Blessé et absent depuis début octobre, Frédéric Biancalani est désormais opérationnel. Photo Pascal BROCARD
La main d’Henry
« L’équipe de France n’a jamais trouvé la solution face aux Irlandais. C’est dommage d’avoir décroché la qualification de cette façon. Les Irlandais doivent en avoir gros sur la patate. Cette histoire va peut-être remettre la question de la vidéo sur le tapis. En tout cas, pour l’heure, c’est dur de reprocher quoi que ce soit aux arbitres. Ça va tellement vite… Personnellement, je ne connais pas un joueur qui serait allé voir l’arbitre pour lui avouer s’être aidé de la main. Moi, en tant que défenseur, je n’ai jamais été préciser que j’avais fait faute et qu’il y avait penalty par exemple ! Thierry Henry ? Il va devoir assumer, mais il est assez mûr pour gérer, même si son geste va peut-être le poursuivre longtemps. »
Picot et l’Euro 2016
« Je suis partagé, heureux pour Nancy qui a été retenu, malheureux pour Metz… Les deux projets de stade étaient cohérents mais celui de Nancy a sans doute été mieux amené. Les politiques du Grand-Nancy ont tiré ensemble dans le même sens. Ça n’a peut-être pas été le cas ici ? Le fait que tout le monde se soit tiré dans les pattes au lendemain de la décision de la Fédération est, ici, révélateur… C’est dommage de passer à côté d’un tel événement. »
Ses débuts messins
« Je suis assez satisfait : sans avoir participé à la préparation collective, puisque je suis arrivé après, ça s’est plutôt bien passé pour moi au niveau physique. A trente-cinq ans, je pensais que j’allais souffrir sur les fins de matches, mais pour l’instant, je n’ai pas eu le sentiment de galérer. Mon adaptation, tout s’est bien passé. Je me suis intégré et j’essaye de m’investir au quotidien. Il ne faut pas se voiler la face, se dire les choses. Le groupe est sain, travailleur et possède des qualités individuelles. La concurrence à mon poste ? Je l’ai toujours connue. Ça fait partie du job. Si tu ne le fais pas correctement, les choses peuvent très vite mal tourner. Avec Mario (Mutsch), il n’y a aucun souci. Je serai toujours là pour l’aider. Je le répète, j’ai trente-cinq ans, je suis là pour amener quelque chose lorsqu’on me le demande. »
Direction Dole
« On sait que nous serons attendus par cette équipe de Jura Dolois (Division d’honneur)… Pour eux, il y a la possibilité de créer l’exploit. A nous de nous comporter comme des professionnels, avec l’envie d’aller le plus loin possible. Je préfère continuer à jouer sur ce tableau plutôt que de regarder la suite compétition en spectateur et de devoir meubler le calendrier avec des matches amicaux. »
Cédric BROUT.