R.L. 14/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

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Amsalem
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R.L. 14/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

Messagepar Amsalem » 14 déc. 2013, 08:57

Le FC Metz à Tours et au travers

Image
Nicolas Fauvergue et les Messins n’ont pas résisté à la fougue tourangelle. Un coup d’arrêt après une série de sept victoires d’affilée. Photo MAXPPP

Le FC Metz a renoué avec la défaite. Il a souvent déjoué, hier à Tours, et a été sanctionné à la hauteur de ses errances (4-2). Un match fou pour une sanction logique.

Le record de succès consécutifs ne dépassera pas les sept victoires. La huitième ne s’est pas refusée à Metz hier, c’est plutôt l’inverse. Les hommes d’Albert Cartier n’ont rien fait pour aller la cueillir à Tours, contre une équipe pourtant amoindrie. Coupables d’une première mi-temps indigne, les Messins ont ensuite été surpris à 2-2, au moment où ils ne s’y attendaient plus. D’où cette sanction logique appliquée à une équipe qui a trahi ses principes d’engagement et de concentration. Une équipe trop absente tout simplement.
De notre envoyé spécial à Tours

Ce match incroyablement mouvementé a annoncé sa tendance d’entrée : paradoxale, imprévisible. La preuve, Metz a frappé très tôt, sur un but du plat du pied de l’inévitable Sakho, qui venait de récupérer le ballon sur un tir de Lejeune (0-1, 3e ). Une entrée en fanfare donc mais les Lorrains ont ensuite disparu sans une once d’explication. Plus de rythme, plus de pressing, plus rien sinon d’effrayants courants d’air. La soufflante n’a pas tardé d’ailleurs et ce fut une double lame : sur un ballon qui a traversé la surface sans inquiéter personne, Ketkeophomphone reprenait du genou et trompait Carrasso (1-1, 18e ). Dans la foulée, Adnane se jouait de Choplin et servait Santamaria qui donnait l’avantage aux siens d’une talonnade astucieuse (2-1, 19e ).

Cette partie commençait à prendre une tournure étrange mais elle aurait pu prendre des proportions plus désastreuses encore pour l’armée des fantômes lorrains. Car Metz aurait pu regagner son vestiaire sur un score de 4-1 à la pause si Adnane (28e ) et Kouakou (34e ) n’avaient pas vendangé deux énormes occasions face à Carrasso.

Royal Leroy !

En guise de réplique, les Grenats avaient seulement frappé dans le petit filet par Sakho (22e ) et de loin par Rocchi (32e ). Tours avait beau présenter une défense bricolée, son gardien s’est avéré un rempart exceptionnel hier.

Benjamin Leroy restera l’un des grands animateurs de cette rencontre. Dans une deuxième mi-temps plus fidèle au visage messin, c’est-à-dire autrement plus agressive et concernée, le gardien a annihilé tour à tour une reprise de Fauvergue (52e ), une frappe lointaine de Lejeune (56e ) et un contre de Sakho (61e ). Surpris par une tête de Choplin, sur un corner de Sarr (2-2, 57e ), Leroy a ensuite quitté les siens sur une civière, victime d’un choc tête contre tête avec Fauvergue (64e ). Un moment-clef dans la soirée, qui aurait pu faire basculer les événements en faveur de Messins retrouvés mais l’affaire a finalement tourné au vinaigre. Contrarié par Carrasso un quart d’heure plus tôt (61e ), Kouakou se vengeait en fusillant le gardien après un petit numéro d’Adnane (3-2, 86e ) puis Bergougnoux, au bout d’un contre, posait la dernière couche de cette soirée frustrante (4-2).

Après Créteil (3-2) et Lens (3-2), Metz enregistre sa troisième défaite de la saison sur un score aussi généreux que sa défense a pu l’être. Le titre de champion d’automne attendra donc encore un peu. Et, ce matin, le sentiment de suivre une machine n’est plus. Metz a retrouvé un visage humain hier. Et fermé au moment de regagner son vestiaire.

Christian JOUGLEUX.

Benjamin Leroy, forte tête

Le gardien tourangeau a sorti le grand jeu avant de quitter les siens, touché au crâne.

