Sssasasaroyan a écrit :Il est évident qu'au tirage ce soir du 32eme, mon second point risque de sombrer faute d'opposant et pire encore si nous sommes éliminés. A ce propos, nous verrons sans doute le retour des hyènes et de leur appui aérien, les vautours... Ca va flinguer à tout va... je le sens... et je sens que ça va m'énerver, les girouettes...
Et oui Gagné mon cher Ambroise !
Il y a quelques "Monsieur Esnault" sur le forum.
Je ne me faisais aucune illusion, et je n'ai pas été déçu. "
les C*** ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnait" disait Audiard. Il n'est qu'à parcourir le forum pour s'en persuader. Mais ce qui consterne vraiment c'est la faiblesse insigne dans l'analyse tactique et cette propension nauséeuse à chercher des boucs émissaires pour un tir au pigeon défoulatoire des instincts les plus bas.
La nalyse express
Sur le papier, le dispositif tactique mis en place était séduisant puisqu'on s'approchait de la corolle vénéneuse, du pistil meurtrier, la fine fleur de l'esprit offensif, la gaieté de l'escadron, le septième de cavalerie, bref le panard du biffin associé à l'aristocratie chevaline en uniforme de brandebourg et casque de hussard, je veux parler du 4-2-4. Parce qu'en fait, à quatre joueurs à vocation offensive, pur adn, on devait transpercer la défense cristollienne et faire de la lorraine la seconde patrie du ninja avec shuriken fabrication Arcelor. Sauf que...
Ça ne s'est pas passé comme prévu. Surtout en terme de projection. J'ai vu plusieurs fois Ndoye faire des signes désespérés en direction du quarteron d'attaquants pour leur demander de se replier un peu plus en phase défensive. Le paradoxe absolu de ce match quand on prend la peine d'observer l'occupation des espaces, c'est qu'on l'a perdu en jouant à fond l'offensive, trop haut, trop nombreux devant et surtout en manque de ballon. Résultat paradoxal, on joue l'attaque et on a aucune occasion pendant 80 minutes.
La faille vient de la courroie de transmission, la relance a été catastrophique hier soir. Certes l'état du terrain, qui a progressivement gelé, et la faiblesse athlétique de la partie offensive de l'équipe, dont il faut reconnaître qu'elle avait l'allure de cyclistes sur piste de vitesse quand il aurait fallu des vététistes, ont marqué des faiblesses rédhibitoires. Quand il fallait jouer vite et en profondeur, abuser de la touche "Y", boudiou, (les joueurs de FIFA comprendront), les messins cherchaient leurs appuis tournaient un fois sur eux même et se faisaient chiper le ballon par un Créteil agressif, ou lançaient hors jeu des attaquants piétinants. Bouna Sarr, en l'occurrence, à vouloir trop en faire est symptomatique de cette faiblesse qui nous a coûté le match.
Mais honnêtement cette équipe là jouait le maintien en ligue 2, avec un peu plus d'automatisme et de confiance et un chouia de moins de pression. Parce que n'oublions pas que ces joueurs là jouaient gros. Pour certains, et je pense à Mfa et à son interview de fin de match, savent que sauf blessure/suspension du titulaire, il ne verront plus le terrain.
PO-SI-TI-VONS!!!
On peut être fier de plusieurs choses. La première, c'est la profondeur de banc. N'en déplaise aux pignoufs qui jugent la performance sans le contexte, et le résultat comme religion fanatique, on a de quoi être tranquille pour les remplacements poste pour poste. Par défaut aussi, on sait à présent que les choix et la qualité des titulaires légitiment les choix d'Albert Cartier. Et aussi que la marge de progression de tout ces joueurs est énorme. Singulièrement pour la classe biberon. Et de surcroît l'engagement physique et mental, fait que l'ensemble des joueurs du FC Metz sont mobilisés dans le projet de jeu du coach. Hier soir, même s'ils ont été bousculés et n'ont pas su développer le plan de jeu prévu, personne n'a rechigné au combat.
On peut donc être fier, non pas d'une équipe mais d'un groupe tout entier.
Voir Jura Sud et mourrir...
La déception reste énorme, insondable, sans nom.. Nous ne jouerons pas Jura Sud. L'occasion était pourtant trop belle d'affronter ceux que l'on surnomme le barça du bas jura, nourris à l'alcool de vipère et à la tartiflette forestière. Le manque à gagner à la fois financier et sportif est abyssal, et laisse ce matin Bernard Serin désemparé et Vincent d'Onofrio en larmes.
Il se murmure que la Horda et la GG envisagent le kidnapping de Sakho en mesure de rétorsion. Comme nous ne gagneront pas la coupe de France et que la gloire d'affronter les Serviteurs de la Vouivre, les Chambellans de fête de l'Abonde, les coreligionnaire de la cérémonie du Biou nous est refusée au profit de ces veinards de Créteil, il ne nous reste plus qu'à nous morfondre et à tenter de nous consoler avec le titre, oh combien dérisoire, de champion d'automne. Mais le coeur n'y est plus, et même la montée aura un goût amer que seules les eaux bienfaisantes de la cascade du hérisson auraient pu apaiser...
Je ne dirais qu'un mot: Cartier démission

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* je sais ça fait deux mots.