[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

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champ d'or
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar champ d'or » 06 janv. 2010, 15:20

gauloiskiki a écrit : N'empêche que c'est le genre du mec qui va enfin nous faire sortir du foot-business .... mais pour aller vers le business tout court !!
Je crois qu'il est pris à son propre piège. Ses intentions à court terme ont trop vite été démasquées. Le voilà coincé avec un investissement quasi irrécupérable. Il a du oublié qu'en France la DNCG veille, contrairement à d'autres championnats où tout est permis.

M'enfin, ce feuilleton est rocambolesque, digne des scénarios les plus fous. J'espère qu'il servira d'exemple pour refroidir les margoulins ayant envie de jouer avec des clubs de foot comme des vulgaires Sicav boursières.

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Fred
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Fred » 06 janv. 2010, 16:20

En même temps faut en tenir une bonne pour acheter le FC KNACKS en 18eme position du classement vu le sac de nœuds que c'est :chut; :siffle: :chut;

Pour moi ils sont mort, ça fait des années qu'on parle d'un Strasbourg Alsacien blabla.... Résultats pas un alsaco moins pingre que l'autre pour racheter l'épave du famous champion de France de l'autre siècle (78 quel fait d'arme bientôt plus un joueur vivant...)

C'est pas une grosse entreprise un club de foot, vu les grandes familles qu'il y a là-bas si ils y tenaient tant que ça à leur racing ça fait belle lurette qu'il serait made in Alsass.

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geo alambic
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar geo alambic » 06 janv. 2010, 16:24

Fred a écrit :En même temps faut en tenir une bonne pour acheter le FC KNACKS en 18eme position du classement vu le sac de nœuds que c'est :chut; :siffle: :chut;

Pour moi ils sont mort, ça fait des années qu'on parle d'un Strasbourg Alsacien blabla.... Résultats pas un alsaco moins pingre que l'autre pour racheter l'épave du famous champion de France de l'autre siècle (78 quel fait d'arme bientôt plus un joueur vivant...)

C'est pas une grosse entreprise un club de foot, vu les grandes familles qu'il y a là-bas si ils y tenaient tant que ça à leur racing ça fait belle lurette qu'il serait made in Alsass.

Ce post transpire le respect. Classe. :pendu: :pendu: :pendu: :pendu:

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Fredfred57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Fredfred57 » 06 janv. 2010, 17:01

champ d'or a écrit :
DCD a écrit :Le RCS aura superbement animé la trève :ok:

Il y a quand même de bonnes affaires à faire là bas. Ce Gueye est assurément un phénomène qu'il serait dommage de laisser filer :'(
Justement, on ne sera pas les premiers ni les derniers à se positionner. Et à lire son interview il est attaché à son club formateur. Alors de là à passer directement chez le rival il y a un fossé large et profond je pense...
Il se disent TOUS attachés à leur club et 1/4 d heure plus tard tu sais très bien que TOUT peut changer.
Effectivement ils y aura surement plus de vautours à se pencher sur le berceau de la cigogne agonisante que le seul FC Metz et nous n'avons pas les moyens face à d'autres.
Mais les GUEYE c'est connu font 1 bonne saison et s'éteignent souvent aussi vite NON?
Pour ce qui est de passer chez 'l'ennemi' comme tu dis je suis sur qu'ils n'en ont RIEN à F... nos amis ...girouettes.

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Fredfred57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Fredfred57 » 06 janv. 2010, 17:36

EXCELLENT
Source :http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=3909
2010 : the deuil after tomorrow ?*

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> Vendredi 1 Janvier 2010 - 05h00
> Humeur - Lu 1197 fois


A l’image de tous les gens qui ont souhaité l’an dernier une bonne année à Philippe Ginestet et une bonne santé à Emil Gargorov, tout le monde peut se planter car nul ne sait de quoi demain sera fait. Sauf peut-être Paco Rabanne, les Mayas et Fontenla.

* Allusion bancale au film apocalyptique « the day after tomorrow », traduit par « le jour d’après » en français ou par « les carottes sont cuites » par Lucien, mais Lucien n’a jamais été très bon en anglais.

