Victor Zvunka attend une réaction de ses joueurs, qui n’ont pas été à la hauteur depuis l’ouverture du championnat. Photo AFP
Après un début de saison poussif, le Nîmes Olympique entend enfin lancer sa saison, demain à Saint-Symphorien, face à une équipe dont se méfie grandement Victor Zvunka, l’entraîneur messin des Gardois.
Avant la trêve internationale, quel premier bilan avez-vous dressé de l’entame de championnat de votre équipe ? « Moyen. On traîne un peu notre premier match raté de la saison (défaite à domicile contre Créteil 3-2). Avec trois points de plus, ce serait correct. On a raté une mi-temps contre Le Havre (0-0) , une autre contre Troyes (1-2). Ce n’est pas suffisant. »
• Le président Jean-Louis Gazeau a fait part de sa colère au regard de ce départ poussif. Comprenez-vous son courroux ? « Oui. On a gardé 90 % de l’effectif et on a recruté des joueurs d’expérience comme Sartre ou Kovacevic, plus trois joueurs issus de National. On a donc travaillé pour améliorer l’équipe. »
• Les deux semaines écoulées vous ont-elles permis de rectifier le tir ? « Ce qui nous fait énormément de mal, c’est que pratiquement quatre ou cinq joueurs des dix-huit que j’ai ont pu suivre une vraie préparation. Donc tout le monde n’est pas au même niveau. Les quinze jours nous ont permis de tous les remettre au niveau. »
• Vous allez mesurer le travail accompli à Metz. Dans quel état d’esprit venez-vous en Lorraine ? « On va sûrement aller de mieux en mieux. En attendant, on va tenter de ramener quelque chose vendredi soir. »
• Votre dernier passage sur un banc de Saint-Symphorien date d’octobre 2009 et une défaite 2 à 0, vous entraîniez alors Guingamp. Depuis, vous avez dirigé quatre clubs… Le Nîmes Olympique est le seizième club de votre carrière d’entraîneur. Aimeriez-vous vous stabiliser dans le Gard ? « C’est bizarre car, en fin de compte, dans mon fonctionnement, je me suis toujours investi dans un club pour y rester longtemps. Mais il y a toujours eu quelque chose pour venir perturber la bonne marche. Je suis quand même resté plus longtemps à Guingamp (2007/2010) , à Niort (1988/1991) , à Châteauroux (1992/1998). Ça s’est mal terminé à Amiens (1999/2000) , où je ne me suis pas entendu avec le président. Je n’ai fait que six mois à Lausanne (2000/2001) : quand M. Kita est parti, les nouveaux dirigeants ont changé les entraîneurs. J’ai été installé un bout de temps à Gueugnon (2005/2007). Dans mon tempérament, j’ai envie de m’installer, mais le foot est ainsi fait… »
« On était dans la même situation »
• Huitième la saison dernière pour votre première saison à la tête des Crocodiles nîmois qui sortaient du National, quelles sont vos ambitions pour cet exercice ? « L’année dernière, on était dans la même situation qu’aujourd’hui : on n’avait pris que quatre points en cinq matches. On était même dans la zone de relégation à la neuvième journée avant de commencer à gagner et d’être performant à la maison. Alors, c’est simple, l’objectif est de faire aussi bien. Après s’il y a une place pour être dans le bon wagon au moment du sprint final… Mais on ne peut pas annoncer qu’on joue la montée, on n’a pas le budget pour. Quand je vois le potentiel public énorme qu’il y a à Metz, qui a un budget supérieur au nôtre de 3 à 5 millions d’euros, qui peut prendre des joueurs d’expérience intéressants… Il y a un équilibre intéressant dans cette équipe. »
• Pour vous, le rendez-vous à Metz n’est jamais anecdotique… « Ah non, pour moi qui y suis né. On est trois frères (Georges, Jules et lui) à avoir joué dans ce club et réussi une carrière professionnelle, c’est rare. J’ai des bons souvenirs à Saint-Symphorien. »
Maxime RODHAIN.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance à 10 h. Aujourd’hui : une séance à 17h30. Samedi : une séance à 10 h. Dimanche : repos.
D’un match à l’autre. Dernier match : Caen-Metz (5e journée de Ligue 2), lundi 2 septembre : 0-2. Prochain match : Metz-Nîmes (6e journée de Ligue 2), vendredi 13 septembre à 20 h. A suivre : Clermont-Metz (7e journée de Ligue 2), vendredi 20 septembre à 20 h puis Metz-Nancy (8e journée de Ligue 2), mardi 24 septembre à 20h55.
A l’infirmerie. Si Gaëtan Bussmann (adducteurs) et Romain Rocchi (pied) ont participé normalement à l’entraînement hier après avoir été préservé la veille, Sylvain Marchal (ischio-jambier) et Romain Métanire (genou), eux, sont encore restés aux soins. Une simple mesure de précaution qui ne remet pas en cause leur participation au match face à Nîmes, demain. Moussa Gueye (mollet) et Guido Milan (genou) ont poursuivi leur travail en marge du groupe qu’ils devraient retrouver la semaine prochaine.
Les buteurs. Sakho (5), Fauvergue (1), Bussmann (1).
Les passeurs. Lejeune (2), Sarr (2).
