Sale coup pour Gueye.
Si ça se confirme c'est non seulement l'un des deux meilleurs joueurs qui quitte le groupe mais une entrée d'aregnt providentielle qui s'envole.
Franchement c'est vraiment un nuage noir qui rôde sur la Meinau depuis quelques mois.
[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
:zorro:Séb a écrit : « Les premiers examens ne sont pas bons, regrette Janin. Un ligament croisé a été abîmé. Il a vu le professeur Jaeger qui veut encore attendre quelques jours avant de décider d'une éventuelle opération ». Fr.N.
Serredzsum n'a pas signé
Le "bras droit" de Pascal Janin est sans contrat. Sur le pré hier après-midi, Cyril Serredszum est toujours en discussion pour devenir l'adjoint de l'entraîneur strasbourgeois.

Cyril Serredszum (balle en main) : un adjoint sans contrat. (Photo DNA - Jean-Christophe Dorn)
Il faut espérer que les décideurs strasbourgeois sauront passer la vitesse supérieure pour procéder aux ajustements envisagés dans l'effectif. Car pour le dossier de l'adjoint, peut-être contraints et forcés, ils ont visiblement décidé de prendre leur temps.
Présent dès lundi, sur le bord du terrain, pour observer les évolutions des joueurs, Cyril Serredszum a troqué la parka et l'habit de ville pour un training et un coupe-vent indispensable, hier. Le matin, lors de la séance physique, il a laissé à Jean-Claude Thiry, le préparateur athlétique, le soin de rythmer les "fractionnés" et les courses dans les coursives de la Meinau.
Mais dans l'après-midi, sous la férule de Pascal Janin, l'ancien adjoint de Francis De Taddeo à Metz a bel et bien coordonné les exercices sous la halle couverte où étaient rassemblés Lacour, Rodrigo et les autres. Il a poliment décliné l'idée de s'exprimer sur un rôle qu'aucun contrat n'avait officialisé.
« Je préfère attendre que cela soit signé », s'est-il contenté de déclarer. A priori, ce n'est pas pour tout de suite. La question peut se poser quant à sa présence sur le banc du Racing, vendredi, face à Laval. Du côté du service communication du club, on a seulement consenti à admettre que le « dossier était en négociation ».
Un décision du
conseil d'administration
« Le conseil d'administration a mobilisé toute l'attention et la concentration ces derniers jours », a ajouté Hervé Seck, le président d'EuroRacing, en charge de la communication. Une indiscrétion a même repoussé la signature à la fin de semaine.
Interviendra-t-elle vraiment ? Lors du conseil de lundi, la décision d'étendre la limitation de la masse salariale à l'ensemble du club a été prise. Elle ne concerne plus seulement les joueurs, avec la décision rendue par la DNCG, mercredi dernier, mais l'ensemble des employés du club.
Dans ce cadre, le renforcement du staff technique ne serait conditionné que par... le départ d'un autre salarié. Désireux de disposer de nouveaux moyens pour initier une dynamique visant à relancer son groupe, Pascal Janin en sera sans doute quitte pour attendre encore.
Un doute existe donc bel et bien sur le sujet. «La direction m'a autorisé à avancer sur le dossier, explique l'entraîneur. Je ne veux pas croire que l'on puisse empêcher le recrutement de Cyril pour quelques mois. Je crois plutôt que c'est une question de signature. La personne en mesure de signer ne sera pas présente avant jeudi.»
La délégation de signature consentie par Julien Fournier à Christophe Cornélie était peut-être une bonne idée. Elle ne s'apparente pas pour autant à un champ pétrolier nécessaire pour produire l'huile en mesure de dégripper tous les rouages du club strasbourgeois.
Fr.N.

Cyril Serredszum (balle en main) : un adjoint sans contrat. (Photo DNA - Jean-Christophe Dorn)
Il faut espérer que les décideurs strasbourgeois sauront passer la vitesse supérieure pour procéder aux ajustements envisagés dans l'effectif. Car pour le dossier de l'adjoint, peut-être contraints et forcés, ils ont visiblement décidé de prendre leur temps.
