Le pool de repreneurs alsaciens a fait savoir depuis plusieurs jours par la voix de leur représentant Henri Ancel qu’il souhaitait réaliser un audit financier sur la situation des comptes du RCS.
Jafar Hilali, patron de Carousel Finance, a accédé à leur demande, marquant une avancée notoire dans les tractations. « Après cet audit, qui va devoir démarrer au plus tôt et qui durera sans doute une semaine, nous serons en mesure de formuler une offre ferme et définitive, en fonction du résultat de nos investigations, bien sûr », indique H. Ancel.
Par souci d’efficacité et de rapidité, les régionaux feront appel aux deux actuels commissaires au compte du Racing, les cabinets Mazars et Segec, pour réaliser cet audit.
[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
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Fauvergue out !
http://www.lequipe.fr/Football/breves20 ... aines.html
C'est pas beau de se réjouir du malheur des autres mais je crois que Fauvergue a de grandes chances de louper le derby ! et c'est pas plus mal...
C'est pas beau de se réjouir du malheur des autres mais je crois que Fauvergue a de grandes chances de louper le derby ! et c'est pas plus mal...
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg
Ils cumulent les alsacos !
DNA du 26/02/2010 : Un fossé à combler
Si quelques protagonistes essentiels dans le projet de reprise du club strasbourgeois se sont bien rencontrés hier, leurs positions semblent encore fort éloignées. Les propositions écrites transmises dans les prochaines heures permettront-elles d'y voir plus clair ? Pas sûr.

En l'absence d'Alain Fontenla (2e en partant de la droite), des discussions sont intervenues hier, à Paris, notamment entre Olivier Kachkach (à droite), Luc Dayan (à gauche) et Henri Ancel. Les différentes positions restent éloignées. (Photo DNA - Michel Frison)
Le 4e président de la saison strasbourgeois est habituellement plus loquace. Hier soir, il s'en est tenu à une communication fort sibylline. « C'était une réunion avec des échanges longs, précis et transparents, a souligné Luc Dayan. Différents cas de figure ont été imaginés autour de la table. La journée de demain (ndlr : aujourd'hui) servira à transmettre les propositions. Et je crois que les actionnaires minoritaires vont faire le point samedi. »
« On ne sait pas
comment ça va se terminer »
Point final ? Non, pas tout à fait, le chargé de mission promu président voilà une dizaine de jours, admet : « On ne sait pas comment ça va se terminer. » Volontiers positif en général, pourfendeur de la langue de bois en particulier, Dayan a peut-être opté pour la posture... présidentielle pour évoquer les échanges du jour.
Il a surtout eu la confirmation que ses impressions récentes étaient les bonnes. Les mains dans le cambouis sur des dossiers de reprise à Lille, St-Étienne, Le Mans, Nice ou Nantes, le sauveteur-restructurateur considère le cas strasbourgeois comme le plus compliqué de son parcours.
Et les positions révélées, à demi-mot hier, ne tendent pas à nourrir l'optimisme dans le processus en cours. La demi-douzaine de personnes convoquées pour une réunion à Paris était bel été bien présente (Jafar Hilali et Olivier Kachkach pour Carousel Finance, Luc Dayan, le président, Léonard Specht et Frédéric Sitterlé pour les investisseurs locaux et Henri Ancel, le médiateur désigné par la municipalité pour envisager un projet de reprise local). Mais les vues sur le proche avenir du club tendent à diverger.
« Jafar Hilali est à la recherche d'une solution réfléchie, a apprécié Henri Ancel. Il a peut-être l'idée de reprendre à Alain Fontenla ses parts, mais en envisageant un accord préalable avec les locaux. » Or, ce dernier cas de figure n'est absolument pas à l'ordre du jour. Le partage du pouvoir est, jusqu'à présent, totalement exclu vu d'Alsace.
Les quatre prêts à investir ou à réunir leurs forces (Egon Gindorf, Frédéric Sitterlé, Dominique Pignatelli et Robert Lohr) travaillent depuis plus de deux mois à une solution locale. Et détenir 100 % des rênes du Racing est un préalable à leur engagement.
« On va continuer à tout faire pour éviter le clash, rassure néanmoins Ancel. Et on va étudier la proposition écrite de Carousel Finance, qui n'est pas prêt à lâcher la majorité. Elle devrait nous arriver demain (ndlr : aujourd'hui) ». Concrètement, une réorganisation capitalistique pourrait constituer un geste en provenance de Londres, où résident les principaux propriétaires du Racing aujourd'hui. Les trois niveaux de décision - Racing Investissement et EuroRacing sont les deux holding qui permettent de contrôler la SASP Racing - contribuent au brouillard et à la cacophonie qui entoure la marche du club.
Les locaux ne se
contenteront pas de
strapontins mieux valorisés
La disparition de l'un ou l'autre ne constitue toutefois pas la panacée. Ignorants des véritables relations tissées entre Alain Fontenla et Carousel Finance, qui soufflent tour à tour le chaud et le froid dans les différents échanges, les actionnaires minoritaires comme les investisseurs potentiels locaux ont avancé dans leur réflexion. Ils ne devraient pas contenter pas de strapontins mieux valorisés.
« Il me semble que c'est l'optique du 100 % qui est privilégiée depuis quelques semaines, souligne Henri Ancel. Je suivrai l'option retenue par ceux qui investissent ». Une réunion entre locaux est donc prévue samedi pour analyser la proposition de Jafar Hilali et Carousel Finance.
