« Recevoir le FC Metz, mon club formateur, en Ligue 1, aurait forcément eu un goût particulier », regrette le natif de Briey, actuellement en pleine phase de rééducation à Capbreton. Photo AFP
Victime d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche le 25 juillet, le gardien niçois, ne retrouvera pas son club formateur, demain à l’Allianz Riviera. Mais même à distance, il suivra les débats avec attention.
C’est à Capbreton que Joris Delle a, bien malgré lui, élu domicile depuis le 1er septembre. L’ancien gardien du FC Metz y soigne son genou meurtri. Ce qui ne l’empêche pas de suivre de près le parcours de ses partenaires niçois et celui de son club formateur.
• Des nouvelles de votre genou ? « L’opération (l e 31 juillet ) s’est très bien passée, sans aucune complication. La rééducation se déroule également parfaitement. Je suis même un peu en avance sur le protocole. C’est très positif. »
• Il s’agit pourtant d’un nouveau coup d’arrêt dans votre jeune carrière ? « J’ai évidemment pris un sacré coup sur la tête ! Je me suis forcément posé des questions : pourquoi moi ? Encore ? ( il a déjà été opéré de l’épaule en avril 2008, des genoux en avril 2009 et octobre 2011 ). Mais très vite, je suis passé à autre chose. Ce n’est pas en pleurant qu’on fait avancer les choses. D’autant que je ne suis pas du genre à facilement renoncer. »
• Vous restiez sur une bonne saison avec le Cercle Bruges (où il était prêté par Nice). N’est-ce pas d’autant plus rageant ? « Oui, car cette expérience a été très positive. J’ai réalisé une saison complète, sans pépin physique et avec un niveau de performance que j’estime assez bon. J’étais protégé par mon contrat avec Nice et à vingt-trois ans, c’est exactement ce qu’il me fallait. »
• Outre le fait d’avoir découvert un nouveau pays et un autre championnat, vous avez surtout convaincu le staff niçois de vous installer dans la peau du gardien numéro un ? « Disons que j’avais des chances de l’être. David ( Ospina ) n’est parti à Arsenal que le 25 juillet. Jour de ma blessure… Rien n’était acquis, mais c’est vrai que je m’y étais préparé et que j’avais quelques arguments à avancer. J’étais prêt à m’engouffrer dans la brèche. Mais voilà… »
• Vous avez tout de même suivi le début de saison de vos partenaires. Où en est Nice selon vous ? « Les deux premiers matches ont été encourageants ( victoire 3-2 après avoir été menés face à Toulouse, et nul 1-1 à Lorient ). La suite a été plus difficile avec deux gros revers à Bordeaux ( 3-1 ) et contre l’OM ( 4-0 ). Je pense que la trêve est tombée à pic : le groupe a bien récupéré et s’est totalement reconcentré sur la venue de Metz. »
« Les deux clubs se ressemblent »
• Justement, le FC Metz ? « Contrairement à nous, les Messins abordent cette rencontre avec confiance après leur succès face à Lyon. Mais je trouve que les deux clubs se ressemblent sur certains points : l’effectif a peu bougé et il est composé de beaucoup de jeunes accompagnés de quelques joueurs d’expérience. »
• Avez-vous suivi le parcours des Messins ces deux dernières saisons ? « Évidemment, même si c’était un peu plus compliqué en National. Mais j’avais mes "espions" au stade ( rire ). En Ligue 2, par contre, j’ai vu quasiment tous les matches via Internet. Ils restent sur une excellente dynamique. Mais, on a analysé leur façon de jouer, ne vous inquiétez pas… »
• Vous êtes un pur produit de la formation messine, êtes-vous étonné de retrouver d’anciens membres du centre à ce niveau ? « Pas du tout. Si je prends l’exemple de Romain Métanire, avec qui je suis encore en contact, il a progressivement passé les paliers. Et il ne faut pas oublier que c’est un attaquant de pointe à la base… Que ce soit Yeni ( Ngbakoto ), Bouna ( Sarr ) ou Gaëtan ( Bussmann ), je savais qu’ils étaient tous capables d’atteindre ce niveau. Encore fallait-il le prouver. Ils le font… »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Florent Malouda : l’attente
Le suspense demeure. Si la venue de Florent Malouda n’avait pas pu se concrétiser avant la fermeture du marché estival des transferts, le 1er septembre dernier, elle reste plus que jamais d’actualité. Selon nos informations, l’opération serait même « très proche » d’aboutir. Hier, le silence radio était encore de mise dans les couloirs de Saint-Symphorien.
Pour autant, l’ex-international français, qui s’est entretenu du côté de Châteauroux ces derniers jours, n’a jamais semblé être aussi proche de venir renforcer les rangs du promu messin.
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement en matinée. Aujourd’hui : une séance à 17 h. Demain : Nice - Metz à 20 h. Dimanche : une séance à 11 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Lyon (4e journée de Ligue 1), dimanche 31 août : 2-1. Prochain match : Nice - Metz (5e journée de L1), samedi 13 septembre à 20 h. À suivre : Metz - Bastia (6e journée de L1), samedi 20 septembre à 20 h ; Guingamp - Metz (7e journée de L1), mercredi 24 septembre à 19 h ; Metz - Reims (8e journée de L1), samedi 27 septembre à 20 h ; Évian TG - Metz (9e journée de L1), samedi 4 octobre à 20 h.
À l’infirmerie. Opéré de la cheville gauche mardi, Romain Rocchi est à l’arrêt tout comme Habib Diallo (pied) et Kwame Nsor (genou). Thibaut Vion (cheville), qui s’est entraîné avec Robert Duverne hier, retrouvera, quant à lui, le groupe lundi prochain. Cheick Doukouré (cuisse) est également en phase de reprise.
L’info. Plus de 200 jeunes footballeurs de la catégorie U10 ont rendez-vous ce dimanche 14 septembre à la Plaine Saint-Symphorien pour la Sport 2000 cup. Coup d’envoi à 9h30 pour les vingt équipes lorraines en lice, réparties en quatre groupes de cinq.