Présent dès lundi, sur le bord du terrain, pour observer les évolutions des joueurs, Cyril Serredszum a troqué la parka et l'habit de ville pour un training et un coupe-vent indispensable, hier. Le matin, lors de la séance physique, il a laissé à Jean-Claude Thiry, le préparateur athlétique, le soin de rythmer les "fractionnés" et les courses dans les coursives de la Meinau.
Mais dans l'après-midi, sous la férule de Pascal Janin, l'ancien adjoint de Francis De Taddeo à Metz a bel et bien coordonné les exercices sous la halle couverte où étaient rassemblés Lacour, Rodrigo et les autres. Il a poliment décliné l'idée de s'exprimer sur un rôle qu'aucun contrat n'avait officialisé.
« Je préfère attendre que cela soit signé », s'est-il contenté de déclarer. A priori, ce n'est pas pour tout de suite. La question peut se poser quant à sa présence sur le banc du Racing, vendredi, face à Laval. Du côté du service communication du club, on a seulement consenti à admettre que le « dossier était en négociation ».
Un décision du
conseil d'administration
« Le conseil d'administration a mobilisé toute l'attention et la concentration ces derniers jours », a ajouté Hervé Seck, le président d'EuroRacing, en charge de la communication. Une indiscrétion a même repoussé la signature à la fin de semaine.
Interviendra-t-elle vraiment ? Lors du conseil de lundi, la décision d'étendre la limitation de la masse salariale à l'ensemble du club a été prise. Elle ne concerne plus seulement les joueurs, avec la décision rendue par la DNCG, mercredi dernier, mais l'ensemble des employés du club.
Dans ce cadre, le renforcement du staff technique ne serait conditionné que par... le départ d'un autre salarié. Désireux de disposer de nouveaux moyens pour initier une dynamique visant à relancer son groupe, Pascal Janin en sera sans doute quitte pour attendre encore.
Un doute existe donc bel et bien sur le sujet. «La direction m'a autorisé à avancer sur le dossier, explique l'entraîneur. Je ne veux pas croire que l'on puisse empêcher le recrutement de Cyril pour quelques mois. Je crois plutôt que c'est une question de signature. La personne en mesure de signer ne sera pas présente avant jeudi.»
La délégation de signature consentie par Julien Fournier à Christophe Cornélie était peut-être une bonne idée. Elle ne s'apparente pas pour autant à un champ pétrolier nécessaire pour produire l'huile en mesure de dégripper tous les rouages du club strasbourgeois.
Fr.N.
Des retours
Les deux séances d'hier ont permis de se rassurer quant à l'état de santé des Strasbourgeois.
Ils avaient été ménagés la veille. Ils sont réapparus hier matin. Et cela ne peut que correspondre à une forme de soulagement dans la perspective du match d'importance contre Laval, programmé vendredi (20h30) sur une pelouse pour l'heure bâchée.
Habib Bellaïd (hanche) et Nicolas Fauvergue (adducteurs) ne se sont pas ménagés lors de l'enchaînement de courses. Ils seront a priori aptes pour la rencontre, même si l'attaquant a fait l'impasse sur l'entraînement de l'après-midi. «Il reste une incertitude», considère même François Piétra, le médecin du Racing. A noter que David Ledy s'est entraîné normalement, tandis que Mamadou Bah a été ménagé pour une tendinite au talon d'Achille. Par ailleurs, la suscpicion de rupture des ligaments croisés de Magaye Gueye sera infirmée ou confirmée aujourd'hui, la deuxième partie de saison de l'international espoirs restant en suspens.
Ils avaient été ménagés la veille. Ils sont réapparus hier matin. Et cela ne peut que correspondre à une forme de soulagement dans la perspective du match d'importance contre Laval, programmé vendredi (20h30) sur une pelouse pour l'heure bâchée.
