Nouvelle et sans doute dernière proposition de reprise formulée à Henri Legarda.
C'est la dernière proposition de Claude Hervé et des investisseurs prêts à reprendre Le Mans FC. Une réponse est attendue mardi.
Une contre-proposition a été faite au président, Henri Legarda, par les futurs repreneurs du Mans FC après la fin de non-recevoir de mercredi. Claude Hervé et les investisseurs sont finalement prêts à rembourser une partie de l'investissement réalisé par Henri Legarda dans le club. Cet argent lui serait rendu en cas de remontée en Ligue 1 du Mans FC, autrement dit, pas tout de suite.
Henri Legarda a jusqu'à mardi soir ou mercredi matin au plus tard pour donner sa réponse. Les repreneurs n'iront sans doute pas plus loin. Ils estiment avoir déjà fait beaucoup d'efforts : le paiement de match face à Tours et les salaires de février. Par ailleurs, l'audit des comptes se poursuit. Les repreneurs ont beaucoup de mal à évaluer le montant de la dette à la fin de la saison, au 30 juin. Elle pourrait se situer entre 8,5 et 10 millions d'euros.
Parallèlement, les investisseurs continuent à travailler à la construction du plan de reprise, en essayant de mobiliser tous les partenaires possibles, y compris la ville du Mans. Ils sont également prêts à faire un geste pour que le futur président soit issu du Conseil d'Administration existant. Ce nouveau président travaillerait aux côtés d'un conseil de surveillance et d'un directoire pour maitriser d'avantage la gestion et les finances.
Si toutes ces conditions sont acceptées, la semaine prochaine, par Henri Legarda, les repreneurs demanderont un échelonnement du paiement de l'indemnité due au club de Bamako où a été formé Keita.
Dernière précision, à l'issue de l'audience d'Henri Legarda ce jeudi, la DNCG n'a pas accordé de sursis au Mans FC. Le gendarme financier du foot a simplement mis sa décision en délibéré.
http://www.francebleu.fr/infos/nouvelle ... rda-461868
LE MANS FC : le feuilleton ...
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Re: LE MANS FC risque le dépôt de bilan !
On apprend surtout que ce n'est pas un "sursis" mais un "délibéré" ce qui n'est pas du tout la même chose. Peut être un retrait de point à l'issu de cette délibération?sepi1975 a écrit :
Dernière précision, à l'issue de l'audience d'Henri Legarda ce jeudi, la DNCG n'a pas accordé de sursis au Mans FC. Le gendarme financier du foot a simplement mis sa décision en délibéré.
http://www.francebleu.fr/infos/nouvelle ... rda-461868
à suivre...
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Re: LE MANS FC risque le dépôt de bilan !
J'espère qu'il va être en défaveur du club
- Billou Grenat
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Re: LE MANS FC risque le dépôt de bilan !
Moi aussi, mais avec Legarda tout est possible même l'impossible, on l'a déjà constaté à nos dépens l'été dernier !quickos a écrit :J'espère qu'il va être en défaveur du club

Peut-être qu'après le délibéré on va leur rajouter des points pour qu'ils sauvent leur peau en L2 à cause de leur stade flambant neuf, toussa, toussa ... :siffle:
- geo alambic
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Re: LE MANS FC risque le dépôt de bilan !
Attention attention, après le 50-50 et le vote du public, il lui reste le coup de fil à un ami. 

- Fred
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Re: LE MANS FC risque le dépôt de bilan !
Michel Moulin.
Le Mans FC. Michel Moulin : « Comment peut-on salir l’image de Claude Hervé ? »

Depuis que Michel Moulin a été écarté du dossier LeMans FC, l’homme d’affaires parisien est resté muet. Mais la mise au point d’Henri Legarda mettant en doute la parole de Claude Hervé a fait sortir de ses gonds, celui qui s’était positionné pour reprendre le club sarthois.
« C’est ubuesque. On se doit d’être tous derrière l’actuel dossier, moi le premier. Que l’on ait eu des doutes sur mes contacts, que mon image ait été salie, soit, mais que l’on retrouve la même méthode, les mêmes qualificatifs pour Claude Hervé, un personnage respectable que j’ai rencontré lors d’une récente réunion, là, la crédibilité d’Henri Legarda ne tient plus ».