Une contre-proposition suivra assurément, pour le début de la semaine prochaine. Question gros sous, les positions devraient pouvoir se rapprocher. « Carousel Finance est peut-être en mesure d'inciter Alain Fontenla à voir ses exigences financières à la baisse (ndlr : le principal propriétaire envisage la vente du club pour 5,5 millions d'euros) quand je vais tenter de bonifier la proposition locale» (ndlr : de l'ordre de 4,6 millions, conclut Ancel.
Un petit million d'euros continue de séparer les deux camps. Ce matin, néanmoins, il s'apparente à une paille entre les intentions des uns de ne pas complètement quitter la scène et la volonté des autres de ne pas payer pour un pouvoir partagé. La glace est assurément brisée. Elle a laissé, pour l'heure, la place à un fossé conséquent.
François Namur

En l'absence d'Alain Fontenla (2e en partant de la droite), des discussions sont intervenues hier, à Paris, notamment entre Olivier Kachkach (à droite), Luc Dayan (à gauche) et Henri Ancel. Les différentes positions restent éloignées. (Photo DNA - Michel Frison)
Le 4e président de la saison strasbourgeois est habituellement plus loquace. Hier soir, il s'en est tenu à une communication fort sibylline. « C'était une réunion avec des échanges longs, précis et transparents, a souligné Luc Dayan. Différents cas de figure ont été imaginés autour de la table. La journée de demain (ndlr : aujourd'hui) servira à transmettre les propositions. Et je crois que les actionnaires minoritaires vont faire le point samedi. »
« On ne sait pas
comment ça va se terminer »
Point final ? Non, pas tout à fait, le chargé de mission promu président voilà une dizaine de jours, admet : « On ne sait pas comment ça va se terminer. » Volontiers positif en général, pourfendeur de la langue de bois en particulier, Dayan a peut-être opté pour la posture... présidentielle pour évoquer les échanges du jour.
Il a surtout eu la confirmation que ses impressions récentes étaient les bonnes. Les mains dans le cambouis sur des dossiers de reprise à Lille, St-Étienne, Le Mans, Nice ou Nantes, le sauveteur-restructurateur considère le cas strasbourgeois comme le plus compliqué de son parcours.
Et les positions révélées, à demi-mot hier, ne tendent pas à nourrir l'optimisme dans le processus en cours. La demi-douzaine de personnes convoquées pour une réunion à Paris était bel été bien présente (Jafar Hilali et Olivier Kachkach pour Carousel Finance, Luc Dayan, le président, Léonard Specht et Frédéric Sitterlé pour les investisseurs locaux et Henri Ancel, le médiateur désigné par la municipalité pour envisager un projet de reprise local). Mais les vues sur le proche avenir du club tendent à diverger.
« Jafar Hilali est à la recherche d'une solution réfléchie, a apprécié Henri Ancel. Il a peut-être l'idée de reprendre à Alain Fontenla ses parts, mais en envisageant un accord préalable avec les locaux. » Or, ce dernier cas de figure n'est absolument pas à l'ordre du jour. Le partage du pouvoir est, jusqu'à présent, totalement exclu vu d'Alsace.
Les quatre prêts à investir ou à réunir leurs forces (Egon Gindorf, Frédéric Sitterlé, Dominique Pignatelli et Robert Lohr) travaillent depuis plus de deux mois à une solution locale. Et détenir 100 % des rênes du Racing est un préalable à leur engagement.
« On va continuer à tout faire pour éviter le clash, rassure néanmoins Ancel. Et on va étudier la proposition écrite de Carousel Finance, qui n'est pas prêt à lâcher la majorité. Elle devrait nous arriver demain (ndlr : aujourd'hui) ». Concrètement, une réorganisation capitalistique pourrait constituer un geste en provenance de Londres, où résident les principaux propriétaires du Racing aujourd'hui. Les trois niveaux de décision - Racing Investissement et EuroRacing sont les deux holding qui permettent de contrôler la SASP Racing - contribuent au brouillard et à la cacophonie qui entoure la marche du club.
Les locaux ne se
contenteront pas de
strapontins mieux valorisés
La disparition de l'un ou l'autre ne constitue toutefois pas la panacée. Ignorants des véritables relations tissées entre Alain Fontenla et Carousel Finance, qui soufflent tour à tour le chaud et le froid dans les différents échanges, les actionnaires minoritaires comme les investisseurs potentiels locaux ont avancé dans leur réflexion. Ils ne devraient pas contenter pas de strapontins mieux valorisés.
« Il me semble que c'est l'optique du 100 % qui est privilégiée depuis quelques semaines, souligne Henri Ancel. Je suivrai l'option retenue par ceux qui investissent ». Une réunion entre locaux est donc prévue samedi pour analyser la proposition de Jafar Hilali et Carousel Finance.
Une contre-proposition suivra assurément, pour le début de la semaine prochaine. Question gros sous, les positions devraient pouvoir se rapprocher. « Carousel Finance est peut-être en mesure d'inciter Alain Fontenla à voir ses exigences financières à la baisse (ndlr : le principal propriétaire envisage la vente du club pour 5,5 millions d'euros) quand je vais tenter de bonifier la proposition locale» (ndlr : de l'ordre de 4,6 millions, conclut Ancel.
