11/2009 : « On peut tomber plus bas »

Messagepar Séb » 02 nov. 2009, 09:03

Stéphane Cassard, le joueur le plus expérimenté du groupe de Pascal Janin, ne cache pas son inquiétude. Dernière, son équipe est à sa place et doit se préparer à vivre une saison bien compliquée, selon le gardien.

Image
Stéphane Cassard a été l'un des Strasbourgeois les plus en vue à Metz : sa bonne production a été une nouvelle fois vaine. (Photo DNA - Cédric Joubert)

Quand Stéphane Cassard a disputé son premier match en L1, Magaye Gueye se nourrissait encore de petits pots. En même temps qu'il a disputé son 179e match de championnat sous le maillot strasbourgeois, le gardien a dû s'avouer vaincu sur une sompteuse frappe de Pied, vendredi à Metz.
Le portier qui fêtera ses 37 ans dans quelques jours n'a pas grand-chose à se reprocher dans la gabegie qui marque le Racing depuis le début de saison. Avec 450 matches en Ligue 1 et Ligue 2, du côté de Sochaux, Le Havre, Montpellier, Créteil, Troyes et donc en Alsace, il peut exprimer un avis éclairé sur la situation de l'équipe strasbourgeoise. Son verdict est sans concession.


- La défaite enregistrée à Metz fait replonger le Racing à la dernière place de Ligue 2. Quel est votre regard sur la dernière semaine, catastrophique pour votre équipe avec un enchaînement de deux défaites ?

- On espérait encore prendre le bon wagon il y a huit jours, après le nul décroché à Brest (1-1). On avait réussi une bonne série (trois nuls, un victoire, ndlr). Et quelques jours après, on s'aperçoit qu'il nous manque beaucoup de choses pour pouvoir rivaliser plus haut dans ce championnat. On a affronté deux équipes bien équilibrées avec Tours et Metz. Et on a été incapable de les bousculer et de se créer des occasions. On espérait recoller. On ne pourra pas le faire de sitôt. On va définitivement jouer le maintien cette saison.

- Comment le Racing en est-il arrivé là ?

- Les matches tiennent à pas grand-chose. Et là, on est dans la spirale. Il y a de nombreux éléments qui ne sont pas en notre faveur, des absences, des petits détails qui font des grandes différences. On a l'impression qu'on ne va pas y arriver. Mais on est là pour se battre et décrocher le maintien. On doit jouer comme une équipe qui doit jouer le maintien.

« Les matches amicaux
n'ont absolument
servi à rien »


- Quelles sont les raisons objectives de ne pas désespérer ?

- Il est clair que l'on doit faire mieux, notamment dans l'impact physique. Mais sur un match comme celui perdu à Metz, on n'a jamais lâché, on a essayé avec les armes du moment. On était simplement trop limité. Notre rôle est de s'appuyer sur les choses positives. Contre Tours, chacun a essayé de faire son truc dans son coin et ça ne donne rien. On a échoué mentalement. Vendredi, à Saint-Symphorien, on s'est battu.

- Quelles sont les solutions que vous envisagez en tant qu'ancien ayant déjà vécu des situations compliquées dans sa carrière ?

- Il y a déjà une prise de conscience indispensable. Quand on joue le maintien, on ne regarde pas au-delà du prochain match. Il n'est pas question de se projeter. On est en danger.
On parle ensuite d'un joueur supplémentaire. Il ferait peut-être du bien, mais je vois aussi qu'il y a de bons joueurs dans le groupe. Le problème c'est qu'ils n'évoluent pas à leur meilleur niveau en même temps. On sent que le collectif est très fragile.

- A quoi est-ce dû ?

- On ne va pas revenir dessus tout au long de la saison, mais on sait que pour préparer un groupe, il faut du temps. Nous nous sommes préparés pendant le championnat puisque la préparation d'avant-saison, et surtout les matches amicaux n'ont absolument servi à rien. Et, si tu te prépares pendant la compétition, tu es sous pression et tu peux rapidement tomber dans le moins bien. Le championnat est très homogène. Les matches basculent sur des détails. Et, quand tu pars avec ce désavantage, tu es d'autant plus en danger. Tours nous l'a encore démontré récemment.

« Ce n'est pas ce qu'on voulait
au départ, mais
c'est comme ça »


- Dans le jeu, quelles orientations vous semble-t-il essentiel d'avoir en tête pour s'en sortir ?

