[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

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Séb

DNA du 30/12/2009 : « On a touché le fond... »

Messagepar Séb » 30 déc. 2009, 07:50

Ce matin, le nouvel homme fort du Racing se nomme Luc Dayan. Depuis quelques années, ce médecin de formation s'est spécialisé dans la restructuration de clubs professionnels en difficulté. A Strasbourg, et il en est conscient, le voilà servi.

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Luc Dayan est notamment passé par Lille, Nice ou Nantes avant d'être appelé au Racing par Alain Fontenla, l'actionnaire majoritaire. (Photo AFP)

Alors que « les bureaux du Racing sont fermés jusqu'au 4 janvier », comme l'annonce le site internet officiel du club, en coulisses, les acteurs ont continué à s'affairer.
Passé notamment par Lille (en 1999/2000), Nice (2002), Nantes (en 2007) ou Sannois-St-Gratien (club dont il est toujours actionnaire), Luc Dayan, homme d'affaires âgé de 52 ans, a été appelé par Alain Fontenla pour une mission « sauvetage » qui doit durer quatre mois. Il arrive au Racing en compagnie de Benoît Rousseau, expert en restructuration et ancien directeur financier du Paris SG.


«Ma première réaction?
Vendez!»


Hier, il a expliqué pourquoi il avait accepté cette mission délicate et évoqué ses projets pour redresser un club alsacien plongé dans le doute.

- Comment êtes-vous arrivé au Racing ?

- J'ai été contacté il y a une dizaine de jours par MM. Fontenla et Isenegger. J'ai déjà géré plusieurs dossiers concernant des clubs, à la demande d'une ville, de la LFP ou d'un actionnaire et je suis connu pour être spécialisé en restructuration dans le monde du foot.

- Comment s'est passé le premier contact ?

- Ils m'ont raconté toute l'histoire et franchement, ma première réaction a été de dire à monsieur Fontenla : « Vendez ! », car il s'est retrouvé avec une patate chaude.
Il s'est ravisé car il ne trouvait pas forcément quelqu'un pour racheter ses parts. Dans un sens, c'est assez courageux de sa part de rester au club.

- Quelles fonctions exactes allez-vous occuper ?

- Pour l'instant, je suis consultant et je suis en mission de sauvetage. J'ai un contrat de 4 mois et je serai payé directement par Alain Fontenla, pas par le Racing. On fera un bilan le 30 avril (à l'issue de son contrat, ndlr). A ce moment-là, on en saura déjà un peu plus sur l'état du club.


- On parle de vous pour occuper la présidence...


- J'ai dit à Alain Fontenla que j'étais prêt à occuper ce poste le temps de la restructuration, mais pour l'instant, ce n'est pas fait. Alain Fontenla et Julien Fournier doivent d'abord discuter des modalités de leur séparation. (lire ci-contre)
Il y avait un désaccord entre les actionnaires et le président, et il fallait bien qu'ils règlent le départ de ce dernier. Mais personnellement, j'aurai pu travailler avec Julien Fournier, dont les compétences sont reconnues.


- Que pensez-vous de la situation actuelle du Racing ?


- Je connaissais déjà le dossier mis en circulation par Philippe Ginestet à l'époque où il voulait vendre. Je l'avais étudié en septembre pour un autre actionnaire qui était intéressé par cet achat.

« Alain Fontenla a décidé
de faire face aux problèmes
de trésorerie du club »


Globalement, ce dossier est très compliqué, sur le plan sportif comme sur le plan économique. Sur le plan sportif, vous connaissez la situation, l'équipe est relégable en L 2 et il faut redresser la barre.
Sur le plan financier, le budget est déficitaire à hauteur de 7 millions et il va falloir trouver des solutions, soit avec l'apport de nouveaux actionnaires, soit en améliorant les recettes, soit en vendant des joueurs...
La bonne nouvelle, c'est qu'Alain Fontenla a décidé de faire face aux problèmes de trésorerie du club.

- Monsieur Fontenla a donc décidé de ne plus vendre ses parts, comme il en avait l'intention ?