Un petit million d'euros continue de séparer les deux camps. Ce matin, néanmoins, il s'apparente à une paille entre les intentions des uns de ne pas complètement quitter la scène et la volonté des autres de ne pas payer pour un pouvoir partagé. La glace est assurément brisée. Elle a laissé, pour l'heure, la place à un fossé conséquent.
François Namur
Mission impossible ?
En déplacement sur les terres d'un leader invaincu à domicile, le Racing, fortement handicapé, n'a pas les faveurs du pronostic. Il peut trouver dans son comportement récent quelques raisons d'y croire.

Jean-Alain Fanchone et la défense strasbourgeoise auront fort à faire, ce soir, au Stade d'Ornano. (Photo DNA - Laurent Réa)
Caen est-ce qu'on gagne ? Au-delà de la facilité rhétorique, la réponse pour le Racing, a priori, est sans indulgence : non, pas ce soir. Il y a tout lieu de redouter le voyage en Normandie depuis l'Alsace. Le Stade Malherbe est un leader sans partage, sur le podium depuis août, fait l'admiration de toute la division par son jeu huilé et des envieux dans toute la caste des entraîneurs.
En dépit d'une histoire récente aux allures de montagnes russes, le truculent Dumas est aux manettes pour la cinquième saison et il ne semble pas prêt de les lâcher, forgeant une carrière aussi paisible sur le banc caennais que sur le terrain jadis.
Caen (14 victoires) a gagné
deux fois plus que Strasbourg
L'actuel entraîneur avait contribué - depuis son poste reculé de libéro à l'ancienne - à l'émergence d'un club sur la scène nationale avec humilité et malice.
Loin des fulgurances de son homonyme d'écrivain, il incarne ce dont le Racing, viscéralement impatient, est incapable. Dumas, malgré ses douze ans de moins, fait figure, comparé à son homologue strasbourgeois, de tranquille papy, surtout contrariant par sa propension à entraîner à huis clos.
Au regard du rapport de forces, mesuré de l'extérieur, la méthode alsacienne tend à inspirer le pessimisme. Dix-neuf points séparent les deux équipes ce matin et Caen (14 victoires) a gagné deux fois plus que Strasbourg.
Et avec une infirmerie pleine comme une barge accostant dans les parages lors du débarquement, l'équipe strasbourgeoise a même de quoi nourrir quelques complexes.
Elle arrive à d'Ornano sans son meilleur passeur décisif, ni son meilleur buteur, et les quelques recours à la santé chancelante, sont demeurés en Alsace (lire ci-dessous). Sur le papier, ça ressemble au combat d'un mi-mouche face à un mi-lourd. Sur le papier seulement.
Car Lacour, Maire et les autres prennent un malin plaisir à faire mentir la logique ces derniers temps. Cette saison, ils n'ont jamais paru aussi bien dans leur football que depuis que leurs dirigeants ont perdu la tête. Ça tombe bien. La réunion tenue à Paris entre différents acteurs d'une éventuelle reprise n'a guère apporté d'éclairage (lire page suivante).
C'est comme si le brouillard constituait la source d'inspiration de cette équipe. Ce soir, il faudra néanmoins faire face à un orage de foot léché, au bilan presqu'impeccable (dix victoires, trois nuls à domicile).
Dans le dur, les Strasbourgeois se sont parfois vraiment révélés, comme à Brest (0-0, objectivement, le meilleur résultat de la saison), comme face à Caen, puisque le match aller (2-2) avait mis fin à un immense tunnel de gabegie.
« Ce sont des matches très plaisants à jouer », salive à l'avance Arnaud Maire, l'improbable révélation de ce début 2010 avant de mettre en garde : « Mais il ne faut pas que cela se transforme en calvaire ». Puisqu'il ne sera pas question d'une guerre des étoiles en raison du classement strasbourgeois, il s'agit de tenter au moins pour le visiteur de repousser la menace fantôme.
La marche impériale du
leader a connu un gros
raté en Corse
Guingamp est à cinq points, le risque d'une descente loin d'être écarté. Et comme l'idée d'une efficacité défensive est à l'oeuvre - un but encaissé par match en 2010 -, la recette est toute trouvée pour créer l'exploit en cette terre hostile.
« Il faudra bien défendre, parce qu'on sera confronté à un collectif et des individualités qui peuvent tordre le cou à n'importe qui, prévient Pascal Janin. Ce qui nous attend est compliqué. Mais on fait preuve de volonté et de courage en ce moment. Et il n'y a pas de raison de faire ce voyage avec une peur bleue. On peut aussi se faire craindre. »
Et ça peut marcher. Car le relégué, bien calé dans l'ascenseur pour remonter, a vu l'ombre d'un doute apparaître. Sa marche impériale de deux points par match a connu un gros raté en Corse.
Ajaccio a dominé le numéro un de la L 2 (2-0) et ça doit forcément donner de l'inspiration aux anonymes du championnat, dont font partie les Strasbourgeois. Caen n'a pas perdu à domicile depuis le 30 mai 2009 face aux champions de France bordelais (0-1).
On ne demandera pas à Gargorov ou Fanchone de se transformer en Gourcuff ou Tremoulinas. Mais succéder à une telle référence ne serait pas loin de ressembler à une plongée d'une vivification régénérante dans la Manche voisine.