Image
Benjamin Leroy. Photo MAXPPP

L’HOMME CLÉ. C’est souvent mauvais signe pour Metz quand un gardien apparait dans cette rubrique. Benjamin Leroy a justement causé quelques misères à ses hôtes. Il a boxé une superbe frappe tendue de Rocchi (32e ), déjoué une reprise de Fauvergue (52e ), un tir lointain de Lejeune (56e ) et remporté un autre duel contre Sakho (61e ). Il est ensuite sorti KO après un choc contre le crâne de Fauvergue, mais il allait bien en fin de soirée, selon son entraîneur, qui ajoutait : « Ce n’est pas la première fois que ça lui arrive ».

LE CHIFFRE. 319. Johann Carrasso n’est pas le Lillois Enyeama mais il a, lui aussi, réussi sa petite série d’invincibilité dans ses cages. Avant le déplacement à Tours, le gardien messin n’avait plus encaissé de but depuis 301 minutes. Dix-huit minutes plus tard, son compteur est revenu à zéro…

SUR LE BANC. Sylvain Marchal a été laissé sur le banc au coup d’envoi hier. Guido Milan, qui s’est montré à son aise pendant la blessure du capitaine, a été récompensé de son intérim convaincant et titularisé. Prime à la continuité donc. Dans une position de milieu droit, Kwame Nsor a finalement été préféré à Bouna Sarr dont la performance en Coupe de France avait déplu à son entraîneur. Ce dernier a pourtant relancé Sarr à la pause tant Nsor a souffert dans le couloir.

L’ABSENT. Les carnets roses se succèdent au FC Metz. Après la naissance du petit Ngbakoto jeudi, c’est la famille présidentielle qui s’est agrandie dans la nuit de jeudi à vendredi. Bernard Serin est devenu grand-père pour la troisième fois mais d’un petit garçon pour la première fois. D’où son absence à Tours hier.

MIEUX VAUT TARD… L’UNFP a semble-t-il découvert la forme pétaradante du FC Metz cette saison. Pour la première fois, l’Union nationale des footballeurs professionnels a désigné deux Grenats pour l’attribution du trophée de Joueur du mois de novembre en Ligue 2. Diafra Sakho et Yéni Ngbakoto sont en balance avec l’Istréen Geoffrey Malfleury. Qui succédera au Nancéien Jeff Louis (octobre) et à l’Angevin Yattara (septembre) ? Le public peut voter jusqu’au 20 décembre.

PAROLES, PAROLES. Albert Cartier, entraîneur de Metz : « Nous sommes tombés sur une très bonne équipe, sur plus fort que nous. Dans l’entame, le réalisme et la qualité. On a rarement rencontré un adversaire avec un tel potentiel offensif, ce réalisme et cette justesse de passe. On a été mangé en première mi-temps et j’ai bien aimé vingt-cinq minutes en deuxième. Jusqu’ici, on avait gagné des matches en restant constant sur 90 minutes, pas là. C’était insuffisant. »

C. J.

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Bel Jéthucine
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Re: R.L. 13/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

Messagepar Bel Jéthucine » 14 déc. 2013, 09:15

Amsalem a écrit : PAROLES, PAROLES. Albert Cartier, entraîneur de Metz : « Nous sommes tombés sur une très bonne équipe, sur plus fort que nous. Dans l’entame, le réalisme et la qualité. On a rarement rencontré un adversaire avec un tel potentiel offensif, ce réalisme et cette justesse de passe. On a été mangé en première mi-temps et j’ai bien aimé vingt-cinq minutes en deuxième. Jusqu’ici, on avait gagné des matches en restant constant sur 90 minutes, pas là. C’était insuffisant. »
Ça correspond pile-poil à la période où notre équipe avait sa configuration normale et n'était pas handicapée par des choix tactiques "surprenants" : on était (assez largement) au-dessus quand on avait deux véritables MO sur les côtés, ce qui n'était pas le cas en 1re MT ; et pas de système avec seulement 3 vrais joueurs offensifs, comme ce fut le cas après la 70e.
Un petit mea culpa n'aurait pas été superflu...