Avec le recul et l’annonce d’un déficit bien plus conséquent que 7,5 M€, Michel Moulin se dit « heureux de ne pas s’être engagé. Vous comprenez mieux pourquoi je voulais un audit. Je n’ai jamais cru à son chiffre. À ce niveau d’endettement (au moins 10 à 12 M€), par contre j’étais mort ».
http://www.lemainelibre.fr/actualite/le ... 2013-56240
Le Mans FC. Michel Moulin : « Comment peut-on salir l’image de Claude Hervé ? »

Depuis que Michel Moulin a été écarté du dossier LeMans FC, l’homme d’affaires parisien est resté muet. Mais la mise au point d’Henri Legarda mettant en doute la parole de Claude Hervé a fait sortir de ses gonds, celui qui s’était positionné pour reprendre le club sarthois.
« C’est ubuesque. On se doit d’être tous derrière l’actuel dossier, moi le premier. Que l’on ait eu des doutes sur mes contacts, que mon image ait été salie, soit, mais que l’on retrouve la même méthode, les mêmes qualificatifs pour Claude Hervé, un personnage respectable que j’ai rencontré lors d’une récente réunion, là, la crédibilité d’Henri Legarda ne tient plus ».
Avec le recul et l’annonce d’un déficit bien plus conséquent que 7,5 M€, Michel Moulin se dit « heureux de ne pas s’être engagé. Vous comprenez mieux pourquoi je voulais un audit. Je n’ai jamais cru à son chiffre. À ce niveau d’endettement (au moins 10 à 12 M€), par contre j’étais mort ».
http://www.lemainelibre.fr/actualite/le ... 2013-56240
- DCD
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Re: LE MANS FC risque le dépôt de bilan !
12 millions d'€ d'endettement dorénavant ?
Bien joué la FFF

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- geo alambic
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Re: LE MANS FC risque le dépôt de bilan !
La valse des millions.
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Re: LE MANS FC risque le dépôt de bilan !
c'est les pauvres contribuables Manceaux qui vont être heureux...
source: http://debats-sports.com/la-deliquescen ... lic-prive/
Convoqué devant la DNCG ce jeudi, Henri Legarda a obtenu un sursis de huit jours supplémentaires pour trouver une solution aux problèmes financiers du club.
Si l’avenir du Mans en Ligue 2 est incertain tant sur le plan sportif qu’administratif, la débâcle financière qui affecte le club risque de se traduire par une envolée des impôts locaux à la charge du contribuable manceau. Non pas que ces derniers soient destinés à sauver ou à renflouer le club mais, à rembourser la multinationale du BTP, Vinci, constructeur et exploitant de la MMArena. Retour sur un partenariat public privé qui s’il n’était pas légal ressemblerait fort à un braquage.
Seul candidat à l’appel d’offre, le groupe Vinci, signe en 2008 un contrat de concession et d’exploitation pour 35 ans de l’enceinte inaugurée en grande pompe le 29 janvier 2011, sous l’égide du PPP (Partenariat Public Privé). La belle histoire fut de courte durée. En proies à des difficultés financières, le club cède ses meilleurs joueurs aux plus offrant et perd en compétitivité sportive ce qu’il gagne en économies. Sans pour autant revenir à l’équilibre. De telle sorte, que la DNCG avait décidé au cours de l’été dernier de rétrograder administrativement le club sarthois.
Seul, un plan de sauvetage de dernière minute avait permis au club d’éviter une relégation administrative en National. Au grand désarroi de Metz. Depuis le gouffre s’est creusé dans le déficit du club manceau. Le « trou » est passé de 3 à 4 millions d’euros en juillet dernier à pas moins de 7,5 millions d’euros à ce jour.
Cette situation a conduit, le président du club, Henri Legarda à se tourner vers la municipalité pour trouver des fonds. Une collectivité qui a déjà consenti des efforts financiers substantiels dans le club et ses infrastructures.
Vinci s’exonère de l’aléa sportif
La Mairie a déboursé pas moins de 31,48 millions d’euros sur les 104 millions d’euros qu’a coûté la nouvelle enceinte de 25 064 places, au lieu des 35 millions annoncés lors de la première estimation réalisée en 2002. Les Conseils Général et Régional ne sont pas en reste, puisqu’ils ont contribué à hauteur de 8,76 millions d’euros chacun au financement du stade. Des dépenses colossales pour un club qui n’a jusqu’alors évolué que durant 6 années en première division.