- Ma mission, je ne l'ai accepté que parce qu'Alain Fontenla va assumer la trésorerie, c'est à dire qu'il va s'assurer que la situation bancaire du club soit toujours au-dessus de zéro. A partir de cette base, on va pouvoir rebâtir.


«Je vais refaire
un audit complet»


- De quelle manière allez-vous procéder pour, justement, restructurer le club ?

- Deux paramètres semblent contradictoires, car d'un côté, il faut faire face aux problèmes financiers et de l'autre, il faut redonner une dynamique sportive. Mais les soucis du club ne se limitent pas aux problèmes d'argent. Il y a aussi une question de savoir faire. Quand on met de l'argent n'importe comment, ça ne marche pas forcément. Et en tant qu'ancien médecin, je suis plus doué dans l'humain que dans le financier.
J'ai demandé tous les éléments et je vais refaire un audit complet de la SASP. Je veux faire en sorte que la situation soit éclaircie pour le passage devant la DNCG, car sa décision va être importante.
Dès lundi, je vais rencontrer les salariés du club pour évoquer mon projet auprès d'eux

- Que voulez-vous dire aux supporteurs, lassés par tous ces remous au sein du club ?

- Je les comprends. Mais il faut bien se rendre compte que les événements sur le terrain sont le reflet de l'instabilité qu'il y a derrière, au sein du club. Il faut que le club se transforme.

« L'image du club
est mauvaise »


J'ai connu les mêmes soucis à Lille, quand j'y suis arrivé à la fin des années 90. L'équipe était au fond du classement de L 2, les supporteurs avaient caillassé le président... C'était une catastrophe. Quand je suis arrivé, on me prenait pour un malade mental, car tout était pourri. Mais en se donnant du temps, en travaillant, on a réussi à redresser ce club. Voyez où ils en sont maintenant... Pareil pour Nice. Et là-bas aussi, désormais, ça fonctionne.
Au Racing, une somme d'événements ont fait que l'image du club est mauvaise. Et surtout, elle n'est pas du tout en adéquation avec l'image de la ville de Strasbourg, moderne, jeune, tournée vers l'Europe.

- Une image encore plus écornée par l'arrivée rocambolesque d'Alain Fontenla...

- C'est vrai qu'il y a eu une perception catastrophique de l'arrivée d'Alain Fontenla, que ce soit de la part des actionnaires minoritaires ou de la presse. Moi-même, avant d'être impliqué, je n'ai rien compris à cette histoire. Mais encore une fois, ce n'est pas spécifique au Racing, j'ai connu le même genre de choses à Nice ou Lille.

- Quelles sont vos chances de réussir ?

- Il y a beaucoup, beaucoup de travail. Depuis une semaine, je vois des rivalités, avec un tas de gens qui se tirent dans les pattes, des actionnaires minoritaires qui partent dans tous les sens, un entraîneur faisant ce qu'il peut et une équipe sans ligne directrice. Et, autour, tous les médias qui amplifient encore le phénomène.
Forcément, cela ne va pas être simple et le dossier Racing est l'un des plus compliqués que j'ai eus à traiter.
Il y a un tel retard au sein de ce club... Je ne suis pas devin, mais j'espère qu'on a touché le fond et que le pire est derrière nous.

Propos recueillis
par Barbara Schuster

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DCD
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar DCD » 30 déc. 2009, 09:37

Bon ben du coup, ils vont pouvoir engager un nouvel entraîneur !

Séb

DNA du 30/12/2009 : Clap de fin pour Fournier

Messagepar Séb » 30 déc. 2009, 11:07

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Julien Fournier. (Photo DNA - Laurent Réa)

Alain Fontenla et Ralph Isenegger ont rencontré Julien Fournier à Paris, lundi. L'actionnaire majoritaire, son conseiller suisse - qui pourrait prendre prochainement des fonctions officielles au sein du Racing - et le président voulaient mettre à plat leurs divergences, apparues à plusieurs reprises.
Comme c'était prévisible, la discussion a tourné court. En désaccord sur presque tout, les deux parties ont décidé d'arrêter leur collaboration, Alain Fontenla signifiant à Julien Fournier la fin de son bail à la tête du Racing.
En soi, cette décision n'est pas forcément une surprise. Car Julien Fournier l'avait dit et répété à plusieurs reprises : il souhaitait avoir les mains libres quant au recrutement... et aux moyens employés pour le faire.
Une exigence qui a visiblement fait grincer des dents, Fontenla et Isenegger ayant indiqué avoir leurs propres idées sur la façon de mener le mercato d'hiver.