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chevaliergrenat
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Re: R.L. 13/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

Messagepar chevaliergrenat » 14 déc. 2013, 09:30

PAROLES, PAROLES. Albert Cartier, entraîneur de Metz : « Nous sommes tombés sur une très bonne équipe, sur plus fort que nous. Dans l’entame, le réalisme et la qualité. On a rarement rencontré un adversaire avec un tel potentiel offensif, ce réalisme et cette justesse de passe. On a été mangé en première mi-temps et j’ai bien aimé vingt-cinq minutes en deuxième. Jusqu’ici, on avait gagné des matches en restant constant sur 90 minutes, pas là. C’était insuffisant. »

c'est exactement ce qe j'ai dis hier soir, que TOURS était plus fort que nous.

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Bel Jéthucine
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Re: R.L. 13/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

Messagepar Bel Jéthucine » 14 déc. 2013, 09:33

chevaliergrenat a écrit :PAROLES, PAROLES. Albert Cartier, entraîneur de Metz : « Nous sommes tombés sur une très bonne équipe, sur plus fort que nous. Dans l’entame, le réalisme et la qualité. On a rarement rencontré un adversaire avec un tel potentiel offensif, ce réalisme et cette justesse de passe. On a été mangé en première mi-temps et j’ai bien aimé vingt-cinq minutes en deuxième. Jusqu’ici, on avait gagné des matches en restant constant sur 90 minutes, pas là. C’était insuffisant. »

c'est exactement ce qe j'ai dis hier soir, que TOURS était plus fort que nous.
Sauf que c'est une belle excuse avancée par AC pour ne pas reconnaître ses torts...

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chevaliergrenat
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Re: R.L. 13/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

Messagepar chevaliergrenat » 14 déc. 2013, 09:37

Bel Jéthucine a écrit :
chevaliergrenat a écrit :PAROLES, PAROLES. Albert Cartier, entraîneur de Metz : « Nous sommes tombés sur une très bonne équipe, sur plus fort que nous. Dans l’entame, le réalisme et la qualité. On a rarement rencontré un adversaire avec un tel potentiel offensif, ce réalisme et cette justesse de passe. On a été mangé en première mi-temps et j’ai bien aimé vingt-cinq minutes en deuxième. Jusqu’ici, on avait gagné des matches en restant constant sur 90 minutes, pas là. C’était insuffisant. »

c'est exactement ce qe j'ai dis hier soir, que TOURS était plus fort que nous.
Sauf que c'est une belle excuse avancée par AC pour ne pas reconnaître ses torts...

son seul tort est d'avoir aligné d'entrée NSOR qui a été fantomatique et d'avoir fait sortir FAUVERGUE au profit de MARCHAL ? Bof, pour NSOR j'en conviens tant je décrie que ce joueur n'a pas le niveau. Par contre pour le remplacement de FAUVERGUE par MARCHAL, AC voit que TOURS presse a fond et veut conserver le nul .

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chevaliergrenat
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Re: R.L. 13/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

Messagepar chevaliergrenat » 14 déc. 2013, 09:41

avec la blessure de BOURGEOIS et le fait que NSOR n'a pas le niveau L2, CORNET a une énorme chance à saisir sur le côté droit en doublure de YENI.

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Bel Jéthucine
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Re: R.L. 13/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

Messagepar Bel Jéthucine » 14 déc. 2013, 09:43

chevaliergrenat a écrit : son seul tort est d'avoir aligné d'entrée NSOR qui a été fantomatique et d'avoir fait sortir FAUVERGUE au profit de MARCHAL ? Bof, pour NSOR j'en conviens tant je décrie que ce joueur n'a pas le niveau. Par contre pour le remplacement de FAUVERGUE par MARCHAL, AC voit que TOURS presse a fond et veut conserver le nul .
On s'est fait marcher dessus en 1re MT parce qu'on jouait à dix, donc AC a raison de dire que Tours nous a été supérieur à ce moment (mais la faute lui incombait).
En revanche, au moment où Fauvergue sort, Tours ne pressait pas du tout : c'est nous qui poussions et dominions largement ; eux se contentaient de balancer devant à leurs rapides attaquants (et ils faisaient ça bien, d'ailleurs). C'était très risqué de modifier complètement notre système : Marchal a stabilisé la défense, mais on n'avait plus de quoi attaquer (et ainsi jouer sur leur point faible : la défense).