La contribution des collectivités ne s’arrête toutefois pas là. Elles doivent s’acquitter d’une contribution forfaitaire annuelle de 1,332 million d’euros, dont 1,032 million pour la seule municipalité mancelle.
Le contrat de Naming conclu par les collectivités et l’assureur MMA afin que la nouvelle enceinte reprenne son appellation, prévoyait la participation de l’assureur aux frais de construction du stade à hauteur de 3 millions d’euros en sus d’une indemnité annuelle d’un million d’euro sur 10 ans.
Le club verse à Vinci un loyer annuel de 700 000 euros (substantiellement réduit depuis) ainsi que 15% des recettes de billetteries pour utiliser la MMArena.
Par ailleurs, et comme le rentier éprouve la plus grande aversion pour le risque, Vinci a fait intégrer dans le Partenariat Public Privé une clause « d’aléa sportif » contraignant la municipalité à verser au concessionnaire une indemnité forfaitaire si le club n’évolue pas en Ligue 1. Cette indemnité était fixée à 340 000 euros lors de la première saison puis à 450 000 euros pour les suivantes.
Cette aversion pour le risque a conduit Vinci à aller plus loin encore dans les garanties publiques de ses intérêts privés. En effet, le contrat de concession prévoit que dans l’éventualité où le club serait relégué en National, le groupe de BTP peut résilier, dans un délai de 6 mois, la convention de concession et ainsi exiger une compensation qui s’élèvera à plusieurs dizaines de millions d’euros…à la charge du contribuable manceau.
Face à la menace d’une relégation administrative, la municipalité s’est résolue à acheter, en février dernier, le centre d’entraînement du club, son siège et divers bien immobiliers pour la somme de 2 millions d’euros afin de réduire d’autant le déficit du club. Un site construit en 2008 sur des terrains…municipaux. Le Mans FC restera locataire en échange du versement d’un loyer annuel de 180 000 euros. Autant dire qu’il s’agit d’une mesure déguisée de soutien au club toujours aux mains d’Henri Legarda.
La municipalité mancelle est prise dans un piège duquel elle ne peut plus s’extirper. Face à la possibilité offerte à Vinci de l’indemniser en cas de descente du club en national, la collectivité est contrainte de venir en aide à un club de football incapable de verser les salaires démentiels de ses salariés éphémères. Sans la garantie que ces derniers n’arrachent sportivement le maintien tant espéré.
Déjà en juillet 2012, le maire du Mans, avouait son impuissance.
Nous sommes intervenus dans la réalisation du stade à leur demande. Nous réclamons un jugement d’équité. La décision aura une valeur symbolique sur le lien de confiance entre les fédérations et des collectivités sans cesse sollicitées pour des équipements au profit de clubs sur lesquels elles n’ont pas la main.
Un avenir incertain
Malgré les efforts et le soutien des collectivités, le club est toujours en mauvaise posture. Les salaires du mois de février et mars n’ont pu être versés qu’avec l’apport de 500 000 euros par Claude Hervé, le candidat à la reprise du club.
Le président Henri Legarda s’est engagé à céder le club contre un euro symbolique mais il n’était en revanche pas disposé à signer n’importe quelle offre. Et si le club n’a toujours pas changé de propriétaires c’est que le consortium d’investisseurs mené par Claude Hervé et M. Legarda ne parviennent pas à s’entendre sur deux dispositions.
Les discussions achoppaient sur la notion de retour « à une meilleur fortune » et sur les garanties du bilan du club. Autrement dit, la dernière offre transmise à Legarda l’oblige en sus de laisser ses parts pour un euro symbolique à renoncer à récupérer tout ou partie de sa mise lorsque le club générera des bénéfices mais surtout à garantir le bilan du club, soit à se porter garant de tout déficit supérieur aux 7,5 millions d’euros annoncés. Dos au mur, il finira par accepter l’offre qui lui sera soumise.
La DNCG a laissé huit jours de sursis au club du Le Mans FC. Par ailleurs, les dirigeants ont décidé d’accueillir le public lors de la réception de Tours ce soir, alors que l’idée de disputer la rencontre à huit-clos avait traversé leur esprit pour économiser les 100 000 euros que coûte l’organisation d’une rencontre dans la MMArena.
