
Lundi 13 avril. Touché au genou droit, Jonathan Rivierez quitte l’entraînement. Opéré du ménisque, le défenseur ne rejouera plus de la saison et cette blessure perturbe ensuite sa préparation estivale. « Une période compliquée » pour le natif du Blanc-Mesnil.
Car dans le même temps, le concurrent de Romain Métanire sur l’aile droite de la défense messine apprend la venue au club d’Ivan Balliu, un autre candidat au poste. « On est blessé, on voit quelqu’un d’autre arriver et on se dit qu’on est peut-être passé numéro trois… Ce n’est pas facile, mais ça fait partie du football. Il fallait que j’essaie de revenir à mon meilleur niveau et, pourquoi pas, leur passer devant ensuite. »
Le problème ne se pose finalement pas. En raison des nombreuses absences en charnière centrale, Jonathan Rivierez est titularisé dans l’axe à Ajaccio, vendredi dernier. « C’est un poste où j’ai été formé à Niort, mais je n’y ai jamais joué en professionnel. Le club savait néanmoins que je pouvais le faire et ça s’est plutôt bien passé puisqu’on n’a pas pris de but », se satisfait le défenseur, qui estime avoir livré une prestation « correcte » en Corse.
« Le premier relanceur »
En l’absence de José Luis Palomino, suspendu, ce vendredi face au Paris FC, Rivierez devrait logiquement être reconduit, mais il ne connaît pas encore l’identité de son futur partenaire en charnière centrale. « On préfère avoir des automatismes, mais c’est difficile car il y a beaucoup de joueurs de bon niveau dans le groupe. Mais après, le jour du match, ça devrait aller. »
Dans l’axe, le joueur de 26 ans est également un acteur important du nouveau projet de jeu du FC Metz, qu’il découvre depuis son retour de blessure. « On est le premier relanceur derrière, car notre jeu est basé sur la relance. Du coup, on n’a pas le droit de se trouer, mais il n’y a pas de pression particulière. Il faut reproduire en match ce qu’ on fait à l’entraînement. »
Privé de victoire à domicile depuis le 29 août, Metz doit en tout cas renouer avec le succès devant son public. Et peu importe la manière. « On aime bien toucher le ballon, mais le plus important reste le résultat. Si on joue mal et qu’on gagne, si on doit passer par des rencontres un peu plus difficiles comme à Ajaccio et que les trois points sont au bout, ça reste l’essentiel », avoue l’ancien Havrais, qui espère tout de même voir son équipe « emballer le match » face aux Parisiens. « Mais surtout ne pas prendre de but, car c’est toujours plus compliqué de gagner ensuite. » Cela passera par une nouvelle bonne prestation dans l’axe.
Angelo SALEM