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IroOn
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Re: R.L. 13/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

Messagepar IroOn » 14 déc. 2013, 10:32

Tours a été plus fort que nous sur ce match, ils méritent leur victoire.
Pour autant il leur manquait 3 défenseurs et leur meilleur attaquant, ce n'est donc pas normal qu'ils aient été plus fort que nous.

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_Chris.
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Re: R.L. 13/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

Messagepar _Chris. » 14 déc. 2013, 10:35

IroOn a écrit :Tours a été plus fort que nous sur ce match, ils méritent leur victoire.
Pour autant il leur manquait 3 défenseurs et leur meilleur attaquant, ce n'est donc pas normal qu'ils aient été plus fort que nous.
Adnane le remplaçant actuel a fait 3 passes décisives, Delort aurait il fait mieux, j'en doute fortement ... En défense, Bouhours est revenu hier et a fait un gros match ! Il a repris sa place en défense ... Après il est vrai que les 2 autres défenseurs ne sont pas d'habituels titulaires mais soyons honnêtes, c'est la meilleure équipe qu'on ait vu depuis le début de saison, très aisément !!!

david7
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Re: R.L. 13/12 : Le FC Metz à Tours et au travers

Messagepar david7 » 14 déc. 2013, 10:38

Amsalem a écrit :Le FC Metz à Tours et au travers

Image
Nicolas Fauvergue et les Messins n’ont pas résisté à la fougue tourangelle. Un coup d’arrêt après une série de sept victoires d’affilée. Photo MAXPPP

Le FC Metz a renoué avec la défaite. Il a souvent déjoué, hier à Tours, et a été sanctionné à la hauteur de ses errances (4-2). Un match fou pour une sanction logique.

Le record de succès consécutifs ne dépassera pas les sept victoires. La huitième ne s’est pas refusée à Metz hier, c’est plutôt l’inverse. Les hommes d’Albert Cartier n’ont rien fait pour aller la cueillir à Tours, contre une équipe pourtant amoindrie. Coupables d’une première mi-temps indigne, les Messins ont ensuite été surpris à 2-2, au moment où ils ne s’y attendaient plus. D’où cette sanction logique appliquée à une équipe qui a trahi ses principes d’engagement et de concentration. Une équipe trop absente tout simplement.
De notre envoyé spécial à Tours

Ce match incroyablement mouvementé a annoncé sa tendance d’entrée : paradoxale, imprévisible. La preuve, Metz a frappé très tôt, sur un but du plat du pied de l’inévitable Sakho, qui venait de récupérer le ballon sur un tir de Lejeune (0-1, 3e ). Une entrée en fanfare donc mais les Lorrains ont ensuite disparu sans une once d’explication. Plus de rythme, plus de pressing, plus rien sinon d’effrayants courants d’air. La soufflante n’a pas tardé d’ailleurs et ce fut une double lame : sur un ballon qui a traversé la surface sans inquiéter personne, Ketkeophomphone reprenait du genou et trompait Carrasso (1-1, 18e ). Dans la foulée, Adnane se jouait de Choplin et servait Santamaria qui donnait l’avantage aux siens d’une talonnade astucieuse (2-1, 19e ).

Cette partie commençait à prendre une tournure étrange mais elle aurait pu prendre des proportions plus désastreuses encore pour l’armée des fantômes lorrains. Car Metz aurait pu regagner son vestiaire sur un score de 4-1 à la pause si Adnane (28e ) et Kouakou (34e ) n’avaient pas vendangé deux énormes occasions face à Carrasso.

Royal Leroy !

En guise de réplique, les Grenats avaient seulement frappé dans le petit filet par Sakho (22e ) et de loin par Rocchi (32e ). Tours avait beau présenter une défense bricolée, son gardien s’est avéré un rempart exceptionnel hier.

Benjamin Leroy restera l’un des grands animateurs de cette rencontre. Dans une deuxième mi-temps plus fidèle au visage messin, c’est-à-dire autrement plus agressive et concernée, le gardien a annihilé tour à tour une reprise de Fauvergue (52e ), une frappe lointaine de Lejeune (56e ) et un contre de Sakho (61e ). Surpris par une tête de Choplin, sur un corner de Sarr (2-2, 57e ), Leroy a ensuite quitté les siens sur une civière, victime d’un choc tête contre tête avec Fauvergue (64e ). Un moment-clef dans la soirée, qui aurait pu faire basculer les événements en faveur de Messins retrouvés mais l’affaire a finalement tourné au vinaigre. Contrarié par Carrasso un quart d’heure plus tôt (61e ), Kouakou se vengeait en fusillant le gardien après un petit numéro d’Adnane (3-2, 86e ) puis Bergougnoux, au bout d’un contre, posait la dernière couche de cette soirée frustrante (4-2).