A l'heure où vous tentez de lire cet article, entre deux Guronsans et quatre aspirines, vous êtes encore bercé par la suave illusion de la Saint Sylvestre débordant de niaiseries, regorgeant de bons sentiments et noyée par vos whiskey on the rocks de la veille telle Di Caprio flottant sur les glaçons. Mais vous savez que cet état d’euphorie ne dure pas plus longtemps que le mandat d’un président du Racing ou que le temps de jeu d’un Romain Gasmi et que, comme pour Pinocchio, la gueule de bois ne va pas passer de sitôt.

L’ère du renouveau a laissé sa place à l’ « R » du Ras le bol. Un Racing qui perd aussi bien ses matches que son âme, des actionnaires majoritairement minoritaires juste capables de s’écouter à défaut de pouvoir s’entendre, des clowns financiers qui n’arrivent même plus à se faire rire eux-mêmes, et le pire de tout : Lucille Guillotin qui continue de commenter les non-matchs du Racing sur France Bleu Alsace.

Mais la vérité est ailleurs, comme diraient les deux autres. Il faut voir un peu plus loin que le bout de son nez ou que de la distance parcourue par Boubacar Kébé lors d’un match. En effet, ces élucubrations grotesques annoncent ni plus ni moins que la mort du Racing, autant dire la fin de notre monde et la FIN DU MONDE, tout simplement.
Le chant du signe

Aveuglés par l’amour rutilant que nous portons au club, au sadomasochisme et à la bière de Noël, nous n’avons pas vu la fin du monde et tous ces signes annonciateurs qui ont traversé les âges, ainsi que tous les messages envoyés par moult prophètes critiqués en leur temps. Voici quelques signes que vous avez refusé de voir :

- Des monstres de l’Apocalypse venus pour exterminer le Racing et le genre humain : Claude Leroy avec ses yeux globuleux, ses dents de requin marteau et ses cheveux de paille qui mangeait ses amis de 30 ans, Patrick Proisy aux cheveux d’anges et à la barbe de métal, Pierre Mankowski qui ressemblait à s’y méprendre à Pierre Mankowski (c’est horrible...), David Amadou M'Bodji a qui il manquait deux pieds, Haikel Gmamdia à qui il manquait beaucoup trop de choses.

- Les Mayas qui nous avaient envoyé leurs plus probants prophètes que le gouvernement a voulu faire taire à tout prix : Gonzalo Belloso qu’on a crédibilisé en l’usant à tous les postes possibles, José Luis Chilavert à qui on a fait avaler la station Mir, Marcos Dos Santos aussi bien écarté par Dieu que par Pascal Janin, et enfin Ahmed Abou Mosalem Farag à qui on avait appris toutes les langues du monde sauf le français pour l’empêcher de répandre la bonne parole et de toucher le ballon.

- La Bible (le premier livre écrit par Gilbert Gress) : « Lorsque le septième sceau est rompu, sept anges apparaissent avec sept trompettes ». Et qui voyons-nous débarquer ? Alain Fontenla, actionnaire majoritaire du purgatoire, et sa fanfare de sept mercenaires : Jafar Hilali, Roman Loban, Julien Fournier, Christophe Cornelie, Ralph Isenegger, Benoit Rousseau et Luc Dayan. Les comédiens sont en place, on peut reprendre le tournage d’Apocalypse now.

- Paco Rabanne et la station Mir qui devait s’écraser sur Saint Symphorien. Pas si fausses que ça, les prédictions de Paco, car peu de gens savent qu’en fait Emil Gargorov a été conçu et élevé dans la station Mir. Il a toujours appris le foot en apesanteur sans risque de choc et de blessure. Si bien que de retour sur terre, dès que ses membres entrent dans l’orbite d’un ballon rond, c’est le choc des cultures, des tibias et le crash musculaire est inéluctable.

- Satan (caché sous l’infâme pseudonyme « Aulas ») : « Vous allez passer quelques saisons en Ligue 2.. ça va vous détendre ! »

- Dieu (à peine caché sous le pseudonyme Gilbert Gress ) avec son livre « Un été en Enfer ».
Qui veut gagner des questions?

