Photo-legende ici Photo Credit ici
Alors Christophe, ce retour à la compétition ?
« Cela s’est très bien passé. Je n’ai pas ressenti de douleur particulière au genou, je n’ai eu aucune appréhension, bref, tout s’est passé de façon plutôt positive. »
• Au lendemain de votre blessure, à Nantes, votre entourage évoquait une absence d’une dizaine de jours. Finalement, vous êtes resté à l’écart de la compétition plus de trois semaines…
« Oui, mais j’ai su très vite que mon indisponibilité serait plus longue que ce qui avait été initialement annoncé. J’avais un hématome au genou ( droit), il fallait que j’évite les chocs pour ne pas aggraver les choses. »
• Ce coup d’arrêt vous a-t-il fait gamberger ?
« Oui, un peu, durant les deux premiers jours. Cela m’a rappelé au souvenir de ma blessure la saison passée, c’était à peu près à la même époque. Heureusement, cette fois, j’ai très vite été fixé. Après l’IRM, lorsque j’ai appris que le ménisque n’était pas atteint, j’ai relativisé, notamment lorsque j’ai revu les images de Nantes. J’aurais pu être plus gravement touché. »
• Comment avez-vous observé l’intérim assuré par Oumar Sissoko dans les buts messins ?
« Je n’ai pas regardé ses matches comme un titulaire qui espère reprendre sa place, mais comme un coéquipier. »
« On pouvait compter sur lui »
• Votre avis sur ses performances ?
« Il a fait ce qu’il avait à faire. La saison passée, lorsqu’il a pris le relais, il avait un peu galéré, c’est vrai, mais cette expérience lui a servi. Il a su en tirer profit, pour prendre notamment un peu de recul et vivre les matches avec moins de pression. Jean-Pascal Singla ( l’entraîneur des gardiens , ndlr) l’a peut-être aidé à franchir un cap à ce niveau. Et je suis content pour lui. Gardien, c’est un poste délicat. Ce n’était pas facile d’entrer en cours de jeu, comme il l’a fait à Nantes, mais il a montré qu’on pouvait compter sur lui. »
• Et maintenant ? Votre retour dans les buts est-il acquis ?
« Les gens qui me connaissent savent que je ne me suis jamais considéré comme un titulaire inamovible. Je suis d’autant moins dans cet état d’esprit qu’Oumar a réalisé de bonnes prestations. Pour regagner ma place, il va me falloir être plus performant encore. Et à mes yeux, cette concurrence ne peut être que bénéfique pour l’équipe. »
• Quel regard portez-vous sur votre saison ?
« Je sais que je peux mieux faire. Mine de rien, ma blessure à l’épaule, l’an dernier, n’était pas anodine. Il m’a fallu un peu de temps pour reprendre mes marques. Ce nouvel arrêt m’a peut-être servi. Maintenant, je dois montrer que j’ai le niveau. »
Cédric BROUT.