Romain Inez replongera avec Metz la saison prochaine. Il s’y sent bien. Photo Pascal BROCARD.
Metz reçoit Rouen, demain, pour effectuer un nouveau pas vers la Ligue 2. En attendant cette échéance très sérieuse, le défenseur Romain Inez s’est prêté au jeu de l’interview décalée. Beaucoup moins sérieuse…
Question de principe : quel est le plan de Metz si près de la Ligue 2 ? « Assurer la montée justement, parce que ce n’est pas fait mathématiquement. Le match contre Rouen est capital. »
• Question Française des Jeux : avez-vous un tuyau pour parier sur Metz-Rouen ? « Non, aucun. Mais pariez sur Metz quand même ! »
• Question science-fiction : Metz, en L2, ça donnerait quoi ? « Il y a des choses intéressantes à faire à ce niveau. On a une très belle entente ici, tout le monde est volontaire. On a vu cette saison qu’on pouvait faire des matches cohérents contre des Ligue 2 et même contre Nice mais il faudrait juger sur une saison entière. »
« Je n’ai rien à cacher »
• Question qui tue : avez-vous l’impression que la Fédération française de football se fiche du National ? « Un petit peu, oui. On ne sent pas une grande reconnaissance. Le National n’a pas l’air d’être une priorité. Je vois qu’il y a une volonté d’améliorer son niveau et de réduire le groupe avec six descentes cette saison, mais il faudrait y mettre un peu plus de cœur. »
• Question Diafra Sakho : avez-vous une bonne raison de ne pas parler à la presse cette saison ? « Non. Je trouve ça normal de parler aux médias, ça fait partie du truc. Que Diafra ne le fasse pas, ça ne me choque pas. Je préfère qu’il continue d’empiler des buts. »
• Question Albert Cartier : y a-t-il autre chose que le foot dans votre vie ? « Ma femme, mon fils de cinq mois, mes deux grands frères, mon père, ma mère… Je suis très famille. Il n’y a que ça. Après le foot, je rentre chez moi. Je suis très routinier. »
• Question Jérôme Cahuzac : avez-vous une part d’ombre ? « Non. Je n’ai rien à cacher. »
• Question au gouvernement : rien à déclarer dans votre patrimoine ? « Une Twingo bleue ! On l’a offerte à ma femme mais, depuis le bébé, je lui laisse la belle voiture et je viens avec celle-ci à l’entraînement. Ça me va très bien. »
• Question Joey Barton : avez-vous déjà regretté un tweet ? « Non, je ne tweete pas énormément. Ni en positif, ni en négatif. Je remercie seulement les gens pour les compliments, les encouragements. »
• Question Lance Armstrong : que prenez-vous quand vous avez besoin d’un petit coup de fouet ? « Du sirop. Au citron. »
• Question anti-langue de bois : connaissez-vous un footballeur qui ne prend jamais les matches les uns après les autres ? « Bah non. Aucun. »
• Question Romain Inez : où jouerez-vous la saison prochaine ? « Ici. Je serai encore sous contrat. L’année en option sur mon contrat a été automatiquement débloquée puisque c’était en cas de maintien. Je suis très heureux ici. Je ne regrette absolument pas d’avoir quitté Châteauroux pour venir. J’aurais pu y trouver du temps de jeu mais on a relevé un sacré challenge avec Metz et je suis vraiment content de ce que j’ai vécu avec ce club cette saison. »
Christian JOUGLEUX.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance en matinée. Aujourd’hui : une séance à 16h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Red Star - Metz (32e journée de National), vendredi 12 avril : 0-2. Prochain match : Metz - Rouen (33e journée), demain à 18h. À suivre : Paris FC - Metz (34e journée), vendredi 26 avril à 20h ; Metz - CA Bastia (35e journée), vendredi 3 mai à 20h30.
À l’infirmerie. Ahmed Kashi (cheville), Johann Carrasso (épaule) et Moussa Gueye (biceps fémoral) sont toujours à l’arrêt.
Suspendus. Ayant reçu trois avertissements en moins de trois mois, Ahmed Kashi purgera son match de suspension, demain, face à Rouen. De son côté, Albert Cartier , exclu à Bourg-Péronnas, attend le résultat de son appel devant la Commission de discipline de la FFF. Il avait été suspendu pour deux matches.
L’info : Erwan Martin vit un cauchemar cette saison. Le jeune défenseur relevait enfin d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche mais il s’est blessé… le droit, mercredi soir, en Coupe de Lorraine, après quelques minutes de jeu seulement. Sa saison est terminée. Il passera une IRM aujourd’hui pour connaître la nature précise de son mal.
Le derby des retrouvailles (CFA)
Autrefois Messins, aujourd’hui à Amnéville, Adrien Ferino et Gautier Bernardelli retrouvent leur ancien club, dimanche, en CFA. Ils en parlent.
Adrien Ferino veut « montrer que c’est Amnéville qui domine la région ». Photo Anthony PICORÉ
Amnéville affronte le FC Metz dimanche en CFA, une autre équipe en difficulté dans ce championnat. Est-ce le match de la peur ?
Adrien Ferino : « Notre équipe reste sur un mauvais résultat contre Beauvais (0-1), on est remonté ! On veut repartir sur de bons rails et cela passe par une victoire ce dimanche. Effectivement, c’est le match de la peur. Il faut prendre les trois points pour montrer que c’est Amnéville qui domine la région. C’est vraiment un match à ne pas perdre et il faut que l’on reprenne goût à la victoire. »
Gautier Bernardelli : « Ce n’est pas vraiment un match de la peur, c’est avant tout un derby, le genre de match que l’on a toujours envie de gagner. On est actuellement dans une mauvaise passe, on doit relever la tête, bien travailler à l’entraînement. L’objectif pour la fin de saison, c’est le maintien. »
• Vous portiez encore les couleurs du FC Metz la saison dernière. Est-ce un match spécial ? Avez-vous un sentiment de revanche ?
A.F. : « Je connais tous les joueurs et tout le staff technique. Je suis vraiment parti en bons termes avec tout le club. Je n’ai pas du tout de sentiment de revanche. »
G. B. : « Un match spécial ? Bien sûr ! J’ai encore de très bons amis là-bas. On garde souvent contact et je suis très content de les retrouver. Mais j’ai également un sentiment de revanche. J’ai envie de montrer au FC Metz qu’il a fait une erreur en ne me gardant pas… »
• Votre équipe reste sur six matches sans victoire (4 défaites, 2 nuls) et n’est pas encore assurée du maintien. Comment s’en sortir en cette fin de saison ?
A.F. : « Il faut finir le plus haut possible, essayer de gagner tous les matches jusqu’à la fin de saison même si ça paraît impossible. »
G.B. : « On s’en sortira en restant soudés, comme on a été soudés et solidaires lors de notre bonne période. C’est ce qu’il y a de plus important. »