François Namur

Jean-Alain Fanchone et la défense strasbourgeoise auront fort à faire, ce soir, au Stade d'Ornano. (Photo DNA - Laurent Réa)
Caen est-ce qu'on gagne ? Au-delà de la facilité rhétorique, la réponse pour le Racing, a priori, est sans indulgence : non, pas ce soir. Il y a tout lieu de redouter le voyage en Normandie depuis l'Alsace. Le Stade Malherbe est un leader sans partage, sur le podium depuis août, fait l'admiration de toute la division par son jeu huilé et des envieux dans toute la caste des entraîneurs.
En dépit d'une histoire récente aux allures de montagnes russes, le truculent Dumas est aux manettes pour la cinquième saison et il ne semble pas prêt de les lâcher, forgeant une carrière aussi paisible sur le banc caennais que sur le terrain jadis.
Caen (14 victoires) a gagné
deux fois plus que Strasbourg
L'actuel entraîneur avait contribué - depuis son poste reculé de libéro à l'ancienne - à l'émergence d'un club sur la scène nationale avec humilité et malice.
Loin des fulgurances de son homonyme d'écrivain, il incarne ce dont le Racing, viscéralement impatient, est incapable. Dumas, malgré ses douze ans de moins, fait figure, comparé à son homologue strasbourgeois, de tranquille papy, surtout contrariant par sa propension à entraîner à huis clos.
Au regard du rapport de forces, mesuré de l'extérieur, la méthode alsacienne tend à inspirer le pessimisme. Dix-neuf points séparent les deux équipes ce matin et Caen (14 victoires) a gagné deux fois plus que Strasbourg.
Et avec une infirmerie pleine comme une barge accostant dans les parages lors du débarquement, l'équipe strasbourgeoise a même de quoi nourrir quelques complexes.
Elle arrive à d'Ornano sans son meilleur passeur décisif, ni son meilleur buteur, et les quelques recours à la santé chancelante, sont demeurés en Alsace (lire ci-dessous). Sur le papier, ça ressemble au combat d'un mi-mouche face à un mi-lourd. Sur le papier seulement.
Car Lacour, Maire et les autres prennent un malin plaisir à faire mentir la logique ces derniers temps. Cette saison, ils n'ont jamais paru aussi bien dans leur football que depuis que leurs dirigeants ont perdu la tête. Ça tombe bien. La réunion tenue à Paris entre différents acteurs d'une éventuelle reprise n'a guère apporté d'éclairage (lire page suivante).
C'est comme si le brouillard constituait la source d'inspiration de cette équipe. Ce soir, il faudra néanmoins faire face à un orage de foot léché, au bilan presqu'impeccable (dix victoires, trois nuls à domicile).
Dans le dur, les Strasbourgeois se sont parfois vraiment révélés, comme à Brest (0-0, objectivement, le meilleur résultat de la saison), comme face à Caen, puisque le match aller (2-2) avait mis fin à un immense tunnel de gabegie.
« Ce sont des matches très plaisants à jouer », salive à l'avance Arnaud Maire, l'improbable révélation de ce début 2010 avant de mettre en garde : « Mais il ne faut pas que cela se transforme en calvaire ». Puisqu'il ne sera pas question d'une guerre des étoiles en raison du classement strasbourgeois, il s'agit de tenter au moins pour le visiteur de repousser la menace fantôme.
La marche impériale du
leader a connu un gros
raté en Corse
Guingamp est à cinq points, le risque d'une descente loin d'être écarté. Et comme l'idée d'une efficacité défensive est à l'oeuvre - un but encaissé par match en 2010 -, la recette est toute trouvée pour créer l'exploit en cette terre hostile.
« Il faudra bien défendre, parce qu'on sera confronté à un collectif et des individualités qui peuvent tordre le cou à n'importe qui, prévient Pascal Janin. Ce qui nous attend est compliqué. Mais on fait preuve de volonté et de courage en ce moment. Et il n'y a pas de raison de faire ce voyage avec une peur bleue. On peut aussi se faire craindre. »
Et ça peut marcher. Car le relégué, bien calé dans l'ascenseur pour remonter, a vu l'ombre d'un doute apparaître. Sa marche impériale de deux points par match a connu un gros raté en Corse.
Ajaccio a dominé le numéro un de la L 2 (2-0) et ça doit forcément donner de l'inspiration aux anonymes du championnat, dont font partie les Strasbourgeois. Caen n'a pas perdu à domicile depuis le 30 mai 2009 face aux champions de France bordelais (0-1).
On ne demandera pas à Gargorov ou Fanchone de se transformer en Gourcuff ou Tremoulinas. Mais succéder à une telle référence ne serait pas loin de ressembler à une plongée d'une vivification régénérante dans la Manche voisine.
François Namur
Une attaque à reconstruire
Avec les absences conjuguées de Fauvergue, De Carvalho (blessés) et Othon (suspendu), c'est toute la ligne offensive du Racing qui doit être remodelée pour ce déplacement à Caen.
ABSENCES.
- Fauvergue (cheville), De Carvalho (gastro), Baning (adducteurs) sont "out" pour cette rencontre, tout comme les absents de longue date (Bezzaz, Gueye, Abadie, Kébé, Khiter...). A cette liste déjà longue s'ajoute Othon, suspendu après avoir écopé de trois cartons jaunes.