Il n'en faut pas plus à certains supporters pour briser une bouteille de bière du Racing sur le premier chat qui passe par là, avant de se couper les veines et se vider de leur sang. Mais retenez-vous (au moins après l’épisode du chat) car le Racing peut encore nous faire vivre tellement de belles choses. L’inconnu n’est-il pas excitant ? Et surtout on ne peut partir avant d’avoir la réponse à des questions aussi existentielles que :





Isenegger est-il en fait le Grand Strateguerre ? Virginie Schaeffer rechantera-t-elle un jour ? L’OMS va-t-elle enfin élever au rang de pandémie de niveau 6 l’émission « Plus belle la vie » ? Avouez que ces questionnements philosophiques méritent des réponses alors, d’ici 2012, accrochez-vous à la vie tel Ulrich Le Pen s’accrochait jadis à sa civière, ne faites pas perdre au Racing un de ses derniers supporters, épargnez cette bouteille de bière et, en plus, peut-être même que vous passerez à la télé pour avoir sauvé un chat.

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jacado
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar jacado » 06 janv. 2010, 22:26

DNCG : le RC Strasbourg en sursis mer. 6 janv. 2010 21:27


La Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) a rendu cet après-midi son verdict à propos du RC Strasbourg : le club est placé sous recrutement contrôlé, mais un nouveau rendez-vous a été fixé aux dirigeants alsaciens le 19 janvier prochain pour faire le point.

C’est donc une décision, en apparence, plus clémente que celle pressentie ces derniers jours, même si le recrutement contrôlé interdit au RC Strasbourg de recruter, pendant le mercato d’hiver, à titre onéreux. En d’autres termes, le club ne peut recruter que des joueurs libres ou prêtés par un autre club. Rien de bien rassurant compte tenu de la situation sportive actuelle du côté de la Meinau…

Et surtout, à supposer que Strasbourg parvienne à redresser la barre, il faudra que le club soit restructuré et les finances assainies d’ici au mois de juin pour éviter une rétrogradation administrative en fin de saison.

Or le déficit de trésorerie est tel que, de l’aveu même de Luc Dayan, l’homme chargé justement de restructurer le club, les véritables problèmes vont apparaître dès le mois de février. De plus, il n’y a toujours aucune trace, dans le compte courant du RC Strasbourg, des 3 M€ exigés par la DNCG, l’actionnaire majoritaire, Alain Fontenla, ayant simplement donné des garanties selon lesquelles il était en mesure de les injecter…

De plus, avant le passage devant la DNCG, la pantalonnade alsacienne s’est encore enrichie d’un épisode rocambolesque. Mardi soir, en effet, l’assemblée générale d’Euro Racing, qui contrôle le RC Strasbourg, a accouché d’un nouveau concept et d’un énième invité surprise à ce qui ressemble de plus en plus à une veillée funèbre : Hervé Seck, un journaliste de 33 ans, inconnu au bataillon, a été nommé à la fois directeur de la communication et président de la holding Euro Racing, propriétaire du club.

Dans le même temps, Julien Fournier, président démissionnaire du RC Strasbourg, n’a pas été remplacé. Le concept se résume ainsi : à chaque élément de la structure du club se trouve un nouveau venu, sans aucune expérience du football de haut niveau, mais pour y faire quoi ? Seul Luc Dayan semblait pouvoir servir de caution morale, mais il est à craindre qu’après ce qui s’est passé lors de l’assemblée générale il n’ait perdu le peu de crédit qu’il avait aux yeux des supporters du Racing et des partenaires régionaux potentiels.

En définitive, le RC Strasbourg n’a plus de président, pas vraiment de projet sportif, est tenu en mains par de mystérieux personnages qui découvrent le football en même temps que le grand public les découvre, et est dans le collimateur du « gendarme financier » du football français, la DNCG, qui, en laissant un sursis, équivalent au bénéfice du doute, au club alsacien, n’a sans doute pas souhaité être celui qui allait achever immédiatement un malade placé sous coma artificiel…

Du titre de Champion de France 1978/1979, presqu’immédiatement suivi du limogeage de Gilbert Gress par André Bord, au grand guignol actuel, en passant par l’ère IMG – Mac Cormack, dont personne n’a jamais compris l’implication désordonnée et inefficace, le porte drapeau du football alsacien n’a jamais été aussi près du précipice. En 30 ans, 12 présidents et 27 entraîneurs, la lente agonie du Racing Club de Strasbourg est celle de toute une région, le RCS étant le seul club de football professionnel d’Alsace

Séb

DNA du 07/01/2009 : Le pire est évité

Messagepar Séb » 07 janv. 2010, 06:38

Menacé de lourdes sanctions, le Racing s'en est sorti à bon compte lors de son deuxième passage à la DNCG. Si son recrutement est encadré, il dispose de quelques coudées franches pour sa révolution de janvier.

