Le topic des cyclistes.......

[Taison*]

Ok, ok.... mais les gros sacs on ne les voit pas beaucoup dans la côte du Saint Michel.

[Namien]

4h45 de vélo cet aprèm', 95 km. Je suis lessivé.
Je suis allé jusqu'à Monaco en prenant la Grande corniche depuis Nice en passant par La Turbie puis retour par la route du bord de mer. C'était plus sage.

Tu partais d'où ?
Pas trop de circulation sur la route du retour ?(un jour de GP à Monaco !)
Perso, j'ai roulé quelquefois dans le coin et c'était insupportable la circulation, à tel point que pour aller de Menton- Cap Martin à Nice avec un pote qui n'était pourtant pas un fana des montées, on préférait faire les 2 versants (en fait, il y en un 3ème qui redescend jusqu'à l'entrée de Nice, côté Nord) de la Turbie A/R.

Je pars d'Antibes.
Je ne suis parti qu'à 14h, le temps de faire la route, de prendre les déviations à proximité de Monaco, d'être pris dans la circulation, je ne suis arrivé à Monaco que vers 16h30 je crois. Il y avait déjà pas mal de monde qui quittait ou avait quitté la ville. J'y suis resté un bon petit moment pour découvrir un peu le rocher monégasque. Et franchement, quand je suis reparti après 17 h, il y avait encore un peu de monde au Cap d'Ail mais après c'était plutôt tranquille, juste pas mal de circulation sur la Promenade des anglais.
A l'aller c'était encore plus tranquille. A Nice, j'ai pris le Boulevard Bischoffsheim qui monte à l'observatoire et qui mène jusqu'au col d'Eze et La Turbie, il n'y avait quasiment pas un chat!

[Palinodie]

A l'aller c'était encore plus tranquille. A Nice, j'ai pris le Boulevard Bischoffsheim qui monte à l'observatoire et qui mène jusqu'au col d'Eze et La Turbie, il n'y avait quasiment pas un chat!

Ben voilà, c'était mon trajet A/R quand je faisais Menton/Nice/Menton...

[Namien]

A l'aller c'était encore plus tranquille. A Nice, j'ai pris le Boulevard Bischoffsheim qui monte à l'observatoire et qui mène jusqu'au col d'Eze et La Turbie, il n'y avait quasiment pas un chat!

Ben voilà, c'était mon trajet A/R quand je faisais Menton/Nice/Menton...

C'est une super route, peu de voitures pour le moment, de beaux points de vue, c'est peut-être un peu trop haut pour bien apprécier la côte. Je la referai dans l'autre sens (Beausoleil - Nice) quand je serai mieux préparer et plus en forme.

[DeBommeler]

Pourquoi n'importe quoi ? Explique toi... :roll:

T'es sérieux là?
je rappelle ta phrase :

Sauf qu'à vélo tu as le poids du vélo à tirer. Si tu coures, prend un sac à dos et mets y 10 kg ! Tu verras la différence.

je reste sans argument... tellement je ne conçois pas qu'il faille réellement tenter d'en apporter

[Taison*]

Pourquoi n'importe quoi ? Explique toi... :roll:

T'es sérieux là?
je rappelle ta phrase :

Sauf qu'à vélo tu as le poids du vélo à tirer. Si tu coures, prend un sac à dos et mets y 10 kg ! Tu verras la différence.

je reste sans argument... tellement je ne conçois pas qu'il faille réellement tenter d'en apporter

Tu ne lis que ce que tu sembles vouloir interpréter...

Fais tu du vélo, DeBommeler ? En montée tu comptes le poids du vélo, hé oui... lorsque tu cours, non. N'est-ce pas logique ? Fais appel à un peu de bon sens, s'il te plaît.

[Palinodie]

Musculairement je sais pas, mais physiquement la course à pied est bien plus éprouvante que le vélo, du moins pour moi...
C'est comme nager la brasse et le crawl, c'est d'autres muscles, mais le crawl est largement plus éprouvant. Et puis quand je vois les gros sacs qui se trainent sur leur vélo, ça reste tout de même un sport très largement accessible.

Pour avoir, il y a quelque temps, couru régulièrement (1 à 2 fois par semaine pendant 10/15 ans, 5 km minimum à chaque fois, pour avoir une condition correcte au tennis), il me semble que courir est plus "éprouvant" dans la mesure où c'est une activité "traumatisante" (ligaments, articulation cheville/genoux, cartilages etc.), alors que le vélo, tu le pratiques "assis", sans que tes articulations "inférieures" ne supportent ton poids, c'est même un sport conseillé (avec la natation) en cas de rééducation cheville/genou etc.

Du coup, ça devient le seul sport (avec la natation) que l'on peut pratiquer quand on a détruit successivement au foot puis au tennis, qui ses cartilages, qui son ligament croisé, bref ses articulations, il n'empêche qu'il faut un "moteur" (coeur, musculature, capacité respiratoire etc.) pour que ça fonctionne, comme pour la course à pied donc, mais sans les traumatismes.