«Saisir leur chance»
Pascal Janin refuse pourtant de sombrer dans la sinistrose quand on lui parle d'une attaque décimée. « On a Ledy, Zenke, Gargorov... ils ont de vrais profils offensifs. Et de toutes façons, à l'extérieur, je n'aurai pas titularisé quatre attaquants », a lancé l'entraîneur.
RETOURS.
- Pascal Janin a fait travailler un groupe de 17 joueurs hier matin pour l'ultime séance. Le 17e se nomme finalement Victor Correia, écarté du groupe.
A noter que Loïc Damour et Romain Dedola profitent des nombreuses absences pour faire partie des 16. « Avec la dizaine de joueurs absents, c'est l'occasion pour certains d'être du voyage et de saisir leur chance », a indiqué Janin.
MYSTÈRE.
- Comme à son habitude, le coach des Ciel et Blanc s'est montré très discret sur ses intentions (4-4-2, 4-3-3 ou 4-2-3-1 ?) et sur le onze qu'il souhaite mettre en place ce soir face au leader.
Si le quatuor défensif devrait être inchangé et si Lacour, Rodrigo, Bah et Zenke sont quasi certains d'être titulaires, deux postes restent à pourvoir.
Trois joueurs ont les faveurs des pronostics : Brahmia, auteur d'une entrée remarquée face à Clermont ; Ledy, seul 2e attaquant de métier valide et Gargorov, qui pourrait être relancé sur un côté ou en soutien malgré sa prestation médiocre vendredi dernier.
A moins que Janin ne crée vraiment la surprise en lançant Damour ou Dedola.
A CAEN.
- Franck Dumas, l'entraîneur caennais, n'a pas non plus dévoilé ses plans concernant son onze de départ et a même gardé un groupe de 17 joueurs après l'entraînement d'hier après-midi.
Groupe duquel devrait logiquement sortir aujourd'hui un attaquant : soit Toudic, soit Yatabaré, soit.... Kandia Traoré, l'ancien cannonier du Racing.
Ba. Sch.
ABSENCES.
- Fauvergue (cheville), De Carvalho (gastro), Baning (adducteurs) sont "out" pour cette rencontre, tout comme les absents de longue date (Bezzaz, Gueye, Abadie, Kébé, Khiter...). A cette liste déjà longue s'ajoute Othon, suspendu après avoir écopé de trois cartons jaunes.
«Saisir leur chance»
Pascal Janin refuse pourtant de sombrer dans la sinistrose quand on lui parle d'une attaque décimée. « On a Ledy, Zenke, Gargorov... ils ont de vrais profils offensifs. Et de toutes façons, à l'extérieur, je n'aurai pas titularisé quatre attaquants », a lancé l'entraîneur.
RETOURS.
- Pascal Janin a fait travailler un groupe de 17 joueurs hier matin pour l'ultime séance. Le 17e se nomme finalement Victor Correia, écarté du groupe.
A noter que Loïc Damour et Romain Dedola profitent des nombreuses absences pour faire partie des 16. « Avec la dizaine de joueurs absents, c'est l'occasion pour certains d'être du voyage et de saisir leur chance », a indiqué Janin.
MYSTÈRE.
- Comme à son habitude, le coach des Ciel et Blanc s'est montré très discret sur ses intentions (4-4-2, 4-3-3 ou 4-2-3-1 ?) et sur le onze qu'il souhaite mettre en place ce soir face au leader.
Si le quatuor défensif devrait être inchangé et si Lacour, Rodrigo, Bah et Zenke sont quasi certains d'être titulaires, deux postes restent à pourvoir.
Trois joueurs ont les faveurs des pronostics : Brahmia, auteur d'une entrée remarquée face à Clermont ; Ledy, seul 2e attaquant de métier valide et Gargorov, qui pourrait être relancé sur un côté ou en soutien malgré sa prestation médiocre vendredi dernier.
A moins que Janin ne crée vraiment la surprise en lançant Damour ou Dedola.
A CAEN.
- Franck Dumas, l'entraîneur caennais, n'a pas non plus dévoilé ses plans concernant son onze de départ et a même gardé un groupe de 17 joueurs après l'entraînement d'hier après-midi.
Groupe duquel devrait logiquement sortir aujourd'hui un attaquant : soit Toudic, soit Yatabaré, soit.... Kandia Traoré, l'ancien cannonier du Racing.
Ba. Sch.
DNA du 27/02/2010 : Opération blindage réussie
A la faveur d'un match plein de courage, d'intelligence et d'envie, le Racing a récolté un point mérité sur le terrain du leader caennais. S'ils ont souffert après la pause, les Strasbourgeois peuvent même nourrir quelques regrets. Invaincus en 2010, ils remontent à la douzième place.
De notre envoyé spécial à Caen

Mamadou Bah, à la lutte avec Benjamin Nivet, et le Racing ont pris un bon point dans l'antre du leader. (Photo Ouest France)
Si le visage du Racing en coulisses demeure toujours une source de larmes, d'inquiétude et de désespoir, celui affiché sur le terrain tend à se rabibocher avec le foot. En 2010, les Bleus n'ont pas perdu en sept matches.
Rodrigo s'est pris
pour Michalak
La bande à Janin n'est pourtant pas épargnée par les contrariétés. Entre une direction nébuleuse - totalement absente, hier, pour le rendez-vous chez le leader - et une infirmerie remplie à ras bord, avec dix absents au coup d'envoi, il a encore fallu bricoler.
