
Bertrand Barbier. Photo A. PICORÉ
Le centre de formation des Grenats voit Sébastien Muet prendre du galon et le préparateur physique de Metz Handball arriver en renfort. Entre autres…
Le centre de formation des Grenats connaît aussi ses mouvements cet été. Si Denis Schaeffer, le directeur général de l’association FC Metz, voit son rôle renforcé, le club mosellan a aussi souhaité « améliorer son fonctionnement », dixit Bernard Serin, et procéder à des ajustements.
À ce titre, Sébastien Muet prend du galon. L’entraîneur des U19 devient responsable technique du centre de formation. Il lui appartiendra d‘accompagner les différentes catégories d’âge sur des programmes athlétique, tactique et technique coordonnés et il veillera également à assurer une connexion avec le groupe pro.
Sa place sur le banc des U19 revient à Sébastien Tambouret, ancien joueur professionnel (Sedan, Angers, Beauvais, Boulogne-sur-Mer), puis éducateur, qui avait emmené Sedan en finale de la Coupe Gambardella avant de remporter l’épreuve avec les jeunes joueurs d’Auxerre. « J’étais en fin de contrat à l’AJA », confie cet Ardennais de 40 ans, « fier d’intégrer l’institution FC Metz et enthousiaste à l’idée de faire la rentrée des classes avec tout le staff. »
Barbier, du handball au foot
Un autre renfort extérieur intègre le centre de formation : Bertrand Barbier, 42 ans. Cet ancien basketteur amateur était le préparateur physique de Metz Handball et va découvrir un troisième sport. Il aura à sa charge le groupe Élite (U17, U19, CFA 2) ainsi que les filles de Division 1. Autoproclamé « Messin d’adoption », le préparateur physique n’a « pas réfléchi » quand le FC Metz l’a courtisé : « Quitter les handballeuses est un crève-cœur mais la proposition ne se refusait pas. C’est un challenge extraordinaire et je veux m’investir à 120 %. »
Bertrand Antoine grimpe pour sa part d’une catégorie d’âge et présidera aux destinées des U17, tandis que Sylvain Marchal aura un rôle d’entraîneur-adjoint du côté des U19 et de la CFA 2, tout en passant ses diplômes. Enfin, il est question de renforcer le recrutement du côté de la préformation.
Reste la question épineuse des subventions que la ville de Metz veut revoir à la baisse. « On subit , conclut Pierre Gillet, le président de l’association. À un moment donné, il faudra se mettre autour d’une table pour savoir où la ville veut vraiment aller. On ne comprend pas, mais on espère avoir un dialogue constructif avec la mairie. On a un beau projet à Dezavelle et plusieurs arguments à faire valoir… »
Ch. J.