Officialiser
le divorce


Un mercato qui, selon les dires du duo qui gère le club, devait consister à faire venir des joueurs peu capés - et si possible, gratuits - tout en vendant les quelques individualités strasbourgeoises qui ont encore la côte sur le marché des transferts pour se procurer des liquidités (Gueye, Othon...)
Reste à officialiser leur divorce, chose qui devrait être faite dans les jours à venir, suivant les délais légaux. Seule certitude, Julien Fournier sera lundi à Strasbourg.
Un départ dont les actionnaires minoritaires n'ont par ailleurs pas été informés. « Julien Fournier avait notre estime, expose Dominique Pignatelli, l'un d'entres eux, et là, je découvre dans la presse que Luc Dayan arrive et qu'Alain Fontenla va rester. Mais nous, comme d'habitude, on n'est pas informés. On va quand même faire une offre pour essayer de reprendre le club, car jusqu'à preuve du contraire, Alain Fontenla est toujours vendeur ».

Ba. Sch.




En gras, ce qui est vraiment marrant :mrgreen: :mrgreen:

Ca sent la longue crise du coté du RCS

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Fred
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Fred » 30 déc. 2009, 11:51

La double relégation n'est plus qu'une question de semaines...
7M c'est assez énorme pour une équipe de National comme déficit.

Si Strasbourg vend ses quelques joueurs de qualité, vu le mental du reste c'est rétrogradation sportive assurée.

La DNCG terminera le travail.

Pauvre Alsace sans foot pro.

Séb

Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Séb » 30 déc. 2009, 14:29

Fred a écrit :La double relégation n'est plus qu'une question de semaines...
7M c'est assez énorme pour une équipe de National comme déficit.

Si Strasbourg vend ses quelques joueurs de qualité, vu le mental du reste c'est rétrogradation sportive assurée.

La DNCG terminera le travail.

Pauvre Alsace sans foot pro.

Non mais je rêve

Strasbourg se maintiendra cette année en L2 j'en suis quasi sur.

Puis pour leur dette les actionnaires vont mettre des sous sur la table .....

J'en suis sur que le RACING ne va pas mourrir :mrgreen: :mrgreen:

Séb

DNA du 31/12/2009 : Le système Dayan

Messagepar Séb » 31 déc. 2009, 07:49

Missionné pour remettre d'équerre le Racing, Luc Dayan est un personnage bien connu du football français. Entre des missions commando aux quatre coins de la France et des investissements personnels à Lille puis en Région parisienne, son activité ne laisse pas indifférent.

Image
A l'origine de la réussite lilloise incarnée aujourd'hui par Gervinho (à gauche), il y a eu Luc Dayan en charge de remettre le Racing en ordre de marche. L'ancien médecin n'investira néanmoins pas personnellement dans le club strasbourgeois. (Photo la Voix du Nord)

Autant Julien Fournier est toujours demeuré dans l'ombre, autant Luc Dayan, propulsé en première ligne par Alain Fontenla depuis le début de semaine et susceptible de lui succéder, n'a rien contre quelques projecteurs. L'ancien médecin a joué les hommes de dossier. Aujourd'hui, il n'hésite pas à s'exposer. Et si son action peut s'éclairer d'une lumière criarde, elle ne se révèle en rien inefficace.
L'intéressé scinde son action autour de deux axes : la reprise ou la transmission d'un club et l'investissement personnel dans une structure. Au départ, rien ne laissait supposer que Luc Dayan endosse un profil d'alchimiste du foot pro français. Si tout ce qu'il a touché ne s'est pas transformé en or, s'il a pu susciter quelques inimités dans l'Hexagone du ballon rond, s'il est également marqué par un échec au printemps 2006 dans la reprise du PSG quand il n'a pas séduit les politiques ou Canal + dans un projet de reprise du club de la capitale avec des capitaux en provenance d'Angleterre ou du Golfe persique, le médecin de 52 ans est également auréolé d'incontestables réussites.