Mais Lacour, Maire et les autres ont décidé de jouer en équipe. Ils ont savamment préparé un coup, formant un bloc compact pour mieux jaillir de l'arrière puis porter le danger dans le camp d'en face.
Le point du match nul, le 32e cette saison, prouve que le coup a fonctionné. Il aurait pu se transformer en une énorme sensation. Cela n'a tenu à rien. Rodrigo, qui s'est pris pour Michalak à l'heure de transformer le penalty obtenu par Brahmia en tout début de rencontre, n'a pas toutes les responsabilités dans l'échec du hold-up subtilement organisé.
Bah a manqué le ballon une première fois (83e'), le cadre une seconde (87e'), d'un rien, dans la dernière ligne droite de la rencontre.
Globalement, le Racing a été digne de sa forme. « Ça s'est déroulé un peu comme on l'avait imaginé, a souri Pascal Janin, après coup. Compte tenu de la physionomie de la rencontre, il fallait réduire les espaces et exploiter les contres ». Son équipe a scrupuleusement respecté les consignes.
Elle a fait montre d'un art de défendre ensemble, de se serrer les coudes toujours, de lutter sans cesse. Ça a plutôt dézingué aux quatre coins du terrain. Fanchone en a été quitte pour une hanche endolorie et une sortie précoce. Mais Zenke a aussi donné de sa puissance, Brahmia a toujours harcelé, les quatre de derrière se sont systématiquement interposés.
« C'était un gros match, a confirmé Pichot, auteur d'un... gros match. On a vu qu'il y a une âme dans cette équipe. Caen avait envie de se racheter de son dernier résultat (ndlr : une défaite à Ajaccio 2-0) et s'est présenté dans une configuration très offensive ».
Bien assis sur une organisation où Damour a densifié l'entrejeu, le Racing a dû faire face à un schéma normand plein d'ambition. Plutôt que de la crainte légitime au regard de ce déploiement ambitieux, les Strasbourgeois l'ont donc d'abord joué sur un mode musclé, avant de se muer en coffre-fort.
« Les joueurs vont
au combat »
Avec un vent à décorner un boeuf en guise d'environnement, les Strasbourgeois ont été franchement brinquebalés. Il y a eu vingt minutes, bien délicates, au retour des vestiaires. Le Stade Malherbe a eu recours à la diagonale pour déstabiliser le solide ensemble strasbourgeois. Le Racing n'en est pas devenu fou pour autant, se montrant toujours concentré dans ses remontées et son pressing.
Loin d'envisager une onzième victoire à domicile, le Caennais a pu entr'apercevoir l'ombre d'un échec à domicile, scénario inédit depuis mai 2009. « Il y a un état d'esprit, explique Janin à propos de son groupe. Dans le vestiaire, ils s'apprécient. Dans la préparation, je ne dirai pas qu'ils vont à la guerre, parce que je n'aime pas cette expression, mais ils vont au combat ».
Quand des soldats sont sur le flanc, d'autres émergent de l'arrière-garde. « On n'a plus envie de perdre, proclame Pichot. On a laissé trop de jokers en route. On avait 19 points à la trêve et on s'est dit que l'équipe qui s'en sortirait sera celle qui perdra le moins ». Pour se sortir d'une saison toute pourrie, le Racing désormais peut s'appuyer sur l'âme de ses guerriers.
François Namur
De notre envoyé spécial à Caen

Mamadou Bah, à la lutte avec Benjamin Nivet, et le Racing ont pris un bon point dans l'antre du leader. (Photo Ouest France)
Si le visage du Racing en coulisses demeure toujours une source de larmes, d'inquiétude et de désespoir, celui affiché sur le terrain tend à se rabibocher avec le foot. En 2010, les Bleus n'ont pas perdu en sept matches.
Rodrigo s'est pris
pour Michalak
La bande à Janin n'est pourtant pas épargnée par les contrariétés. Entre une direction nébuleuse - totalement absente, hier, pour le rendez-vous chez le leader - et une infirmerie remplie à ras bord, avec dix absents au coup d'envoi, il a encore fallu bricoler.
Mais Lacour, Maire et les autres ont décidé de jouer en équipe. Ils ont savamment préparé un coup, formant un bloc compact pour mieux jaillir de l'arrière puis porter le danger dans le camp d'en face.
Le point du match nul, le 32e cette saison, prouve que le coup a fonctionné. Il aurait pu se transformer en une énorme sensation. Cela n'a tenu à rien. Rodrigo, qui s'est pris pour Michalak à l'heure de transformer le penalty obtenu par Brahmia en tout début de rencontre, n'a pas toutes les responsabilités dans l'échec du hold-up subtilement organisé.
Bah a manqué le ballon une première fois (83e'), le cadre une seconde (87e'), d'un rien, dans la dernière ligne droite de la rencontre.
Globalement, le Racing a été digne de sa forme. « Ça s'est déroulé un peu comme on l'avait imaginé, a souri Pascal Janin, après coup. Compte tenu de la physionomie de la rencontre, il fallait réduire les espaces et exploiter les contres ». Son équipe a scrupuleusement respecté les consignes.
Elle a fait montre d'un art de défendre ensemble, de se serrer les coudes toujours, de lutter sans cesse. Ça a plutôt dézingué aux quatre coins du terrain. Fanchone en a été quitte pour une hanche endolorie et une sortie précoce. Mais Zenke a aussi donné de sa puissance, Brahmia a toujours harcelé, les quatre de derrière se sont systématiquement interposés.