Image
Après la décision de la DNCG, Pascal Janin n'est pas pieds et poings liés pour reconfigurer son groupe. (Photo DNA - Laurent Réa)

La décision tant attendue est finalement tombée hier en fin d'après-midi. Le Racing, qui risquait de lourdes sanctions par la DNCG pour n'avoir pas fourni, début décembre, divers justificatifs - et surtout, des garanties financières suffisantes -, a finalement écopé d'une peine légère lors du verdict rendu après un délibéré. On n'est pas loin de croire que quelques bouteilles de champagne ont été sabrées pour fêter une décision qui était loin d'aller de soi. Un communiqué paru sur le site officiel du club n'a pas laissé l'ombre d'un doute quant au soulagement ressenti. La « décision » y est qualifiée de « sage, juste et cohérente » et « sera scrupuleusement respectée par le club ».

Le club devra se défaire
de certains éléments


Lundi, lors de son débarquement à Strasbourg, Luc Dayan avait indiqué que « les trois millions d'euros de garantie », exigés par la DNCG lors de la première audience intervenue le 15 décembre, ne seraient assurément pas immobilisés sur un compte. L'homme appelé au chevet du club, par Alain Fontenla, a mis en avant un plan pour envisager une restructuration du club et donc des économies. La Commission de Contrôle des clubs professionnels n'en a finalement pas tenu rigueur aux dirigeants strasbourgeois. Et les relations particulières que l'ancien médecin entretient avec l'instance ne sont peut-être pas étrangères à la décision rendue.
Ouf, le Racing a repoussé quelques nuages bien noirs et notamment la menace d'une relégation administrative qui fait partie de la gamme de sanction dont dispose le gendarme financier du foot français (lire ci-dessous). Ouf, le Racing n'a même pas été interdit de recrutement lors de ce mercato d'hiver. Il devra le faire à titre non onéreux. Le pire est donc évité.
Mais le club va quand même devoir se soumettre à quelques contraintes, notamment « un contrôle dans un cadre budgétaire ou d'une masse salariale limitée ». Pour le dire plus clairement, le Racing ne va pas pouvoir augmenter sa masse salariale. Ce qui signifie que pour pouvoir embaucher des renforts, le club devra se défaire de certains éléments.
Le Racing n'a pas obtenu un blanc-seing pour sa révolution annoncée de janvier. Une nouvelle audience est fixée au 19 janvier devant l'organisation émanant de la Fédération et de la Ligue et permettra de faire le point sur les arrivées et les départs qui seront intervenus dans l'intervalle.

« Cette sanction ne
nous bloque pas »


« Par rapport à ce qu'on pouvait craindre et ce qu'on pouvait entendre, c'est plutôt une bonne nouvelle, a réagi Pascal Janin, un coach à la recherche de sang frais. Cette décision nous permet de modifier le groupe, même si cela implique forcément des départs. Mais cette sanction ne nous bloque pas ».
Janin estime d'ailleurs également que le verdict est somme toute « logique ». « On vivait trop à crédit. Or, le Racing est une entreprise. On ne peut pas creuser un trou sans avoir l'assurance qu'on puisse le combler, poursuit l'entraîneur, qui reste philosophe comme il en a l'habitude. Et de toutes façons, avec ou sans cette décision, j'envisageais des départs, parce que 28 joueurs c'est trop ».
Reste tout de même un bémol, et de taille. Car désormais, si le RCS veut engager un joueur avant la dead-line fixée au 31 janvier, il va d'abord falloir trouver une porte de sortie pour les indésirables.
Pascal Janin en a d'ores et déjà dressé une liste, tout comme Ralph Isenegger et Luc Dayan. « La mienne est plutôt liée à des éléments sportifs, la leur a des bases économiques. Il va falloir faire la part des choses », précise l'entraîneur à ce sujet.
Des questions se posent aussi en ce qui concerne l'arrivée d'un adjoint, qui est, du coup, toujours en suspens. « Vu la décision de la DNCG, je ne sais pas si je peux faire venir quelqu'un... », s'interroge même Pascal Janin.
La piste (gratuite) menant à Noureddine Bouachera a été abandonnée - « C'était mon idée, mais Isenegger et Dayan ont considéré que ce n'était pas l'homme de la situation », dixit Janin -, mais celle évoquant l'arrivée du Suisse Alain Geiger reste d'actualité.
« Je devais le rencontrer aujourd'hui (hier, ndlr), mais ça ne s'est pas fait. Il faut qu'on discute. Je suis relativement ouvert, mais il faut qu'un ajoint soit quelqu'un qui ne soit pas à l'opposé de ma façon de fonctionner et de voir les choses », souligne Janin.
Alors qu'il s'agit de se coltiner l'Olympique lyonnais, samedi soir, à la Meinau, les zones d'ombre ne manquent pas. Elles sont susceptibles d'être levées, Luc Dayan envisageant de jouer à nouveau le jeu de la vérité, vendredi, devant micros et caméras. Sans enregistrer un grand soleil sur son proche avenir, le Racing peut déjà guetter une éclaircie.


