Messagepar Palinodie » 13 mai 2013, 11:47
Au début des années 2000, la plupart des clubs français étaient en déficit structurel et le FC Metz n'échappait sans doute pas à la règle.
C'est dans ce contexte que Cartier a demandé que l'on "retienne" à tout prix (et là l'expression se justifie !) les cadres de l'équipe, soit Meyrieu, Baticle et Régis, à l'époque, on a parlé de 500.000 francs mensuels, soit environ 75 000 €. En 2001/2002, c'était sinon énorme, du moins très inhabituel pour le FC Metz, surtout pour des "bons" (donc pas des extra-terrestres, quoique Régis, sous un certain angle...) joueurs qui n'étaient plus des espoirs, Molinari avait d'ailleurs fait remarquer à AC "qu'il était en train de lui vendre des 2 CV à un tarif digne des Ferrari" (citation approximative).
Il se trouve que j'étais présent au 1er match de la saison 2003/2004, contre Ajaccio, et j'avais rencontré à cette occasion Roro, un forumiste de l'époque, un messin pur-jus, mais émigré dans l'Yonne, un mec qui connaissait beaucoup de monde au club (il avait été au lycée avec un Zvunka) et là devant 1 demi au café de Nancy, un inconnu (pour moi) lui (et à moi qui me trouvait là) avait exposé le marasme comptable du FC Metz, ça faisait vraiment peur, et les salaires des 3 joueurs suscités, plus l'action en justice en cours suite au licenciement de AC ont été clairement cités.
Selon lui, la vente d'Adebayor, qui venait d'avoir lieu, n'était pas une "bonne" opportunité, mais une obligation absolue.