Habib Bellaïd (hanche) et Nicolas Fauvergue (adducteurs) ne se sont pas ménagés lors de l'enchaînement de courses. Ils seront a priori aptes pour la rencontre, même si l'attaquant a fait l'impasse sur l'entraînement de l'après-midi. «Il reste une incertitude», considère même François Piétra, le médecin du Racing. A noter que David Ledy s'est entraîné normalement, tandis que Mamadou Bah a été ménagé pour une tendinite au talon d'Achille. Par ailleurs, la suscpicion de rupture des ligaments croisés de Magaye Gueye sera infirmée ou confirmée aujourd'hui, la deuxième partie de saison de l'international espoirs restant en suspens.
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
:9 :welcome:Amsalem a écrit ::zorro:Séb a écrit : « Les premiers examens ne sont pas bons, regrette Janin. Un ligament croisé a été abîmé. Il a vu le professeur Jaeger qui veut encore attendre quelques jours avant de décider d'une éventuelle opération ». Fr.N.
- Amsalem
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Les vrais, les hommes, les durs sont ceux qui ont fait le doublé.lio_ a écrit : :9 :welcome:
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Gueye: plus de peur que de mal
Magaye Gueye, sorti dans le dernier quart d'heure samedi dernier face à Lyon (1-3), a consulté le Pr. Jaeger ce mercredi après-midi à Strasbourg.
Touché au genou gauche, le jeune attaquant du Racing craignait une rupture des ligaments croisés, une opération et six mois d'absence.
Finalement, le diagnostic du spécialiste est moins alarmiste. Quelques fibres sont rompues mais il n'y a pas de rupture ligamentaire totale. L'opéraiton n'est donc pas nécessaire.
Magaye Gueye devra, par contre, se soumettre à de la rééducation fonctionnelle. Son absence est estimée à six semaines. Il pourrait faire son retour dans l'équipe au début du mois de mars.
SOURCE : http://www.rcstrasbourg.fr/actu1_det.php?art=6621&rub=1
Magaye Gueye, sorti dans le dernier quart d'heure samedi dernier face à Lyon (1-3), a consulté le Pr. Jaeger ce mercredi après-midi à Strasbourg.
Touché au genou gauche, le jeune attaquant du Racing craignait une rupture des ligaments croisés, une opération et six mois d'absence.
Finalement, le diagnostic du spécialiste est moins alarmiste. Quelques fibres sont rompues mais il n'y a pas de rupture ligamentaire totale. L'opéraiton n'est donc pas nécessaire.
Magaye Gueye devra, par contre, se soumettre à de la rééducation fonctionnelle. Son absence est estimée à six semaines. Il pourrait faire son retour dans l'équipe au début du mois de mars.
SOURCE : http://www.rcstrasbourg.fr/actu1_det.php?art=6621&rub=1
DNA du 14/01/2010 : Laval veut oublier Vesoul
Les Tangos sont passés à la trappe, samedi, en Coupe. Bien calé dans le premier tiers de la L 2, le promu lavallois envisage son premier match de championnat en 2010 avec sa sérénité naturelle.

Ulrich Le Pen et les Lavallois ont chuté face à Vesoul pour leur premier match de l'année 2010. Les Tangos débarquent à Strasbourg, vendredi, pour se remettre d'aplomb. (Photo Ouest France)
Le tango sur la neige n'a jamais été indiqué pour la santé des cols de fémur. Les Tangos sur la glace de leur stade Francis le Basser n'ont pas évité la sortie de route pour leur premier match de l'année 2010. La bande à Philippe Hinschberger s'est pris les pieds dans un tapis instable mais cela a à peine le don de contrarier dans la Mayenne.
« Sur le papier, (...) pas
une équipe de promus »
Face à Vesoul, le Stade lavallois a eu « les boules » de prendre la porte pour reprendre l'expression de son entraîneur (1-2). « On n'a pas l'habitude de perdre chez nous, puisqu'en deux ans de National et avec le début de cette saison, on est resté 32 matches d'affilée invaincu jusqu'à une défaite bête face à Arles-Avignon, poursuit Philippe Hinschberger. Mais avec des petits détails et le contexte de Coupe, c'est des défaites qui peuvent arriver ».
