Pour Kokko, l’aventure messine s’est peut-être arrêtée hier à Amnéville. L’attaquant n’a pas été convaincant. PhotoPascal BROCARD
Pour Aleksandr Kokko, l’aventure messine s’est peut-être arrêtée hier soir, dans un froid glacial et sur la pelouse synthétique d’Amnéville. Si Yvon Pouliquen attendait de voir l’attaquant fino-russe à l’œuvre pour se prononcer sur le bien-fondé de son recrutement, on doute, en effet, qu’il ait trouvé de quoi faire pencher la balance en sa faveur. Entré au coup d’envoi de la seconde période – alors que le score était encore nul et vierge –, le joueur placé à l’essai depuis le début de la semaine n’a pas trouvé d’autre façon de se distinguer qu’en manquant un face-à-face avec le gardien amnévillois. Son raté aurait pu coûter la victoire à Metz, mais Momar N’Diaye était passé par là quelques instants plus tôt.
A la réception d’un coup franc signé Yeni N’Gbakoto, le Sénégalais avait trouvé le chemin des filets de la tête. Coup double pour le buteur : en mettant son camp à l’abri d’une mauvaise surprise, N’Diaye envoyait aussi un signal à son entraîneur, toujours à la recherche de la bonne formule pour pallier au départ de son meilleur buteur, Papiss Cissé.
Sakho entre en piste
En première période, Yvon Pouliquen avait d’abord décidé de donner corps à un nouveau duo d’attaque : aux côtés de Thibaut Bourgeois est ainsi apparu Diafra Sakho. Le jeune Sénégalais, vingt ans, n’est pas passé inaperçu. Ses facultés physiques et son sens de l’engagement ont constitué les principaux motifs d’inquiétude d’une équipe amnévilloise pour le reste plutôt entreprenante.
Privée de Frédéric Marques, son meilleur buteur, entré après le repos, celle-ci avait même dominé l’ensemble du premier acte. Bousculée, la défense grenat concédait plusieurs occasions dangereuses. Heureusement pour les Messins, Romain Ruffier, titularisé en lieu et place de Christophe Marichez (ménagé), livrait une copie impeccable. Joris Delle l’imitait en seconde période.
Sans son gardien habituel, sans Julien Cardy et Pascal Johansen, tous deux dispensés, Metz a fini par emporter la mise, au terme d’une prestation mitigée. qui aura surtout permis à Yvon Pouliquen, comme à son homologue amnévillois, de procéder à une large revue d’effectif. La suite s’annonce plus compliquée : mercredi, les Messins sont attendus sur la pelouse lyonnaise de Gerland pour un huitième de finale de Coupe de la Ligue. Il va falloir être d’attaque.
Cédric BROUT.