Retenu à l’irrégulière par un Clermontois, Vincent Bessat le reconnaît : « Ça n’a pas été facile pour moi ». PhotoPascal BROCARD
Entre le samedi 21 et le jeudi 26 novembre, Vincent Bessat a goûté à la joie du buteur en Coupe de France et à la satisfaction d’une titularisation en championnat, la quatrième de la saison, après laquelle il courrait exactement depuis le vendredi 23 octobre, date de sa dernière apparition au coup d’envoi d’une rencontre. C’était face à Guingamp (victoire messine 2 à 0). Alors, oui, « ça fait du bien au moral, reconnaît le milieu de terrain messin. J’ai compris que l’entraîneur comptait encore sur moi. » Les semaines passées l’avaient, il est vrai, fait douter sur ce point.
Heureux, donc ? Vincent Bessat a la franchise de ne pas aller jusque-là. Son début de saison, mitigé, ne l’y autorise pas, pas plus, à l’entendre, que le contenu de sa récente prestation face à Clermont. Séquence autocritique : « Je n’ai pas fait le match que je souhaitais. Je n’ai surtout pas été décisif, or c’est ce qu’on attend de moi. »
Son bilan personnel l’empêche-t-il de lorgner sur les deux rendez-vous qui s’annoncent, à Arles-Avignon et, trois jours plus tard, face à Ajaccio, avec un appétit retrouvé ? « Je ne sais pas, on verra bien. Je garde la tête au travail, j’essaye de donner le meilleur de moi-même tous les jours à l’entraînement. Et je prends ce qu’on me donne en temps de jeu. » « Nous sommes sur le podium »
Au-delà de son propre cas, Vincent Bessat se réjouit – pour de bon – de la santé affichée par son équipe. A ses yeux, les résultats positifs enregistrés au cours des sept dernières journées sont le reflet d’un « groupe qui vit bien. »
« Nous avions mal commencé notre parcours, on nous avait un peu vite pris en grippe. Mais nous avons su rester solidaires, contrairement à la saison passée, où on ne sentait pas toujours une vraie unité. Aujourd’hui, nous sommes sur le podium et tout le monde a envie que cela continue. Nous sommes en confiance, il faut en profiter. »
Cédric BROUT.