- Le but, c'est d'être tous bons en même temps. Il y a de la qualité dans le groupe, mais il faut, je le répète, une prise de conscience. On doit trouver ensemble la solution. Ça ne viendra pas tout seul. A Angers, à Caen, face à Vannes, on a eu des résultats parce qu'on a bataillé. On a beau jouer pour Strasbourg, avoir un groupe avec des bons joueurs, on est désormais là pour jouer le maintien. Ce n'est pas ce qu'on voulait au départ, mais c'est comme ça. Il ne faut plus attendre. Parce que contrairement à ce que j'entends, on peut toujours tomber plus bas. Là, en l'occurrence, c'est en National.

Propos recueillis par François Namur

Séb

Bah suspendu

Messagepar Séb » 02 nov. 2009, 09:06

Après un dimanche passé à digérer leur dernière place au classement, les protégés de Pascal Janin reprennent le chemin de l'entraînement ce matin. Mamadou Bah ne sera pas de la partie vendredi, face à Istres.
Le décrassage, samedi, a été mis à profit essentiellement pour discuter, son lendemain probablement à tenter de se changer les idées. Le Racing est dernier et ses acteurs ont eu droit à un dimanche de relâche, comme d'habitude. La semaine de travail débute ce matin avec une séance au programme. Dans la perspective du match essentiel disputé face à Istres, premier non relégable avec quatre points d'avance, Pascal Janin devrait pouvoir compter sur Nicolas Fauvergue, remis de sa grastro-entérite. Il devra néanmoins se passer de Mamadou Bah. Le Guinéen est suspendu un match après une accumulation de cartons jaunes. De son côté, Istres fera sans Gary Coulibaly pour la même raison. Il a déjà manqué deux matches pour cette raison. Sinon, le défenseur est systématiquement titularisé.

Avatar de l’utilisateur
Fredfred57
Messages : 2410
Inscription : 27 août 2009, 11:59
Localisation : Terville
Contact :

Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Fredfred57 » 04 nov. 2009, 16:22

JANIN toujours pas remercié...

Séb

DNA du 04/11/2009 : 2016, c'est demain

Messagepar Séb » 04 nov. 2009, 18:51

Dans une semaine, la Fédération Française de Football désignera les douze villes retenues pour accueillir l'éventuelle organisation de l'Euro 2016. Strasbourg n'est pas sure de perdre.

Le Racing est moribond, mais le foot strasbourgeois est susceptible de reverdir à la faveur d'un rendez-vous international. L'Euro 2016, c'est peut-être une perspective lointaine. Ça l'est toujours moins que le souvenir des derniers événements d'envergure organisés à la Meinau.
Depuis 1984, quand Allemands et Danois s'en étaient donné à coeur joie pour animer les rues de la capitale européenne, le foot a été décliné une fois sur un mode majeur, le 11 mai 1988, avec la finale de la coupe des coupes entre Malines et l'Ajax Amsterdam, le plus souvent avec de récurrentes larmes dans les yeux et des regrets à la pelle.

Refermer la parenthèse

Le plus sensible est lié au Mondial 1998, organisé en France, mais loin de l'Alsace. Strasbourg a visiblement le désir de refermer dès que possible une parenthèse de plus de vingt ans. La Meinau apparaît en bonne position dans les projets élaborés aux six coins de l'Hexagone pour accueillir l'Euro 2016.
En dépit du contretemps majeur de l'EuroStadium et de la catastrophique situation sportive de son club-phare, la rénovation d'un stade reconstruit pour l'Euro 1984 permettra de regoûter au foot de haut niveau par ici.
Avec la présence des suiveurs de quelques-unes des 24 nations qualifiées pour l'épreuve continentale, c'est l'assurance d'une existence sur la carte du sport. C'est la garantie que, demain ou après-demain, ne sera pas uniquement triste.

Verdict dans une semaine

Sans nourrir des angoisses démesurées, puisque les rumeurs bruissantes sont favorables à sa ville, le Strasbourgeois et ses voisins peuvent atteindre avec impatience le verdict rendu, dans une semaine, à la FFF.
Ils auront l'occasion de s'affranchir de la maxime qui fait mal ces temps-ci dans le plus populaire des sports : le foot est un jeu qui se joue à onze contre onze et à la fin Strasbourg perd.

