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Un seul et unique homme va mener ce foutu rafiot à bon port. Il a fait des erreurs, il en refera. Son nom a été scandé par la foule et j’ai pleuré de joie dans ses bras, il ne l’oublie pas. Chaque main serrée compte pour lui. Aujourd’hui, comme nous, il dort moins bien, mais il est droit dans ses bottes. Comme son aîné Marcel, il mourra « avec ses idées plutôt qu’avec celle des autres ». La douleur de la défaite me donne envie de le voir partir, mais cette alchimie passionnelle qui nous lie à ce blason ne doit pas nous faire tomber dans la mauvaise foi. Si il y a un homme avec qui nous continuerons à la barre aujourd’hui, c’est avec Albert Cartier. Ce n’est pas à la première tempête que nous allons vouloir monter une mutinerie. Cela ne nous ressemble pas. Pas avec ce que l’on a vécu. On est conditionné pour ce genre de galère.