Barbara Schuster (avec Fr.N.)

Séb

"un gros match"

Messagepar Séb » 07 janv. 2010, 06:40

Quasiment tous les joueurs du Racing sont sur le pont à 48 h de la réception de Lyon. Avec un « gros match » en perspective pour l'attaquant David Ledy et la troupe strasbourgeoises.

Image
David Ledy et les Strasbourgeois veulent croire que l'exploit est possible, samedi soir, face à Lyon. (Photo DNA - Laurent Réa)

Depuis le début de la semaine, les grippes et autres refroidissements avaient passablement décimé les troupes de Pascal Janin.
Mais hier, sur le coup des 16h, pour le début de la seule de la journée, quasiment tous les absents étaient de retour. Avec, au programme une séance de « fractionné » menée par Jean-Claude Thiry sur les terrains gelés du Krimmeri, suivie de petites oppositions sous la hall couverte du centre de formation.
« Il y avait une épidémie de fièvre en début de semaine, mais tout le monde va mieux. Visiblement, ils veulent tous jouer contre Lyon », lance malicieusement Pascal Janin. Seul Habib Bellaïd arborait encore un masque anti-grippe de circonstance, mais était tout de même bel et bien présent sur le pré.
« Tout le monde veut jouer. Ce n'est pas tous les jours qu'on affronte Lyon », expose aussi David Ledy, le bonnet enfoncé sur les oreilles.
Sûr qu'un relégable de la L 2 n'a pas l'habitude d'affronter un adversaire estampillé « Ligue des Champions ». A deux jours de la venue du septuple champion de France à la Meinau, la pression commence doucement à monter côté strasbourgeois.
« Ce n'est pas vraiment le match idéal pour une reprise, ça ne va pas être facile, mais ça va être agréable. Je pense qu'il y aura un peu de monde dans le stade... », poursuit encore l'attaquant passé par le FCM.
Mais pas question, pour lui comme pour les autres « jeunots » de l'équipe, de craindre les Lyonnais pour les regarder jouer. Et encore moins de partir perdant, même si les pronostics sont largement défavorables.
« On est le Petit Poucet, c'est clair, et on n'a pas grand-chose à perdre. Mais il y a quand même une qualification en jeu pour les 16es de finale et ça nous ferait du bien de passer », estime encore Ledy.
Reste à faire déjouer une équipe lyonnaise certes pas au mieux, mais qui reste toutefois une redoutable machine à produire du jeu et les résultats qui vont de pair.
« Même s'ils ne sont pas en forme, c'est sûr que ça va être compliqué, surtout que les Lyonnais restent sur des mauvais résultats en championnat et qu'ils vont être remontés à bloc », ajoute encore le jeune avant-centre.
Avant de préciser : « il y a toujours un espoir. Que ce soit Boumsong, Cris ou quelqu'un d'autre en face, ça reste un joueur de football, avec deux bras et deux jambes ».