On est loin de la constante crise de nerfs en vigueur depuis plus d'un mois à la Meinau et on a évacué la déception à la faveur de quelques entretiens individuels sans esbrouffe ni éclats. Éliminé par une CFA en 32e de Coupe de France, un pensionnaire serein de la L 2 déboule à Strasbourg vendredi.
Promue, l'équipe mayennaise tutoie les sommets. « Au 1er juillet, on aurait signé pour être dans le premier tiers, admet ainsi son technicien en chef. On a bien lancé la saison avec 10 points récoltés en cinq matches, on fait beaucoup de nuls mais on ne perd pas beaucoup. On avance avec ces petits points et on peut avoir le sentiment de n'en avoir volé aucun. Et on en a perdu un paquet dans les arrêts de jeu ».
Le Tango bien dans ses baskets, cela peut donner un joli spectacle. Mais la santé comptable des Stinat, Le Pen et consorts constitue à peine une surprise. « Franchement, sur le papier, on n'a pas une équipe de promus, souligne Philippe Hinschberger. Avec Neumann, Genest et quelques autres, on a des garçons expérimentés, des mecs solides au poste. Et puis il y a des jeunes qui se révèlent, comme Hamouma ».
« Le Racing dans une
situation compliquée avec
des directeurs de partout »
Ce dernier, épatant au match aller face au Racing quand il a été le cauchemar de Jean-Alain Fanchone, pensionnaire du CFA avec Besançon la saison passée, fait l'objet de l'intérêt acéré de quelques clubs de l'élite (Monaco). Cela n'a même pas le don d'alarmer son coach. « Si on doit le perdre, on le perdra, mais il finira la saison avec nous », garantit son entraîneur.
Vu d'ici, ce n'est pas loin d'être une sérénité épatante qui s'exprime dans la bouche d'Hinschberger. Vu de là-bas, le Racing n'est pas loin de ressembler à un joli bazar. « Je n'ai pas à juger, mais le Racing semble dans une situation très compliquée avec des directeurs de partout, constate l'entraîneur. Et l'environnement se ressent sur le sportif, quand on sait que pour 80 à 90 %, c'est une question de mental ».
L'ancien Messin ne regrette pas son environnement autrement moins agité qui ne lui enlève pas ses éclairs de lucidité : « Mais le Racing, c'est aussi un club historiquement sans stabilité et c'est un groupe qui a un énorme potentiel. Et je constate aussi qu'il reste sur trois victoires d'affilée à domicile en championnat ». Il faut patienter jusqu'à vendredi pour savoir qui de la fausse surprise ou de l'ambitieux dans la panade saura le mieux lancer sa nouvelle année.
Fr.N.

Ulrich Le Pen et les Lavallois ont chuté face à Vesoul pour leur premier match de l'année 2010. Les Tangos débarquent à Strasbourg, vendredi, pour se remettre d'aplomb. (Photo Ouest France)
Le tango sur la neige n'a jamais été indiqué pour la santé des cols de fémur. Les Tangos sur la glace de leur stade Francis le Basser n'ont pas évité la sortie de route pour leur premier match de l'année 2010. La bande à Philippe Hinschberger s'est pris les pieds dans un tapis instable mais cela a à peine le don de contrarier dans la Mayenne.
« Sur le papier, (...) pas
une équipe de promus »
Face à Vesoul, le Stade lavallois a eu « les boules » de prendre la porte pour reprendre l'expression de son entraîneur (1-2). « On n'a pas l'habitude de perdre chez nous, puisqu'en deux ans de National et avec le début de cette saison, on est resté 32 matches d'affilée invaincu jusqu'à une défaite bête face à Arles-Avignon, poursuit Philippe Hinschberger. Mais avec des petits détails et le contexte de Coupe, c'est des défaites qui peuvent arriver ».
