Pour Sylvain Marchal (à gauche aux côtés de Romain Métanire et Diafra Sakho), le FC Metz 2013-2014 possède « le groupe le plus impressionnant physiquement » qu’il ait côtoyé. Photo Anthony PICORÉ
Victime d’une entorse de la cheville à Lens, le 30 septembre dernier, puis d’une béquille la semaine dernière, Sylvain Marchal, le capitaine du FC Metz, devrait enfin retrouver la compétition, lundi à Créteil, en Coupe de France.
Vous avez repris l’entraînement collectif jeudi. Verdict ? « Tout va bien. Ma cheville ne me pose plus aucun problème et ma cuisse est totalement rétablie. »
• Outre une rencontre à Illzach (le 23 novembre) avec l’équipe réserve, vous êtes privé de compétition depuis fin septembre. Frustrant ? « C’est très contrariant, d’autant que l’équipe enchaîne les résultats positifs. Mais ce n’est pas la première fois de ma carrière que je connais ce genre de mésaventure. Du coup, l’expérience permet de relativiser les choses : je sais ce qu’il convient de faire et de ne pas faire durant cette période d’inactivité. Cela permet de profiter d’autres choses car même si le travail ne s’effectue pas sur le terrain, il reste une priorité afin d’être compétitif une fois de retour dans le groupe. »
• Avez-vous continué à remplir vos obligations de capitaine auprès de vos coéquipiers durant cette période ? « J’ai été autant présent que possible, notamment durant la préparation des matches et à la mi-temps. J’ai effectivement discuté avec les uns et les autres, mais franchement, actuellement, il n’y a pas grand-chose à dire ( rire ). L’esprit de travail, l’investissement de tous et l’ambition collective qui habitent ce groupe sont impressionnants. Malgré les victoires qui s’enchaînent, la place de leader, personne ne s’enflamme. Aucune espèce d’euphorie ne s’est installée. Cette équipe dégage simplement une grosse sérénité et beaucoup de maturité malgré la jeunesse de l’effectif. »
• Durant deux mois, vous avez été, malgré vous, spectateur du parcours de votre équipe. Votre analyse ? « Elle est forcément différente et même peut-être plus juste que celle réalisée sur le terrain. C’est intéressant d’avoir un regard extérieur, un certain recul, sur les événements : au final, je trouve cette équipe bluffante au sein de laquelle se dégagent beaucoup de sérénité, de calme mais également de la puissance. Honnêtement, je crois que c’est le groupe le plus impressionnant physiquement que j’ai côtoyé. Notamment au niveau de la répétition des courses et dans les duels. »
« Moins centré sur mon cas personnel »
• Votre avis sur Guido Milan qui a pris place au sein de la charnière après votre blessure ? « Il est très bon. Globalement, la charnière est très performante. Guido fait du très bon boulot à l’image de l’ensemble de l’équipe. Ses performances démontrent, une fois encore, qu’il est nécessaire de posséder un groupe important quantitativement et qualitativement. »
• Ce qui implique de la concurrence, même pour le capitaine que vous êtes… « Oui, et c’est une très bonne chose. Cela implique que chacun doit donner le meilleur de lui-même au quotidien. Ensuite, c’est à l’entraîneur d’effectuer ses choix. Mais, au risque de me répéter, le plus important reste le groupe. Avec l’âge, j’ai appris à être moins centré sur mon cas personnel. Ce qui compte, c’est que l’équipe soit le plus haut possible en fin de saison. »
• Au-delà du maintien donc ? (Sourire) « Nous avons forcément envie de conserver cette place de leader et de poursuivre notre série d’invincibilité. Mais il s’agit surtout de faire les choses dans l’ordre. On ajustera éventuellement les discours en mars lors de l’entame de la dernière ligne droite… De toute façon, c’est sur le terrain que s’écriront nos ambitions. Pas dans les grands discours. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Titulaire lundi à Créteil ?
« Nous allons en parler ensemble ce samedi. Il convient de savoir comment il se sent, mais je pense que le mieux pour lui est de retrouver au plus vite les sensations de la compétition. » Autrement dit, Albert Cartier devrait titulariser Sylvain Marchal, lundi à Créteil, à l’occasion du huitième tour de la Coupe de France.
L’intéressé, lui, ne cache son impatience après presque deux mois d’abstinence. « C’est l’entraîneur qui décidera, mais je ne bouderai évidemment pas mon plaisir si je suis appelé à jouer », explique le défenseur messin qui est resté très proche du groupe durant sa convalescence. « Le projet du club se fait autour de garçons comme lui , assure ainsi son entraîneur. Sa place était naturellement auprès de nous. Et je suis persuadé qu’il a autant appris en observant ses partenaires qu’en étant sur le terrain. »
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance en matinée. Aujourd’hui : une séance à 10 h. Demain : une séance à 15 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Auxerre (16e journée de L2), lundi 2 décembre : 3-0. Prochain match : Créteil - Metz (8e tour de la Coupe de France), lundi 9 décembre à 20h30. À suivre : Tours - Metz (17e journée de L2), vendredi 13 décembre à 20h ; Metz - Troyes (18e journée de L2), samedi 21 décembre à 14h.
À l’infirmerie. Touché à l’adducteur droit, Chris Philipps souffre d’une élongation. Il devrait reprendre après la trêve, début janvier. La saison de Thibaut Bourgeois (genou) est, quant à elle, terminée.
Suspendu. Aucun.
L’info. La commission de discipline de la LFP n’a pas encore tranché dans le dossier concernant les incidents en marge de la rencontre Metz - Nancy, le 24 septembre dernier. La décision a été mise en délibérée dans l’attente d’informations complémentaires. Les dirigeants messins et leurs homologues nancéiens devraient à nouveau être entendus. La Ligue devrait rendre son jugement début janvier.
) pour envisager un objectif autre que le maintien...