Jouer, marquer
et gagner


Des jambes qui tenteront à coup sûr d'empêcher David Ledy de s'approcher des cages des Gones. Pas grave, les Strasbourgeois espèrent que l'envie fera la différence. « On va tout donner pendant 90, voire 120 minutes », souligne Ledy. Avant de conclure : « Jouer, marquer et gagner ce match, ce serait le top ».
Alors c'est vrai, une victoire n'arrangerait pas les affaires du RCS en Ligue 2 et n'enlèverait en rien les soucis extra-sportifs qui plombent le club. Mais elle permettrait de mettre enfin un peu de bleu dans la grisaille...

Ba. Sch.

Séb

Communication rétablie

Messagepar Séb » 07 janv. 2010, 06:40

Hervé Seck avait décidé de demeurer silencieux après avoir déboulé, mardi matin, dans le jeu compliqué en cours dans les bureaux de la Meinau. Depuis, l'intéressé a choisi de donner chair à un rôle majeur dans un processus raté jusqu'ici.
Franchement, les premières impressions faisaient craindre une nouvelle déconvenue. Fuyant comme les précédents acteurs sortis du bois depuis la reprise du Racing par Alain Fontenla, intervenue début décembre, Hervé Seck avait choisi de s'éclipser plutôt que de s'expliquer après sa promotion au rang de président d'EuroRacing, soit la holding qui contrôle le club.
Nouvelle surprise dans l'organigramme, l'ancien journaliste de 33 ans a souhaité nouer un contact constructif ces dernières heures, contestant « avoir grenouillé » lors des différentes conférences organisées auxquelles il a assisté depuis un mois à la Meinau, contrairement à ce que nous indiquions hier. En ce sens, il veut mener à bien l'une des missions, qualifiée de la première importance par Luc Dayan lors de sa conférence de presse de lundi : soigner la communication.
« Si je n'ai pas souhaité m'exprimer tout d'abord, c'est que je ne voulais pas brouiller le message de celui qui est chargé de l'opérationnel, précise-t-il. Initialement, on est parti sur de très mauvaises bases. Mais sachez que je suis là pour réorganiser la communication et assurer le relais entre Strasbourg, où j'habite désormais, et Londres, où réside Alain Fontenla, celui qui décide de l'aspect capitalistique au Racing ».
A priori en mission pour au moins six mois en tant que responsable de la communication, Hervé Seck découvre un environnement qu'il souhaite pacifier pour le bien du club. Son rôle de président d'EuroRacing serait secondaire, le pouvoir au club étant détenu par Alain Fontenla d'un côté, et Luc Dayan de l'autre. « Le but, c'est de sauver un club en danger et on ne ménagera pas notre travail pour y arriver », conclut-il. Cela va sans dire, mais c'est tellement mieux en le disant.

Fr.N.

Séb

Le DNCG en bref

Messagepar Séb » 07 janv. 2010, 06:41

La DNCG est un organisme de contrôle qui dépend de la Ligue de football professionnelle. Voici ses attributions et les décisions qu'elle peut prendre.
La Direction Nationale de Contrôle et de Gestion est « chargée d'assurer le contrôle juridique et financier des clubs affiliés et de s'assurer qu'ils répondent aux conditions fixées par les règlements nationaux » (article 1 du réglement).
La DNCG, présidée par Richard Olivier, est composée d'un bureau (président, vice-président, secrétaire général et secrétaire général adjoint) ainsi que de 17 membres, désignés par diverses instances du foot (FFF, LFP, UNFP...). Sept membres au minimum doivent être présents pour « la validité des délibérations » (article 9)
La mission de la DNCG est de contrôler la situation financière des clubs en procédant à une étude des pièces fournies par les clubs et en cas « d'inobservation des dispositions obligatoires relatives à la tenue de la comptabilité, aux procédures de contrôle et à la production de documents » (article 11), elle peut prendre les mesures suivantes à l'encontre des clubs :
- interdiction de recruter de nouveaux joueurs (cette interdiction peut être « totale ou partielle », article 11)
- assortir ce recrutement « d'un contrôle dans un cadre budgétaire ou d'une masse salariale limitée »
Quand la situation le nécessite, la DNCG peut aussi :
- limiter le nombre de joueurs mutés
- décider une rétrogradation sportive
- interdire une accession sportive
- exclure le club des compétitions
- retirer l'autorisation d'utiliser des joueurs professionnels (article 11)


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