
La défaite à Niort ?
« Il n’est pas question de contester la victoire niortaise. Pour autant, j’estime qu’il n’a pas manqué grand-chose pour que cela bascule de notre côté. Évidemment, personne ne peut se satisfaire d’une défaite. La déception est grande, mais pas seulement en raison du résultat. Elle découle également du fait que nous n’avons pas été récompensés de nos efforts. Oui, nous avons souffert lors des cinq, dix premières minutes des deux mi-temps. Mais avec des joueurs en manque de temps de jeu et d’autres n’évoluant pas à leur poste, j’ai tout de même vu une équipe solide et solidaire et qui a su se créer de nombreuses occasions. Il nous a manqué ce soupçon de réussite, de réalisme voire de notion collective devant le but. Je pense notamment à cette occasion de Nicolas Fauvergue en début de rencontre ( l’attaquant messin, après un bon pressing, a préféré tenter sa chance de loin, oubliant Diafra Sakho, seul sur sa droite ). »
L’état d’alerte ?
« Je refuse de céder à un quelconque catastrophisme. Je le répète, je veux retenir les éléments positifs de cette rencontre à Niort. Et ils existent ! Nous n’avons pas été ridicules, c’était costaud de notre part. Ce sont des moments un peu difficiles à passer : faisons le dos rond, remettons-nous au travail tous ensemble afin de rester en haut du tableau. Ce groupe possède un bel état d’esprit. Croyez-moi, il ne va pas céder. »
Le doute ?
« Le doute fait partie du football, d’une saison. C’est un état de fait comme un autre que l’entraîneur que je suis doit gérer et surtout régler. Mon métier consiste aussi à réconforter les joueurs, à les mettre devant leurs responsabilités, leurs carences, leurs lacunes et leur avenir. Il y a deux mois, il nous fallait trois occasions pour inscrire deux buts. Actuellement, ce n’est plus le cas. Cela prouve que la notion de travail régulièrement mise en avant n’est pas qu’une simple vue de l’esprit. On doit tous se remettre en question et améliorer les choses car toutes les équipes attendent le FC Metz avec impatience et jouent leur va-tout face à nous. »
La suite ?
« Après la défaite à Arles/Avignon, nous avions été stoppés, aujourd’hui nous sommes à l’arrêt. Le but est donc simple : préparer la réception de Caen afin de rebondir à domicile. La période que nous traversons prouve bien que l’on doit rester vigilant afin d’atteindre notre objectif. Voici quelques mois, je devais calmer toute l’effervescence qui entourait mon équipe. Aujourd’hui, tout le monde peut se rendre compte que rien n’est facile, rien n’est jamais acquis. Ce n’était pas de la fausse modestie que d’affirmer que le championnat était loin d’être terminé. Cela dit, ne vous inquiétez pas, on sera là en fin de saison ! »
Jean-Sébastien GALLOIS.
FC Metz Express:
Tableau de bord.
- Hier : retour de Niort. Aujourd’hui : repos. Demain : deux séances d’entraînement.
- D’un match à l’autre. Dernier match : Niort - Metz (22e journée de Ligue 2), vendredi 31 janvier : 2-0. Prochain match : Metz - Caen (23e journée de Ligue 2), vendredi 7 février à 20h. À suivre : Nîmes - Metz (24e journée de Ligue 2), vendredi 14 février à 20h ; Metz - Clermont (25e journée de Ligue 2), samedi 22 février à 14h ; Nancy - Metz (26e journée de Ligue 2), samedi 1er mars à 14h.
- À l’infirmerie. Abdallah N’Dour (pubalgie), Kwame Nsor (genou) et Thibaut Bourgeois (genou) sont à l’arrêt.
- Suspendu. Exclu à Arles/Avignon, Romain Métanire a écopé de deux matches de suspension plus un avec sursis. Le défenseur messin a ainsi manqué le déplacement à Niort et sera à nouveau absent vendredi pour la réception de Caen.