On est loin de la constante crise de nerfs en vigueur depuis plus d'un mois à la Meinau et on a évacué la déception à la faveur de quelques entretiens individuels sans esbrouffe ni éclats. Éliminé par une CFA en 32e de Coupe de France, un pensionnaire serein de la L 2 déboule à Strasbourg vendredi.
Promue, l'équipe mayennaise tutoie les sommets. « Au 1er juillet, on aurait signé pour être dans le premier tiers, admet ainsi son technicien en chef. On a bien lancé la saison avec 10 points récoltés en cinq matches, on fait beaucoup de nuls mais on ne perd pas beaucoup. On avance avec ces petits points et on peut avoir le sentiment de n'en avoir volé aucun. Et on en a perdu un paquet dans les arrêts de jeu ».
Le Tango bien dans ses baskets, cela peut donner un joli spectacle. Mais la santé comptable des Stinat, Le Pen et consorts constitue à peine une surprise. « Franchement, sur le papier, on n'a pas une équipe de promus, souligne Philippe Hinschberger. Avec Neumann, Genest et quelques autres, on a des garçons expérimentés, des mecs solides au poste. Et puis il y a des jeunes qui se révèlent, comme Hamouma ».
« Le Racing dans une
situation compliquée avec
des directeurs de partout »
Ce dernier, épatant au match aller face au Racing quand il a été le cauchemar de Jean-Alain Fanchone, pensionnaire du CFA avec Besançon la saison passée, fait l'objet de l'intérêt acéré de quelques clubs de l'élite (Monaco). Cela n'a même pas le don d'alarmer son coach. « Si on doit le perdre, on le perdra, mais il finira la saison avec nous », garantit son entraîneur.
Vu d'ici, ce n'est pas loin d'être une sérénité épatante qui s'exprime dans la bouche d'Hinschberger. Vu de là-bas, le Racing n'est pas loin de ressembler à un joli bazar. « Je n'ai pas à juger, mais le Racing semble dans une situation très compliquée avec des directeurs de partout, constate l'entraîneur. Et l'environnement se ressent sur le sportif, quand on sait que pour 80 à 90 %, c'est une question de mental ».
L'ancien Messin ne regrette pas son environnement autrement moins agité qui ne lui enlève pas ses éclairs de lucidité : « Mais le Racing, c'est aussi un club historiquement sans stabilité et c'est un groupe qui a un énorme potentiel. Et je constate aussi qu'il reste sur trois victoires d'affilée à domicile en championnat ». Il faut patienter jusqu'à vendredi pour savoir qui de la fausse surprise ou de l'ambitieux dans la panade saura le mieux lancer sa nouvelle année.
Fr.N.
DNA du 15/10/2009 : Des Tangos pour repartir
Le Racing renoue avec un championnat bien mal emmanché. Relégable depuis l'été, confronté à de fringants Lavallois, handicapé par les absences, il doit initier un redressement, en demeurant sur ses récentes bases à domicile, pour s'offrir la possibilité d'un salut.

En l'absence de Gueye, Nicolas Fauvergue est l'atout maître du Racing pour sa première en L 2 cette année. Du résultat face aux Tangos lavallois devrait dépendre une bonne partie du sort strasbourgeois. (Photo DNA - Laurent Réa)
Quand l'avenir est incertain, il faut revenir à des valeurs sûres, paraît-il. Quand le présent est chaotique, rien de tel qu'une petite tranche de tradition, serait-on tenté d'ajouter.
Le Racing apparaît sens dessus dessous ces temps-ci. Convoqué pour présenter des comptes sains dans quelques jours, dirigé officiellement par un président sur le départ, gêné aux entournures dans son mercato par une interdiction d'augmenter sa masse salariale, soumis à un plan de restructuration pour redevenir une écurie moins coûteuse, le club strasbourgeois présente surtout un bilan sportif catastrophique.
« On est tout
sauf renforcé »
Dix-huitièmes à mi-parcours, les Strasbourgeois, au bilan relativement équilibré depuis fin octobre (3 victoires, 2 défaites), n'en finissent pas de courir après un été raté et leur catastrophique entame de neuf matches sans victoire. Quasiment relégables depuis le début de saison, ils avaient entr'aperçu le cauchemar à venir dès leur voyage à... Laval lors de la... 2e journée et même un peu avant.