Les manceaux, sans Jérémie Janot seraient bien inspirés de remporter leur septième victoire dans leur enceinte, sous peine de voir leur destin sportif bien compromis. Une chose reste certaine, dans une fin de saison, où les salariés du club, son actuel président, la municipalité et les contribuables risquent de perdre gros, les profits Vinci sont à l’abri des soucis.
Appliqué au football, le partenariat public privé privatise les profits et socialise les pertes. Et ces dernières s’annoncent colossales pour le contribuable manceau. Mais on trouvera encore des voix pour affirmer que l’imposition est le mal du foot français.
Alors qu’elle s’insurge contre la future tranche d’imposition à 75% au delà d’un million d’euros, la LFP pourrait s’interroger sur le piège qu’elle tend aux contribuables en exigeant des clubs la construction d’enceintes toujours plus majestueuses et fastueuses, et sur sa licence club qui soumet les petits aux mêmes exigences que les grands.
source: http://debats-sports.com/la-deliquescen ... lic-prive/
Convoqué devant la DNCG ce jeudi, Henri Legarda a obtenu un sursis de huit jours supplémentaires pour trouver une solution aux problèmes financiers du club.
Si l’avenir du Mans en Ligue 2 est incertain tant sur le plan sportif qu’administratif, la débâcle financière qui affecte le club risque de se traduire par une envolée des impôts locaux à la charge du contribuable manceau. Non pas que ces derniers soient destinés à sauver ou à renflouer le club mais, à rembourser la multinationale du BTP, Vinci, constructeur et exploitant de la MMArena. Retour sur un partenariat public privé qui s’il n’était pas légal ressemblerait fort à un braquage.
Seul candidat à l’appel d’offre, le groupe Vinci, signe en 2008 un contrat de concession et d’exploitation pour 35 ans de l’enceinte inaugurée en grande pompe le 29 janvier 2011, sous l’égide du PPP (Partenariat Public Privé). La belle histoire fut de courte durée. En proies à des difficultés financières, le club cède ses meilleurs joueurs aux plus offrant et perd en compétitivité sportive ce qu’il gagne en économies. Sans pour autant revenir à l’équilibre. De telle sorte, que la DNCG avait décidé au cours de l’été dernier de rétrograder administrativement le club sarthois.
Seul, un plan de sauvetage de dernière minute avait permis au club d’éviter une relégation administrative en National. Au grand désarroi de Metz. Depuis le gouffre s’est creusé dans le déficit du club manceau. Le « trou » est passé de 3 à 4 millions d’euros en juillet dernier à pas moins de 7,5 millions d’euros à ce jour.
Cette situation a conduit, le président du club, Henri Legarda à se tourner vers la municipalité pour trouver des fonds. Une collectivité qui a déjà consenti des efforts financiers substantiels dans le club et ses infrastructures.
Vinci s’exonère de l’aléa sportif
La Mairie a déboursé pas moins de 31,48 millions d’euros sur les 104 millions d’euros qu’a coûté la nouvelle enceinte de 25 064 places, au lieu des 35 millions annoncés lors de la première estimation réalisée en 2002. Les Conseils Général et Régional ne sont pas en reste, puisqu’ils ont contribué à hauteur de 8,76 millions d’euros chacun au financement du stade. Des dépenses colossales pour un club qui n’a jusqu’alors évolué que durant 6 années en première division.
La contribution des collectivités ne s’arrête toutefois pas là. Elles doivent s’acquitter d’une contribution forfaitaire annuelle de 1,332 million d’euros, dont 1,032 million pour la seule municipalité mancelle.
Le contrat de Naming conclu par les collectivités et l’assureur MMA afin que la nouvelle enceinte reprenne son appellation, prévoyait la participation de l’assureur aux frais de construction du stade à hauteur de 3 millions d’euros en sus d’une indemnité annuelle d’un million d’euro sur 10 ans.
Le club verse à Vinci un loyer annuel de 700 000 euros (substantiellement réduit depuis) ainsi que 15% des recettes de billetteries pour utiliser la MMArena.