« C'était un gros match, a confirmé Pichot, auteur d'un... gros match. On a vu qu'il y a une âme dans cette équipe. Caen avait envie de se racheter de son dernier résultat (ndlr : une défaite à Ajaccio 2-0) et s'est présenté dans une configuration très offensive ».
Bien assis sur une organisation où Damour a densifié l'entrejeu, le Racing a dû faire face à un schéma normand plein d'ambition. Plutôt que de la crainte légitime au regard de ce déploiement ambitieux, les Strasbourgeois l'ont donc d'abord joué sur un mode musclé, avant de se muer en coffre-fort.
« Les joueurs vont
au combat »
Avec un vent à décorner un boeuf en guise d'environnement, les Strasbourgeois ont été franchement brinquebalés. Il y a eu vingt minutes, bien délicates, au retour des vestiaires. Le Stade Malherbe a eu recours à la diagonale pour déstabiliser le solide ensemble strasbourgeois. Le Racing n'en est pas devenu fou pour autant, se montrant toujours concentré dans ses remontées et son pressing.
Loin d'envisager une onzième victoire à domicile, le Caennais a pu entr'apercevoir l'ombre d'un échec à domicile, scénario inédit depuis mai 2009. « Il y a un état d'esprit, explique Janin à propos de son groupe. Dans le vestiaire, ils s'apprécient. Dans la préparation, je ne dirai pas qu'ils vont à la guerre, parce que je n'aime pas cette expression, mais ils vont au combat ».
Quand des soldats sont sur le flanc, d'autres émergent de l'arrière-garde. « On n'a plus envie de perdre, proclame Pichot. On a laissé trop de jokers en route. On avait 19 points à la trêve et on s'est dit que l'équipe qui s'en sortirait sera celle qui perdra le moins ». Pour se sortir d'une saison toute pourrie, le Racing désormais peut s'appuyer sur l'âme de ses guerriers.
François Namur
L'ultime round
Les négociations autour du rachat du club par les investisseurs locaux sont entrées dans l'ultime round, selon Henri Ancel. Depuis hier, tous les "Londoniens" - y compris Alain Fontenla, donc - seraient vendeurs.
A l'issue de la réunion qui s'est tenue jeudi à Paris entre les protagonistes de cet épineux dossier, Henri Ancel devait en théorie réceptionner hier une offre de la part de Carousel Finance. Celle-ci n'est jamais arrivée.
« Je crois qu'ils ont senti que nous étions assez réservés par rapport à leurs exigences, explique le porte-parole des Alsaciens. Du coup, ils n'ont pas formulé d'offre, mais en attendent une de notre part. En ce qui nous concerne, ce sera la dernière. Cela laisse en tout cas entendre qu'ils sont vendeurs à hauteur de 100%. Même Fontenla est donc prêt à céder ses parts. »
Ce matin, la nouvelle donne sera étudiée par les actionnaires minoritaires, qui avaient prévu de se réunir pour évoquer l'offre des "Londoniens". « On ne va pas laisser traîner les choses, assure Ancel. Il s'agira de rédiger une lettre d'intentions dans la foulée. On ne va plus lâcher le morceau. »
L'interminable feuilleton alsacien serait-il en passe de prendre fin ? Wait and see...
A l'issue de la réunion qui s'est tenue jeudi à Paris entre les protagonistes de cet épineux dossier, Henri Ancel devait en théorie réceptionner hier une offre de la part de Carousel Finance. Celle-ci n'est jamais arrivée.
« Je crois qu'ils ont senti que nous étions assez réservés par rapport à leurs exigences, explique le porte-parole des Alsaciens. Du coup, ils n'ont pas formulé d'offre, mais en attendent une de notre part. En ce qui nous concerne, ce sera la dernière. Cela laisse en tout cas entendre qu'ils sont vendeurs à hauteur de 100%. Même Fontenla est donc prêt à céder ses parts. »
Ce matin, la nouvelle donne sera étudiée par les actionnaires minoritaires, qui avaient prévu de se réunir pour évoquer l'offre des "Londoniens". « On ne va pas laisser traîner les choses, assure Ancel. Il s'agira de rédiger une lettre d'intentions dans la foulée. On ne va plus lâcher le morceau. »
L'interminable feuilleton alsacien serait-il en passe de prendre fin ? Wait and see...
Le film du match
CAEN 0
RACING 0
Stade d'Ornano. - Temps frais. Pelouse meuble. 11 863 spectateurs. Arbitre : M. Delerue. Avertissements : Sorbon (29e', semelle sur Fanchone) pour Caen ; Pelé (74e', gain de temps), Lacour (85e', croc en jambe sur Yatabaré) pour le Racing.
CAEN : Thebaux - Sorbon, Leca, Heurtaux, Tafforeau - , Seube, Nivet - Yatabare, Traoré (Toudic 72e'), El Arabi, Langil (Eluchans 64e'). Entraîneur : Franck Dumas
RACING : Cassard - Pichot, Maire, Sikimic, Fanchone (Gargorov 39e') - Brahmia (Ledy 80e'), Lacour (cap.), Damour (Pelé 59e'), Rodrigo, Bah - Zenke. Entraîneur : Pascal Janin.
1ere' : sur un coup franc excentré de Langil, Maire dévie au premier poteau. Le ballon lèche le cadre de Cassard.