« Je vais parler aux joueurs de cette période, a indiqué Pascal Janin à l'heure d'envisager le début de la seconde partie de la saison. Beaucoup pensaient que le calendrier pouvait être favorable pour se retrouver devant au bout de quelques semaines ». Au final, ils se sont retrouvés derrière.
Et ils n'en finissent pas d'y rester. Objectivement, on peut s'interroger quant à la persistance de la situation. Il n'y a guère de raison d'espérer. « Les lacunes offensives ne sont pas corrigées, observe encore l'entraîneur dans un bel euphémisme, en évoquant le mercato hivernal toussotant pour l'instant en Alsace. Avec Bezzaz à la CAN, avec Gueye blessé, on est tout sauf renforcé. On n'a pas plus d'atout qu'avant la trêve. Je suis un peu inquiet ».
Et, pour reprendre d'un pas gaillard en L 2, il s'agit de faire danser des tangos bien en rythme. Laval déboule en Alsace avec un feuille de route impeccable pour un promu. Longtemps doyen de ce championnat (24 saisons d'existence à cet échelon dans son histoire), le club mayennais a mis fin à un tunnel de trois saisons en National pour renouer avec une forme de tradition.
Les enfants de Michel
Le Milinaire vont bien
Il se porte comme un charme depuis six mois, constitue, derrière Caen, l'équipe qui a le moins perdu cette saison (4 défaites seulement) et a bien mieux digéré sa défaite un tantinet humiliante en Coupe de France face à Vesoul samedi dernier (1-2) que certains la dinde et les bulles de Nouvel an. La déception s'est envolée en même temps que le week-end. Les enfants de Michel Le Milinaire, le mythique entraîneur des années 80 quand le Stade fréquentait l'élite, vont bien. Merci.
Ils n'en constituent pas pour autant des cannibales en puissance. Sans être génial, le Racing a plutôt été digne face à l'OL il y a six jours. « Et si cette équipe de Laval ne ferme pas non plus le jeu, elle ne joue pas avec la puissance et la qualité de Lyon, considère Janin. C'est un autre contexte, mais j'espère que l'on saura rééditer les bonnes phases de jeu que l'on s'est créées ». Il n'est pas le seul.
Car un échec face à la bande à Hinschberger, surtout habile dans l'art du nul lors de ses pérégrinations (cinq en dix matches à l'extérieur), ne serait pas loin de s'apparenter à une catastrophe. Il convoquerait à nouveau les fantômes qui conduisent le club strasbourgeois à ressembler à un grand barnum plutôt qu'à un bastion de foot. Il s'apparenterait à une rechute que Lacour, Fauvergue et les autres ne peuvent absolument pas se permettre.
Avec le basculement, ce soir, sur la seconde partie d'une saison d'ores et déjà historiquement catastrophique, une forme de compte à rebours s'est enclenché. Entre le maintien et le néant, un plus que centenaire est parti pour jouer sa survie pendant quatre mois. La première étape passe par la leçon aux Tangos.
François Namur

En l'absence de Gueye, Nicolas Fauvergue est l'atout maître du Racing pour sa première en L 2 cette année. Du résultat face aux Tangos lavallois devrait dépendre une bonne partie du sort strasbourgeois. (Photo DNA - Laurent Réa)
Quand l'avenir est incertain, il faut revenir à des valeurs sûres, paraît-il. Quand le présent est chaotique, rien de tel qu'une petite tranche de tradition, serait-on tenté d'ajouter.
Le Racing apparaît sens dessus dessous ces temps-ci. Convoqué pour présenter des comptes sains dans quelques jours, dirigé officiellement par un président sur le départ, gêné aux entournures dans son mercato par une interdiction d'augmenter sa masse salariale, soumis à un plan de restructuration pour redevenir une écurie moins coûteuse, le club strasbourgeois présente surtout un bilan sportif catastrophique.
