Est Républicain du 03/03

[Billou Grenat]

Bien écrit Monsieur Frichet !

[Bel Jéthucine]

C'est édifiant.
C'est le même article que le R.L., avec quelques ajouts d'adverbes ("méchamment") ou d'insinuations ("en mission commandée").
Beurk.

[drac]

Je trouve cet article superbement bien écrit, il renvoi simplement l'ASNL à l'école maternelle du foot.

[uLs]

"la clé un 4-1-3-1 inhabituel pour les Grenats."
Apparemment on était que 10 sur le terrain..

[Bel Jéthucine]

Je trouve cet article superbement bien écrit, il renvoi simplement l'ASNL à l'école maternelle du foot.

Du grand journalisme

La version RL est ici : viewtopic.php?f=2&t=11567


Version de L'Est républicain : (je mets en gras ce qui a été modifié)
Légende de la photo : "Deuxième minute, Kashi agresse littéralement Louis. Vingt-huitième minute, Louis intervient énergiquement devant N'Doye. L'histoire de ce match."

ASNL : plus naïf, tu meurs !
Après tout, Ahmed Kashi a peut-être été le personnage déterminant de ce derby. Et il n’a pas mis longtemps pour habiter le rôle. Deux minutes à peine. Illico notre homme tamponnait méchamment Jeff Louis, l’ennemi public numéro un pour son équipe messine. Ça sentait la mission commandée. Intox !

En tout cas, ensuite, le plan a fonctionné comme sur des roulettes. De victime, le meneur haïtien allait rapidement devenir coupable. Vingt-cinq minutes plus tard il se faisait expulser, il était sorti, au sens propre et figuré de son match. Il laissait ses copains dans un bel embarras. Marqué par l’agression de Kashi ? Sans doute. Poussé à la faute.

Certes M.Rainville avait mis le jaune sous le nez de Kashi au moment de son geste mais jamais les Nancéiens n’eurent l’à-propos de « capitaliser » sur l’événement comme il est de bonne guerre de la faire.

Ni auprès de l’arbitre, ni auprès de leur jeune équipier, ni encore auprès de Kashi lui-même. Pas la moindre intimidation. Pas le moindre dividende. Peut-être est-ce cela que Pablo Correa a voulu dire en commentant que son équipe avait manqué de métier. Le métier ? Cette notion un peu vague est en libre-service, l’expérience, l’âge, la malice, le vice, l’influence… À Nancy, on cherche vainement celui ou mieux ceux qui pourraient répondre à la petite annonce. Un manque parmi d’autres.

Albert Cartier, lui, n’a donc pas caché au moment du débriefing qu’il avait mis au point une organisation anti-Louis. « Il fallait que quelqu’un se sacrifie, l’empêche d’avoir le ballon, se mette systématiquement dans sa zone, l’oblige à dézoner… ». Voilà la définition du job. Mayoro Ndoye, un soldat du club messin, fut désigné volontaire aux côtés de Kashi. À la clé un 4-1-3-1 inhabituel pour les Grenats.

La faillite des cadres

Quand Louis prit le chemin des vestiaires, Ndoye aussi rendait sa copie, « on saura s’en souvenir, il s’est battu pour le club, il faut des gars comme ça, et comme il est en fin de contrat… », avouera avec franchise le coach messin prompt du coup à relancer son 4-4-2 fétiche. Petites causes, grands effets, on serait assez tenté de croire que l’ASNL est tombé dans le piège.

Parmi les nombreux domaines où le FC Metz a démontré qu’il était supérieur à son voisin, il y a donc cet instinct de compétition. Cette science du jeu mais surtout ce culte du résultat. Lequel a immédiatement réinstallé une forme d’hégémonie locale qui va se loger un peu partout. Ainsi on n’a jamais eu le sentiment samedi que Nancy jouait à domicile, capable de tirer parti du contexte, y compris de son synthétique, au lieu de cela, la sérénité du leader a guidé les débats. Ou oublierait presque que l’ASNL tombe tout juste de Ligue 1 et Metz sort à peine du National. À moins que ce soit cela le problème…

Plus que jamais, le contraste a crevé l’écran. Nancy a donné l’impression d’être une équipe rafistolée, à court d’idées et de ressources, Metz a construit son bloc. On y sent de la cohérence, le poids d’un projet en marche avec des points forts, du vécu mais aussi une jeunesse prometteuse. Sur ce dernier point, l’ASNL peut estimer pouvoir lutter, pas sur le reste car le fléchissement du moment, comptabilité à l’appui, est d’abord la faillite des cadres. Des joueurs venus d’en haut, Nancy en aligne tout autant que Metz mais leur influence n’a rien de comparable. On réclame d’urgence des leaders !