Séb

La victoire du plan B

Messagepar Séb » 04 nov. 2009, 18:52

Lancé avec le projet d'EuroStadium, Strasbourg doit convaincre avec un projet de rénovation de la Meinau.

Sur la ligne de départ, il n'y avait pas lieu de faire les fiers. En visite à Strasbourg comme dans toutes les villes candidates à l'accueil de l'Euro 2016, Jean-Pierre Escalettes et Frédéric Thiriez s'étaient enthousiasmé devant le dossier alsacien, articulé autour de l'EuroStadium. Le problème, c'est que le duo s'enflammait à chacune de ses sorties dans la même veine.
La présence de Jacques Bigot, le président de la CUS, et de Roland Ries, le maire de Strasbourg, avait néanmoins été appréciée. Au final, l'échec du projet porté par le groupe Hammerson et le président du Racing, Philippe Ginestet, n'a pas porté préjudice à la candidature strasbourgeoise.

Le basculement de l'été

« Nous ne souhaitons pas être pris au dépourvu », indiquait Roland Ries, dès le 19 juin. Le 6 juillet, en Conseil municipal, l'élu confirmait la tendance encore précisée à la fin du mois d'août, avec un investissement envisagé de 160 millions d'euros, pour reconstruire, sur site, en respectant les normes UEFA.
C'est comme si l'équipe politique aux affaires chassait les démons de 1998, quand la municipalité avait refusé d'envisager des matches du Mondial en Alsace. Aujourd'hui, l'exécutif se refuse à passer à côté d'un événement qui « a un enjeu économique important et dont l'attractivité de Strasbourg dépend », comme le note Jacques Bigot.
C'est aussi comme si la capitale européenne devait renouer avec le foot de haut niveau par le biais d'une compétition... européenne. A quelques hectomètres de la frontière allemande, alors que les nouvelles phases du chantier TGV devraient confirmer sa place au coeur du vieux continent, Strasbourg faisait grise mine à travers son stade. L'échéance 2016 est susceptible de lui redonner le sourire.

Séb

Les candidats en lice

Messagepar Séb » 04 nov. 2009, 18:54

Bordeaux

Nouveau stade en projet de 45 000 places
Financement de 200 millions d'euros pour moitié pris en charge par le club
Livraison prévue en 2014
Pour: seul stade de la façade Atlantique
Contre: projet qui n'en est qu'aux balbutiements

Lens

Rénovation du stade Bollaert pour une jauge de 44 000 places
Financement de 100 millions d'euros pour moitié pris en charge par le club
Livraison prévue en 2014
Pour: la ferveur populaire
Contre: la proximité lilloise

Lille

Nouveau stade de 50 000 places dont le terrain est en préparation
Financement de 300 millions d'euros dans le cadre d'un accord public-privé
Livraison prévue en 2012
Pour : un nouveau stade dans une position géographique avantageuse
Contre : aucun

Lyon

Nouveau stade en projet de 60 000 places
Financement de 400 millions d'euros complètement privé
Livraison prévue en 2013
Pour: un nouveau stade dans la 2e ville de France
Contre: les difficultés du processus en cours

Marseille

Rénovation du stade Vélodrome pour atteindre une jauge de 65 000 places
Financement de 160 millions d'euros dans le cadre d'un accord public-privé
Livraison prévue en 2014
Pour: un stade et un club incontournables dans le sud de la France
Contre: de nombreux projets de rénovation qui n'ont pas abouti

Metz

Rénovation du stade Saint-Symphorien pour atteindre une jauge de 36 000 places
Financement de 30 millions d'euros complètement privé
Livraison prévue en 2014
Pour: projet raisonnable
Contre: la proximité nancéienne et strasbourgeoise

Montpellier

Rénovation du stade de la Mosson pour atteindre une jauge de 32 000 places
Financement non estimé
Livraison non définie
Pour: la volonté du maire
Contre: un projet très flou

Nancy

Rénovation du stade Marcel-Picot pour atteindre une jauge de 35 000 places
Financement de 70 millions d'euros pris en charge par le club
Pour: un projet ambitieux dans la ville de Platini, président de l'UEFA
Contre: la concurrence de Metz et Strasbourg

Séb

Repères

Messagepar Séb » 04 nov. 2009, 18:55

Nanterre

Nouveau stade en projet de 40 000 places
Financement de 200 millions d'euros complètement privé
Livraison prévue en 2014
Pour : un projet novateur et privé
Contre : le projet n'en est qu'à ses balbutiements et la proximité du Parc des Princes et du Stade de France

