Tableau de bord. Hier et aujourd’hui : repos. Demain : une séance d’entraînement à 10 h. Mercredi : une séance à 10 h. Jeudi : une séance à 10 h.
D’un match à l’autre. Dernier match : Paris FC - Metz (31e journée de Ligue 2), vendredi 18 mars : 1-2. Prochain match : FC Metz - RFC Seraing (amical), vendredi 25 mars à 15 h à Rombas. À suivre : Metz - Niort (32e journée de L2), vendredi 1er avril à 20 h ; Auxerre - Metz (33e journée de L2), vendredi 8 avril à 20 h.
À l’infirmerie. Elle est vide.
Suspendu. Expulsé contre Ajaccio et sanctionné de trois matches de suspension, Romain Métanire manquera la réception de Niort et le déplacement à Auxerre.
Metz dans le piège
Julie Wojdyla qui déséquilibre la Nancéienne Zouga Edoa n’aura pu faire gagner Metz. Photo Pascal BROCARD
Nancy a fait déjouer le co-leader, incapable de transformer les occasions qui se présentaient et surtout de produire un jeu offensif de qualité. Metz est sur le reculoir.
Ce n’est pas le printemps ! Et la journée aura été salement maussade pour le FC Metz. Ce matin, on se dit que Marine Morel, la meilleure Messine de la rencontre – une nouvelle fois –, avait bougrement raison quand, ce dimanche, dans nos colonnes, elle prévenait : « Tout derby est un piège ». Eh bien, ses partenaires sont tombées dedans à pieds joints.
Fred Biancalani avait réservé une bien mauvaise surprise aux Messines de son copain David Fanzel. Un système très défensif, en toile d’araignée. Un 4-1-4-1 bas, interdisant la profondeur aux Mosellanes qui furent trop imprécises, trop brouillonnes et trop fébriles pour se tirer d’affaire. Pourtant, après une entame de match poussive, le FC Metz rentrait au quart d’heure dans un gros temps fort. Brocheray délivrait un centre tendu pour la reprise de Wojdyla. Un but qu’arrêtait Munich d’une main ferme. Dans la foulée, un centre de Wenger créait la confusion sur le but nancéien. En vain. Le temps de souffler, le temps d’un joli contre allumé par Loukombo pour une vraie occasion de l’ASNL, et Wojdyla, en renarde, profitait d’une passe en retrait mal maîtrisée de Chappe pour se présenter seule et dans un désert devant la gardienne meurthe-et-mosellane. C’était le tournant du match, mais le ballon fuyait le cadre (21e ). Metz n’était pas près de retrouver pareille aubaine.
Les Messines déjouent à qui mieux-mieux
Sur la deuxième partie de la mi-temps et après le repos, le jeu des Grenats se délitait. Malgré les percussions de Martins, côté droit, les engagements de Brocheray, côté gauche, la sûreté du tandem axial Papaix-Jatoba et le talent de Morel dans l’entrejeu.
En face, l’ASNL mettait de l’impact. Duporge était imprenable et l’international camerounaise Zouga Edoa de tous les combats. Nancy pouvait compter aussi sur les grandes courses et les plongées de Ndo Ndoumbouk pour ressortir le ballon et mener la charge. Les occasions se faisaient rares. À Metz, il manquait une organisatrice en n°10 et tous ceux qui connaissent Léa Khelifi auront pensé à elle, retenue par l’équipe de France. Les lacunes techniques étaient criantes. David Fanzel avait beau solliciter le banc et l’arrière-banc, rien n’y faisait.
De Brito ajoutait à la confusion, seule Lhuillier parvenait à fluidifier encore les actions. Mais Metz ne créait plus rien ou plus grand-chose de notable malgré les demandes insistantes d’un public frustré qui réclamait un but ! Seul un beau slalom de Morel (67e ) laissait espérer. La seule occasion de briser la digue et un destin contraire, résultait d’un corner de Wenger mais De Brito, face au but, frappait à côté du ballon (90e ). Metz venait de perdre deux gros points. Comme un tournant. Les derbys sont bien un piège !