Un nouveau souffle
au FC Nantes


La dernière en date a pris pour théâtre le FC Nantes. La maison canari n'est guère fringante ces temps-ci, mais il lui a donné un minimum de souffle lors de l'historique descente de 2007 en Loire-Atlantique, intervenue après 43 années de présence ininterrompues parmi l'élite, sur les cendres d'une tutelle Dassault pleine d'embarras.
Luc Dayan déboule à la fin du printemps, quitte le club au coeur de l'été, mais a su remettre la vieille maison en ordre en confiant le recrutement à Xavier Gravelaine, avant de laisser la boutique à Waldemar Kita. Nantes remonte une saison plus tard. De la même manière, il a oeuvre, à travers des missions de quelques mois, au chevet de l'OGC Nice en 2002 ou de l'AS Saint-Étienne en 2003, dans un même souci de restructurer un club en difficulté.
On peut donc le taxer d'une certaine habileté... avec l'argent des autres. Il reste que ses échecs sont rares. Et sa réputation continue de s'appuyer sur sa première apparition dans le foot pro avec l'organisation du décollage lillois. Reconverti dans le marketing sportif dans les années 1980, il apparaît pour la première fois en première ligne dans le Nord.
Le LOSC est moribond, à la fin des années 90, et semble définitivement relégué dans les bas fonds du foot français avec l'émergence confirmée de son voisin lensois. Quand les Sang et Or décrochent leur premier et seul titre de champion en 1998, les Dogues sont en passe d'enchaîner une deuxième saison en L 2. Avec Francis Graille, Luc Dayan prend la tête du club lillois, le réorganise, le fait remonter avant de le revendre à Michel Seydoux.

Un regard mitigé sur ce
qui s'apparente a priori
à une franche réussite


« C'est la première fois que j'investissais personnellement, a expliqué le missionné, hier. J'avais travaillé sur le dossier de reprise du PSG pour Canal +, précédemment. Mais là, j'engageais mes propres deniers ». Il semble à l'origine d'une dynamique irrésistible, qui a porté le club nordiste jusque parmi les cadors de la L 1.
L'intéressé porte un regard mitigé sur ce qui, a priori, s'apparente à une franche réussite : « On a initié des choses intéressantes, on a lancé des projets immobiliers favorables pour le club, comme le domaine de Luchin (ndlr : le centre d'entraînement lillois est l'un des plus avancés d'Europe). Mais il y a le problème du stade. Il ne s'est réglé qu'il y a deux ou trois mois ».
Avec cette question émerge l'un de ses combats récurrents. S'il a quitté l'actionnariat du LOSC en 2004, c'est en raison d'une « surface financière insuffisante », souligne-t-il. « Les enjeux et les moyens exigés dans le foot pro sont considérables. Or, je gagne simplement ma vie en m'efforçant de mener à bien des missions comme celle qui concerne le Racing. Je n'ai pas vraiment de capacités d'investir. En fait, elles dépendent surtout de la revente de mes parts dans le LOSC ». L'une des grandes fortunes du cinéma français, Michel Seydoux, y a pris le relais, ce qui n'empêche pas le dauphin actuel de Bordeaux d'envisager des ventes pour se renflouer.
Luc Dayan, lui, est reparti vers une autre campagne personnelle. Et ses investissements concernent l'Entente Sannois St-Gratien. Avec ce club, il est dans l'idée de créer un deuxième club dans la capitale. L'« ESSG » fréquente le CFA soit le même échelon que Colmar ou la réserve strasbourgeoise et l'ambition peut donc prêter à sourire.
Il ne désespère pas dans ce combat. A l'issue de la saison 2005, Sannois termine 4e du National, Valence, 2e théoriquement promu, est relégué par la DNCG pour des considérations financières. « J'ai demandé notre intégration en L 2, explique Dayan. On a gagné en appel il y a quelques mois (ndlr : un dédommagement de 500 000 euros a été décidé par les tribunaux). Mais on veut obtenir la réintégration dans un championnat professionnel. En fait, on se retrouve là au coeur du problème en France, aux limites entre le public et le privé. »