Nice

Construction d'un nouveau stade de 35 000 places
Financement de 100 millions d'euros dont l'origine n'a pas encore été définie
Pour : la volonté du maire Estrosi
Contre : les échecs précédents pour la construction d'un nouveau stade à Nice

Paris

Rénovation du Parc des Princes pour atteindre une jauge de 45 000 places
Financement de 90 millions d'euros dans le cadre d'un partenariat public-privé
Livraison prévue en 2014
Pour : le Parc, temple du foot parisien, est de tous les grands événements foot en France
Contre : les problèmes de sécurité dans un espace urbain sensible


Rennes


Rénovation du Stade de la Route de Lorient pour atteindre une jauge de 33 000 places
Financement de 35 millions d'euros dans le cadre d'un partenariat public-privé
Pour : la situation géographique dans un ouest désertifié
Contre : le financement incertain

Saint-Denis

Modernisation d'un stade de 80 000 places construit pour la Coupe du monde
Financement de 100 millions d'euros assuré par le Consortium Stade de France
Livraison prévue en 2014
Pour : le plus grand stade de l'Hexagone
Contre : aucun


Saint-Étienne


Rénovation du stade Geoffroy-Guichard pour atteindre une jauge de 41 000 places
Financement de 70 millions d'euros par les collectivités publiques
Livraison prévue en 2014
Pour : une présence systématique sur les grands événements et la ferveur stéphanoise
Contre : le flou dans les différents projets mis en oeuvre

Strasbourg

Rénovation du stade de la Meinau pour atteindre une jauge de 36 000 places
Financement de 160 millions d'euros dans le cadre d'un partenariat public-privé
Livraison prévue en 2014
Pour : le statut de capitale européenne
Contre : la situation d'un club morribond

Toulouse

Rénovation du Stadium pour une jauge de 42 000 places
Financement de 50 millions d'euros dans le cadre d'un partenariat public-privé
Livraison prévue en 2014
Pour : un projet raisonnable
Contre : la proximité de Bordeaux

Séb

Le précédent '84

Messagepar Séb » 04 nov. 2009, 18:55

Strasbourg n'a pas accueilli un événement majeur depuis 25 ans. Deux rencontres s'étaient déroulées à la Meinau dans le cadre de l'Euro 84.
Autre temps. Autres moeurs. L'Euro 1984, disputé dans l'Hexagone, a permis à l'équipe de France d'inscrire la première ligne à son palmarès. Pendant deux semaines, sept stades ont accueilli la quinzaine de matches au programme.
Strasbourg avait pleinement participé à la fête puisque la Meinau a servi de théâtre à deux rencontres Portugal - RFA du 14 juin (0-0) et au Danemark - Belgique du 19 (3-2). Les affluences enregistrées à cette occasion laissent rêveur. Dans le dernier cas, 47 950 spectateurs ont assisté au premier match, quand 36 911 ont suivi le second.
On était encore à l'ère précédent la catastrophe du Heysel, sa trentaine de morts lors de Juventus - Liverpool et les exigences en matière de sécurité radicalement revues à la hausse qui s'en sont suivi. On peut d'ailleurs noter qu'avec sa contenance de 54 550 spectateurs, la Meinau se situait à la deuxième place dans la hiérarchie, seulement devancée par le Vélodrome.
D'ailleurs, le Parc des Princes, qui a accueilli la finale victorieuse face à l'Espagne, présentait une jauge maximale de 48 000 places, soit le plus faible des stades retenus. Outre Strasbourg, Marseille et Paris, quatre villes ont accueilli la 7e édition du championnat d'Europe, qui a réuni huit nations au total : Lens, Nantes, Lyon et St-Étienne.
Depuis, l'enceinte strasbourgeoise n'a guère eu le loisir de vibrer pour des événements sportifs d'envergure internationale. On relèvera néanmoins l'organisation de la finale de la coupe des vainqueurs de coupe, entre Malines et l'Ajax Amsterdam, le 11 mai 1988, et France - Australie, test match de rugby, le 4 novembre 1989. Aujourd'hui, entre la réduction de la contenance et l'impossibilité de vendre certaines places on estime entre 27 et 28 000 le nombre de places à la Meinau.


Revenir à « Planète Foot »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 111 invités