« On est tout
sauf renforcé »
Dix-huitièmes à mi-parcours, les Strasbourgeois, au bilan relativement équilibré depuis fin octobre (3 victoires, 2 défaites), n'en finissent pas de courir après un été raté et leur catastrophique entame de neuf matches sans victoire. Quasiment relégables depuis le début de saison, ils avaient entr'aperçu le cauchemar à venir dès leur voyage à... Laval lors de la... 2e journée et même un peu avant.
« Je vais parler aux joueurs de cette période, a indiqué Pascal Janin à l'heure d'envisager le début de la seconde partie de la saison. Beaucoup pensaient que le calendrier pouvait être favorable pour se retrouver devant au bout de quelques semaines ». Au final, ils se sont retrouvés derrière.
Et ils n'en finissent pas d'y rester. Objectivement, on peut s'interroger quant à la persistance de la situation. Il n'y a guère de raison d'espérer. « Les lacunes offensives ne sont pas corrigées, observe encore l'entraîneur dans un bel euphémisme, en évoquant le mercato hivernal toussotant pour l'instant en Alsace. Avec Bezzaz à la CAN, avec Gueye blessé, on est tout sauf renforcé. On n'a pas plus d'atout qu'avant la trêve. Je suis un peu inquiet ».
Et, pour reprendre d'un pas gaillard en L 2, il s'agit de faire danser des tangos bien en rythme. Laval déboule en Alsace avec un feuille de route impeccable pour un promu. Longtemps doyen de ce championnat (24 saisons d'existence à cet échelon dans son histoire), le club mayennais a mis fin à un tunnel de trois saisons en National pour renouer avec une forme de tradition.
Les enfants de Michel
Le Milinaire vont bien
Il se porte comme un charme depuis six mois, constitue, derrière Caen, l'équipe qui a le moins perdu cette saison (4 défaites seulement) et a bien mieux digéré sa défaite un tantinet humiliante en Coupe de France face à Vesoul samedi dernier (1-2) que certains la dinde et les bulles de Nouvel an. La déception s'est envolée en même temps que le week-end. Les enfants de Michel Le Milinaire, le mythique entraîneur des années 80 quand le Stade fréquentait l'élite, vont bien. Merci.
Ils n'en constituent pas pour autant des cannibales en puissance. Sans être génial, le Racing a plutôt été digne face à l'OL il y a six jours. « Et si cette équipe de Laval ne ferme pas non plus le jeu, elle ne joue pas avec la puissance et la qualité de Lyon, considère Janin. C'est un autre contexte, mais j'espère que l'on saura rééditer les bonnes phases de jeu que l'on s'est créées ». Il n'est pas le seul.
Car un échec face à la bande à Hinschberger, surtout habile dans l'art du nul lors de ses pérégrinations (cinq en dix matches à l'extérieur), ne serait pas loin de s'apparenter à une catastrophe. Il convoquerait à nouveau les fantômes qui conduisent le club strasbourgeois à ressembler à un grand barnum plutôt qu'à un bastion de foot. Il s'apparenterait à une rechute que Lacour, Fauvergue et les autres ne peuvent absolument pas se permettre.
Avec le basculement, ce soir, sur la seconde partie d'une saison d'ores et déjà historiquement catastrophique, une forme de compte à rebours s'est enclenché. Entre le maintien et le néant, un plus que centenaire est parti pour jouer sa survie pendant quatre mois. La première étape passe par la leçon aux Tangos.
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Selon lequipe.fr Bellaïd qui appartient toujours à Francfort va partir pour Valenciennes.
Après leur meilleur attaquant (provisoirement), ils perdent leur meilleur défenseur. L'axe central sera composé de Bah, Sikimic ou Pelé, vivement le derby !!!
Après leur meilleur attaquant (provisoirement), ils perdent leur meilleur défenseur. L'axe central sera composé de Bah, Sikimic ou Pelé, vivement le derby !!!

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