Le commandement de la
religion Dayan, la
volonté de s'affranchir
de la sphère publique


Voilà le commandement de la religion Dayan, la volonté de s'affranchir de la sphère publique. Il décèle dans l'appel aux collectivités dans le sillage de la candidature à l'Euro 2016 une absurdité du système français où tout, finalement, est ambigu. « A Lille, le projet initial de stade que l'on avait élaboré était complètement privé, explique-t-il. Car cela bénéficie au privé. En ne coupant pas le cordon entre les deux sphères, on se retrouve avec un secteur public qui doit combler les pertes du privé et un domaine privé qui ne s'affranchit pas complètement du public. »
Il n'en démord pas et continue de porter à bout de bras un projet de Cité Sport, conçu autour de Sarcelles. Il se fera peut-être sans le foot. « Avec le hockey et d'autres disciplines, il y aura une mobilisation de capitaux, garantit-il. Et puis je crois encore en une réintégration de l'ESSG en L 2. Le Ministère en a d'ailleurs appelé au Conseil d'État sur le sujet. On est avec un problème comme celui-là au confluent du sportif, de la morale et de la justice ».
Pour le dossier Racing, il reléguera ces principes au second plan. Comme à Nice, comme à St-Étienne, comme à Nantes, il n'envisage qu'un passage express en Alsace. « Le but est de trouver un équilibre entre le sportif et le financier, prévient-il. Si le travail se passe bien, il n'est pas exclu que j'accompagne plus longtemps le club. Mais je ne m'inscris pas dans la durée ». Comme souvent, Dayan est en opération commando.

François Namur

Séb

Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Séb » 31 déc. 2009, 07:49

Fin de la crise à Strasbourg ?

Moi oui ?

Et vous vous en pensez quoi ?

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olis57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar olis57 » 31 déc. 2009, 09:29

Séb a écrit :Fin de la crise à Strasbourg ?

Moi oui ?

Et vous vous en pensez quoi ?
Avec 4.5M€ budgettés pour la vente de joueurs d'ici juin 2010, et un propriétaire incapable de mettre plus que les 3M€ prévus, beaucoup de joueurs (Othon et Gueye notamment) devraient quitter l'Alsace en janvier.

Séb

Foot365 : Janin confirmé

Messagepar Séb » 31 déc. 2009, 11:55

Le nouvel homme fort du RC Strasbourg, Luc Dayan, a confirmé Pascal Janin au poste d'entraîneur jusqu'à la fin de la saison.

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Dans un club en totale mutation, un homme garde son poste : Pascal Janin a eu Luc Dayan au téléphone. Celui-ci l'a confirmé comme coach du Racing jusqu'à la fin de la saison indique le quotidien L'Alsace. Janin avait succédé en début de saison à Gilbert Gress.

Source : http://www.football365.fr/france/infos- ... irme.shtml

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Fred
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Fred » 01 janv. 2010, 12:22

Pour moi Strasbourg a un avenir très sombre.
Ils vont vendre 2 ou 3 joueurs sans pouvoir réellement régler leurs problèmes financiers.

Sportivement ils ne vont pas s'en sortir, car rien n'est régler en interne.
Ils ont actuellement une équipe pour terminer 10-12 ème, mais vu que la plupart des joueurs sont démobilisés et pensent à l'an prochain aye aye aye.

J'ai vu Strasbourg 3 ou 4 fois et ils n'ont vraiment pas la grinta, cette volonté de s'en sortir (cf Nimes l'an dernier qui étaient plus faibles qu'eux mais qui en voulait à tous les matchs).

Si sportivement dans 3 ou 4 matchs ils n'ont pas enchainés quelques résultat c'est mort pour eux à mon avis.


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