Par ailleurs, et comme le rentier éprouve la plus grande aversion pour le risque, Vinci a fait intégrer dans le Partenariat Public Privé une clause « d’aléa sportif » contraignant la municipalité à verser au concessionnaire une indemnité forfaitaire si le club n’évolue pas en Ligue 1. Cette indemnité était fixée à 340 000 euros lors de la première saison puis à 450 000 euros pour les suivantes.
Cette aversion pour le risque a conduit Vinci à aller plus loin encore dans les garanties publiques de ses intérêts privés. En effet, le contrat de concession prévoit que dans l’éventualité où le club serait relégué en National, le groupe de BTP peut résilier, dans un délai de 6 mois, la convention de concession et ainsi exiger une compensation qui s’élèvera à plusieurs dizaines de millions d’euros…à la charge du contribuable manceau.
Face à la menace d’une relégation administrative, la municipalité s’est résolue à acheter, en février dernier, le centre d’entraînement du club, son siège et divers bien immobiliers pour la somme de 2 millions d’euros afin de réduire d’autant le déficit du club. Un site construit en 2008 sur des terrains…municipaux. Le Mans FC restera locataire en échange du versement d’un loyer annuel de 180 000 euros. Autant dire qu’il s’agit d’une mesure déguisée de soutien au club toujours aux mains d’Henri Legarda.
La municipalité mancelle est prise dans un piège duquel elle ne peut plus s’extirper. Face à la possibilité offerte à Vinci de l’indemniser en cas de descente du club en national, la collectivité est contrainte de venir en aide à un club de football incapable de verser les salaires démentiels de ses salariés éphémères. Sans la garantie que ces derniers n’arrachent sportivement le maintien tant espéré.
Déjà en juillet 2012, le maire du Mans, avouait son impuissance.
Nous sommes intervenus dans la réalisation du stade à leur demande. Nous réclamons un jugement d’équité. La décision aura une valeur symbolique sur le lien de confiance entre les fédérations et des collectivités sans cesse sollicitées pour des équipements au profit de clubs sur lesquels elles n’ont pas la main.
Un avenir incertain
Malgré les efforts et le soutien des collectivités, le club est toujours en mauvaise posture. Les salaires du mois de février et mars n’ont pu être versés qu’avec l’apport de 500 000 euros par Claude Hervé, le candidat à la reprise du club.
Le président Henri Legarda s’est engagé à céder le club contre un euro symbolique mais il n’était en revanche pas disposé à signer n’importe quelle offre. Et si le club n’a toujours pas changé de propriétaires c’est que le consortium d’investisseurs mené par Claude Hervé et M. Legarda ne parviennent pas à s’entendre sur deux dispositions.
Les discussions achoppaient sur la notion de retour « à une meilleur fortune » et sur les garanties du bilan du club. Autrement dit, la dernière offre transmise à Legarda l’oblige en sus de laisser ses parts pour un euro symbolique à renoncer à récupérer tout ou partie de sa mise lorsque le club générera des bénéfices mais surtout à garantir le bilan du club, soit à se porter garant de tout déficit supérieur aux 7,5 millions d’euros annoncés. Dos au mur, il finira par accepter l’offre qui lui sera soumise.
La DNCG a laissé huit jours de sursis au club du Le Mans FC. Par ailleurs, les dirigeants ont décidé d’accueillir le public lors de la réception de Tours ce soir, alors que l’idée de disputer la rencontre à huit-clos avait traversé leur esprit pour économiser les 100 000 euros que coûte l’organisation d’une rencontre dans la MMArena.
Les manceaux, sans Jérémie Janot seraient bien inspirés de remporter leur septième victoire dans leur enceinte, sous peine de voir leur destin sportif bien compromis. Une chose reste certaine, dans une fin de saison, où les salariés du club, son actuel président, la municipalité et les contribuables risquent de perdre gros, les profits Vinci sont à l’abri des soucis.
Appliqué au football, le partenariat public privé privatise les profits et socialise les pertes. Et ces dernières s’annoncent colossales pour le contribuable manceau. Mais on trouvera encore des voix pour affirmer que l’imposition est le mal du foot français.
Alors qu’elle s’insurge contre la future tranche d’imposition à 75% au delà d’un million d’euros, la LFP pourrait s’interroger sur le piège qu’elle tend aux contribuables en exigeant des clubs la construction d’enceintes toujours plus majestueuses et fastueuses, et sur sa licence club qui soumet les petits aux mêmes exigences que les grands.
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