Le problème est là si l’on veut s’amuser à cette comparaison tentante, à cette époque les cadors de l’ASNL cherchent vainement leur second ou leur troisième souffle. Voilà des semaines que le mal s’est installé. On en a la preuve aujourd’hui. Et il sera bientôt trop tard pour rectifier le tir.

[DCD]

Le pire est que Kashi joue (et prend) le ballon sur un tacle. Rien à voir avec un tampon.

[gpattack]

L'ER cherche tout simplement a nourrir la rancoeur des Nancéiens qui liront ce papier en majorité.

Il y a eu des contacts virils, parfois à la limite, mais ceci des deux côtés au cours des 5 premières minutes notamment. C'est normal : c'est un derby, c'est du foot, il faut marquer son territoire dans ce genre de match qui se joue avant tout au mental.

Le journaliste (et les forumistes de l'ASNL) qui condamnent le "plan anti-Jeff" sont au mieux des frustrés qui viennent de comprendre leur infériorité tactique ou au pire des malhonnêtes.

Les Messins ont harcelé Jeff Louis dans les limites des règles : cela s'appelle du foot ! Les fautes ont eu lieu dans le jeu, pas de coup de p*** dans le dos hors de la vue de l'arbitre etc (remember Cannavaro sur Henry en 2006...). Bref, amis Nancéiens si vous me lisez : arrêtez de vous décrédibiliser, on parle de culture footballistique là. Montrez nous que vous y connaissez quelque chose ! Merci :)

[mecdu57]

Bizarre le journaliste ne parle pas de l'attentat sur Rocchi et que Cuvilier aurait du aussi se faire expulser ainsi que Jeannot qui n'a pas arreté de vouloir duper l'arbitre...

Il est pas vraiment objectif le journaliste , Kashi mérite un jaune pas plus , et on a quand meme fait du jeu , quelques situations ou occasions alors que les nancéins qui nous promettait l'enfer ont été quasiment inoffensif. Ils peuvent remercier la compassion de l'arbitre envers eux , ils auraient du concédé un pénalty et finir à 9 , et le score aurait pu etre bien plus lourd , à 11 contre 9 on aurait pu leur mettre une belle raclée.

[Clem]

Bref, amis Nancéiens si vous me lisez : arrêtez de vous décrédibiliser, on parle de culture footballistique là. Montrez nous que vous y connaissez quelque chose ! Merci :)

Hum
Ca se saurait quand même si c'était le cas...

[Amsalem]

Notre Ahmed national risque-t-il les assises considérant l'ignominie de son acte ?
Selon un homme neurone, commentant cet article avec Jacky (son neurone, donc), il faudrait que le box soit assez spacieux pour y accueillir, outre Ndoye, le sinistre Albert Cartier.

Vous faite tout simplement l’apologie du “crime”. En effet, en montrant en exemple l’auteur du montage de l’agression, Albert Cartier, et ses maitres d’œuvre, Kashi et Ndoye, et ce sans dénoncer la naïveté, la vrai celle-là, de l’arbitre central qui n'a pas été capable de décrypter le montage, vous ne rendez pas service au sport.

Je partage cet avis tout en nuances.
D'ailleurs, une fois parvenu dans le parcage et après avoir ôté mon scaphandre (l'air ambiant étant alors bien plus respirable), j'ai attiré la bienveillante attention des hooligans postés à côté de moi sur la configuration retenue par l'entraîneur des messois.
Il était évident que celle-ci était dans la droite ligne d'un commissaire Bialès quand, dans la cité de la peur, celui-ci est averti par un désormais cultissime : "J'espère que vous avez le cœur bien accroché car c'est une véritable une boucherie".
Et la suite n'a fait que conforter ces craintes. Les salauds. A côté de ça, le tee-shirt cheyennes de Lio, avec les loups et la harley orange, c'est quedal.
Sont-ce là les valeurs du football que l'on va inculquer à nos Jason ?
Dites, un R2/L2 + triangle, c'est quand même vachement plus agréable à l’œil qu'un crâné rasé qui court avec un hachoir (le fameux Steack Kashi) !