3e' : Zenke dévie de la poitrine vers Brahmia qui se faufile dans la surface. L'ailier strasbourgeois est crocheté par Leca. Rodrigo envoie le ballon au-dessus de la transversale sur le penalty sifflé par M. Delerue.
10e' : sur un centre d'El Arabi, Traoré donne une orientation aérienne, à travers son contrôle, à un ballon qu'il reprend d'un retourné. Cassard s'oppose.
36e' : Bah est l'auteur d'une énorme chevauchée. Il traverse tout le terrain pour servir Brahmia dans l'intervalle. L'ailier opte pour la remise au centre, alors que l'angle semblait ouvert pour mettre en difficulté Thebaux.
45e'+1 : Langil est l'auteur d'un centre qu'El Arabi prolonge au deuxième poteau. Yatabare remet, de la tête, en retrait, à l'entrée des 6 m. Traoré reprend de l'extérieur du pied gauche, mais décroise trop sa reprise.
48e' : sur une longue ouverture de Seube, Sorbon reprend, d'une volée puissante. Bien qu'extrêmement excentré, le latéral gauche trouve le cadre et contraint Cassard à détourner en corner.
50e' : corner direct de Lacour. Thebaux repousse des deux poings sur sa ligne. Gargorov reprend aux 20 m, d'une volée du gauche. Le ballon passe juste au-dessus de la transversale.
65e' : El Arabi envoie une merveille d'ouverture vers Yatabare, en tête-à-tête avec Cassard qu'il lobe. Le ballon échoue sur la transversale et rebondit sur Sikimic, pas malheureux pour le coup.
67e' : Pelé sert Zenke côté droit. Le Nigérian remet à Pichot qui soigne son centre. Démarqués, Brahmia et Bah se gênent à la retombée. Le ballon file à côté.
83e' : corner de Gargorov, Sikimic dévie au premier poteau et Bah est surpris de voir le ballon arriver sur sa cuisse. Il ne parvient pas à rattraper.
87e' : Pelé lance Rodrigo sur le côté droit de la surface caennaise. Bah est au deuxième poteau et reprend d'une volée du gauche qui passe d'un rien à côté du but normand.
Fr.N.
RACING 0
Stade d'Ornano. - Temps frais. Pelouse meuble. 11 863 spectateurs. Arbitre : M. Delerue. Avertissements : Sorbon (29e', semelle sur Fanchone) pour Caen ; Pelé (74e', gain de temps), Lacour (85e', croc en jambe sur Yatabaré) pour le Racing.
CAEN : Thebaux - Sorbon, Leca, Heurtaux, Tafforeau - , Seube, Nivet - Yatabare, Traoré (Toudic 72e'), El Arabi, Langil (Eluchans 64e'). Entraîneur : Franck Dumas
RACING : Cassard - Pichot, Maire, Sikimic, Fanchone (Gargorov 39e') - Brahmia (Ledy 80e'), Lacour (cap.), Damour (Pelé 59e'), Rodrigo, Bah - Zenke. Entraîneur : Pascal Janin.
1ere' : sur un coup franc excentré de Langil, Maire dévie au premier poteau. Le ballon lèche le cadre de Cassard.
3e' : Zenke dévie de la poitrine vers Brahmia qui se faufile dans la surface. L'ailier strasbourgeois est crocheté par Leca. Rodrigo envoie le ballon au-dessus de la transversale sur le penalty sifflé par M. Delerue.
10e' : sur un centre d'El Arabi, Traoré donne une orientation aérienne, à travers son contrôle, à un ballon qu'il reprend d'un retourné. Cassard s'oppose.
36e' : Bah est l'auteur d'une énorme chevauchée. Il traverse tout le terrain pour servir Brahmia dans l'intervalle. L'ailier opte pour la remise au centre, alors que l'angle semblait ouvert pour mettre en difficulté Thebaux.
45e'+1 : Langil est l'auteur d'un centre qu'El Arabi prolonge au deuxième poteau. Yatabare remet, de la tête, en retrait, à l'entrée des 6 m. Traoré reprend de l'extérieur du pied gauche, mais décroise trop sa reprise.
48e' : sur une longue ouverture de Seube, Sorbon reprend, d'une volée puissante. Bien qu'extrêmement excentré, le latéral gauche trouve le cadre et contraint Cassard à détourner en corner.
50e' : corner direct de Lacour. Thebaux repousse des deux poings sur sa ligne. Gargorov reprend aux 20 m, d'une volée du gauche. Le ballon passe juste au-dessus de la transversale.
65e' : El Arabi envoie une merveille d'ouverture vers Yatabare, en tête-à-tête avec Cassard qu'il lobe. Le ballon échoue sur la transversale et rebondit sur Sikimic, pas malheureux pour le coup.
67e' : Pelé sert Zenke côté droit. Le Nigérian remet à Pichot qui soigne son centre. Démarqués, Brahmia et Bah se gênent à la retombée. Le ballon file à côté.
83e' : corner de Gargorov, Sikimic dévie au premier poteau et Bah est surpris de voir le ballon arriver sur sa cuisse. Il ne parvient pas à rattraper.
87e' : Pelé lance Rodrigo sur le côté droit de la surface caennaise. Bah est au deuxième poteau et reprend d'une volée du gauche qui passe d'un rien à côté du but normand.
Fr.N.
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