Après Créteil (3-2) et Lens (3-2), Metz enregistre sa troisième défaite de la saison sur un score aussi généreux que sa défense a pu l’être. Le titre de champion d’automne attendra donc encore un peu. Et, ce matin, le sentiment de suivre une machine n’est plus. Metz a retrouvé un visage humain hier. Et fermé au moment de regagner son vestiaire.

Christian JOUGLEUX.

Benjamin Leroy, forte tête

Le gardien tourangeau a sorti le grand jeu avant de quitter les siens, touché au crâne.

Image
Benjamin Leroy. Photo MAXPPP

L’HOMME CLÉ. C’est souvent mauvais signe pour Metz quand un gardien apparait dans cette rubrique. Benjamin Leroy a justement causé quelques misères à ses hôtes. Il a boxé une superbe frappe tendue de Rocchi (32e ), déjoué une reprise de Fauvergue (52e ), un tir lointain de Lejeune (56e ) et remporté un autre duel contre Sakho (61e ). Il est ensuite sorti KO après un choc contre le crâne de Fauvergue, mais il allait bien en fin de soirée, selon son entraîneur, qui ajoutait : « Ce n’est pas la première fois que ça lui arrive ».

LE CHIFFRE. 319. Johann Carrasso n’est pas le Lillois Enyeama mais il a, lui aussi, réussi sa petite série d’invincibilité dans ses cages. Avant le déplacement à Tours, le gardien messin n’avait plus encaissé de but depuis 301 minutes. Dix-huit minutes plus tard, son compteur est revenu à zéro…

SUR LE BANC. Sylvain Marchal a été laissé sur le banc au coup d’envoi hier. Guido Milan, qui s’est montré à son aise pendant la blessure du capitaine, a été récompensé de son intérim convaincant et titularisé. Prime à la continuité donc. Dans une position de milieu droit, Kwame Nsor a finalement été préféré à Bouna Sarr dont la performance en Coupe de France avait déplu à son entraîneur. Ce dernier a pourtant relancé Sarr à la pause tant Nsor a souffert dans le couloir.

L’ABSENT. Les carnets roses se succèdent au FC Metz. Après la naissance du petit Ngbakoto jeudi, c’est la famille présidentielle qui s’est agrandie dans la nuit de jeudi à vendredi. Bernard Serin est devenu grand-père pour la troisième fois mais d’un petit garçon pour la première fois. D’où son absence à Tours hier.

MIEUX VAUT TARD… L’UNFP a semble-t-il découvert la forme pétaradante du FC Metz cette saison. Pour la première fois, l’Union nationale des footballeurs professionnels a désigné deux Grenats pour l’attribution du trophée de Joueur du mois de novembre en Ligue 2. Diafra Sakho et Yéni Ngbakoto sont en balance avec l’Istréen Geoffrey Malfleury. Qui succédera au Nancéien Jeff Louis (octobre) et à l’Angevin Yattara (septembre) ? Le public peut voter jusqu’au 20 décembre.

PAROLES, PAROLES. Albert Cartier, entraîneur de Metz : « Nous sommes tombés sur une très bonne équipe, sur plus fort que nous. Dans l’entame, le réalisme et la qualité. On a rarement rencontré un adversaire avec un tel potentiel offensif, ce réalisme et cette justesse de passe. On a été mangé en première mi-temps et j’ai bien aimé vingt-cinq minutes en deuxième. Jusqu’ici, on avait gagné des matches en restant constant sur 90 minutes, pas là. C’était insuffisant. »

C. J.
Ça y est, c'est le début de la fin : ça nous recentre vers le vrai objectif, le maintien, qui est encore loin d'être acquis : :ange: :ange: :ange:

assez de simleys j'espère, pour ne pas avoir de réponses au 1er degré à ce post :ange:


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