Il est vrai que, quand tu cours, tu n'as quasiment aucun temps mort, alors qu'en vélo, tu peux récupérer dans une descente, mais en fait tout dépend de l'intensité que tu mets dans la pratique de ton sport (une descente à fond les ballons, c'est très peu reposant, même en vélo), parce que, pour reprendre ta dernière phrase, on voit aussi des personnes en surpoids jogger comme des limaces, mais en survêt'...

Et à choisir, ces personnes, "les gros sacs " comme tu les appelles charitablement, font bien de privilégier le vélo plutôt que la course à pied, c'est bien meilleur pour leur santé en général...

Pour conclure, si tu pratiques régulièrement la natation ou la course à pied avec un minimum d'intensité, tu as déjà "la caisse" (cœur, capacité respiratoire), reste juste à acquérir la musculature adéquate pour se faire plaisir en vélo.

[Taison*]

Je ne peux que souligner et conformer tes propos, Palinoplie... ce sont les raisons que tu avances qui ont fait que j'ai abandonné la pratique du football et aussi de la course à pied pour me tourner vers le VTT : moins traumatisant pour mes articulations et en particulier mon genou gauche, puisqu'elles ne subissent plus les chocs directs dus à la course.
Mais inversement à ce qu'il est usuel de croire, il n'est pas si simple que cela de pédaler, cela n'avance effectivement pas tout seul ! La pratique du vélo et en particulier du VTT impose de faire fonctionner des muscles différents et surtout d'une façon différente que ce qui est exigé par la course à pied et cela m'amène à confirmer que le poids du vélo est sensible et qu'il faut posséder la puissance nécessaire pour l'emmener dans les portions pentues et ou dans les relances en terrain accidenté.

[Newsted]

Oui et j'ajouterais que 27 Km n'est pas une "distance raisonnable pour un jogger régulier" mais une sortie de prépa marathon pour un coureur entraîné. Un 10-12 Km correspond bien plus à un footing standard.

Personnellement, étant triathlète et pratiquant donc ces deux sports, de façon dissociée la plupart du temps, en enchaînement pour préparer les courses (Run & Bike, duathlons, triathlons), je trouve le vélo (mon sport de prédilection) plus exigeant. Quand je sors d'une période de coupure, j'ai toujours plus perdu et plus de mal à me remettre à niveau en vélo qu'en course à pied.

Effectivement, sur l'ensemble d'une sortie faite sans être à fond, le vélo est moins éprouvant que la course à pied grâce aux phases de récupération dans les descentes. Mais en montée (pour revenir à l'origine du débat que mon ami MoineDécadent doit jubiler d'avoir involontairement provoqué), le vélo est plus éprouvant que la course à pied à mon sens. L'organisme est sollicité différemment, il y a en effet le poids du vélo à emmener, et on est plus vite asphyxié. Ce sentiment d'être au bord de la rupture, que tout cycliste a déjà vécu en montée, est plus rare en couse à pied où, si l'on n'est pas à fond, ça déroule toujours bien. Il faut plus de caisse à vélo qu'à pied, et musculairement, la course est un mouvement naturel alors que le pédalage non. Quand on s'effondre en courant, on ralentit. Quand on s'effondre à vélo, on reste collé à la route.

Quant à la remarque sur les gros, elle me rappelle une camarade de classe au collègue qui avait dit que "le ping-pong c'est pas un sport parce qu'on peut y jouer en pantoufles" !

[Taison*]

Oui et j'ajouterais que 27 Km n'est pas une "distance raisonnable pour un jogger régulier" mais une sortie de prépa marathon pour un coureur entraîné. Un 10-12 Km correspond bien plus à un footing standard.

Personnellement, étant triathlète et pratiquant donc ces deux sports, de façon dissociée la plupart du temps, en enchaînement pour préparer les courses (Run & Bike, duathlons, triathlons), je trouve le vélo (mon sport de prédilection) plus exigeant. Quand je sors d'une période de coupure, j'ai toujours plus perdu et plus de mal à me remettre à niveau en vélo qu'en course à pied.

Effectivement, sur l'ensemble d'une sortie faite sans être à fond, le vélo est moins éprouvant que la course à pied grâce aux phases de récupération dans les descentes. Mais en montée (pour revenir à l'origine du débat que mon ami MoineDécadent doit jubiler d'avoir involontairement provoqué), le vélo est plus éprouvant que la course à pied à mon sens. L'organisme est sollicité différemment, il y a en effet le poids du vélo à emmener, et on est plus vite asphyxié. Ce sentiment d'être au bord de la rupture, que tout cycliste a déjà vécu en montée, est plus rare en couse à pied où, si l'on n'est pas à fond, ça déroule toujours bien. Il faut plus de caisse à vélo qu'à pied, et musculairement, la course est un mouvement naturel alors que le pédalage non. Quand on s'effondre en courant, on ralentit. Quand on s'effondre à vélo, on reste collé à la route.

Quant à la remarque sur les gros, elle me rappelle une camarade de classe au collègue qui avait dit que "le ping-pong c'est pas un sport parce qu'on peut y jouer en pantoufles" !

Hé bien MoineDécadent saura à quoi s'en tenir pour ce qui est de faire cet itinéraire de Thionville à Audun... bon courage pour la montée, bonhomme !

Newsted, ton camarade de classe ne devait pas beaucoup jouer au ping pong, ou du moins pas de façon engagée...