METZ - NANCY : 0-0
Stade Saint-Symphorien. 2 060 spectateurs. Arbitre : Mme Dallongeville. Avertissements à Metz : Brocheray (50e ), Martins (51e ), Papaix (74e ) ; à Nancy : Macret (55e ), Zouga Edoa (67e ), Ngo Ndoumbouk (66e ), Jeannel (90e +1).
METZ. Burtin – Martins, Brocheray, Papaix, Jatoba (cap), Morel, Janela (Mansuy, 78e ), Gathrat (Lhuillier, 71e ), Wojdyla, Wenger, Altunkulak (De Brito, 54e ).
NANCY. Munich – Jeannel, Chappe, Gaudin, Zouga Edoa, Duporge, Atamaniuk, Loukombo (Macret, 45e ), Ngo Ndoumbouk, Ouassyoun (Blanchot, 90e +3), Adam (Perrotte, 66e ).
A. Z.
Les réactions
David Fanzel (entraîneur du FC Metz). « On est frustré. Notre jeu a été beaucoup trop pauvre pour prétendre à quelque chose. Nous avons eu du mal à répondre à leur impact. »
Julie Wojdyla (milieu du FC Metz). « Il faut être deux pour jouer. Et ce n’était pas le cas. Nous n’avons jamais pu trouver d’intervalles. »
Frédéric Biancalani (entraîneur de Nancy). « On a été costaud, notre plan de jeu a fonctionné. On les a fait déjouer. On prend deux bons points. Je regrette que nous n’ayons pas su mener à bien les contres. »
Metz n’a pas pesé lourd (U19)
LYON-METZ : 3-0 (1-0)
Plaine de Jeux Gerland. Arbitre : Thomas Deleuze. Buts pour Lyon : Martins (13e , 62e , 91e ).
Après leur match de Gambardella à Monaco, les Messins, privés de huit titulaires, se déplaçaient à Lyon pour une deuxième grosse rencontre en moins de huit jours.
Dès le début de la partie, les grenats se créaient deux grosses occasions avec Larrière qui dévissait sa frappe (8e ) puis Mathis qui trouvait le poteau (10e ), mais malheureusement pour eux les individualités lyonnaises faisaient la différence et Martins ouvrait le score (1-0 ; 13e ). Metz réussissait à faire jeu égal mais son envie de jouer et sa générosité ne suffisaient pas à contrer les Lyonnais qui doublaient la mise peu après l’heure de jeu par le même Martins (2-0 ; 62e ). Les protégés de Sébastien Muet poussaient et avaient quatre belles situations qu’ils ne parvenaient pas à concrétiser. A bout de force, ils encaissaient un 3e but de Martins dans les arrêts de jeu (3-0 ; 91e )
Reims plus réaliste (U17)
Stade Blériot. Arbitre : Simon Veissière. But pour Reims : (33e ).
Les Messins rentrent de Reims avec une nouvelle défaite au compteur mais sans regret vis-à-vis de la rencontre qu’ils ont disputée. Les protégés de Christophe Walter auraient même mérité mieux au vu de leur deuxième période. Si le score de 1-0 à la pause semblait logique pour l’équipe rémoise qui avait mis une grosse pression et était supérieure athlétiquement, les Mosellans affichaient beaucoup plus de confiance et se montraient bien plus généreux en seconde période. Ils se créaient deux ou trois grosses occasions mais voyaient le portier rémois effectuer de beaux arrêts. La main dans la surface de réparation non sifflée par l’arbitre aurait également pu permettre aux Messins de revenir dans la partie. Malheureusement pour eux, les valeurs retrouvées en cette fin de match n’auront pas suffi cette fois-ci mais devraient permettre d’espérer un mieux pour la suite.
