C'est carrément d'ordre mental. Manque d'envie, manque de cohésion, manque de c..... comme dirait l'autre.ambroisepare a écrit : Donc, si on poursuit le raisonnement, si notre méforme actuelle n'est pas liée au problème d'ordre physique, elle doit bien s'expliquer par d'autres facteurs...
On a réussi à mettre en cohésion tout ces facteurs contre Nîmes, équipe par ailleurs solide, et on leur a planté 3 pions.
Ce soir là les gars étaient solidaires et avaient envie de jouer pour se faire plaisir. Mais on ne peut pas faire signer un champion d'Europe toutes les quinzaines pour les rebooster... :siffle:
Un coach est un animateur tactique et technique, mais également un leader mental. Il doit donner une dynamique de groupe, instaurer une ambiance de travail sereine et réussir à tirer le meilleur de chaque joueur.
Or chez nous, Marichez est resté capitaine en fin d'automne alors qu'il était au fond du gouffre, les jeunes sont grillés avant même d'avoir commencé, Johansen a un statut de stralette indéboulonnable et un leader comme Rocchi chauffe les sièges en bas de la sud.
Pour moi, dans l'équipe il y a 4 leaders naturels :
- Biancalani de part son expérience du haut niveau et son implication/abnégation dans le métier
- Rocchi qui donne tout et qui peut être un catalyseur du réveil des troupes sur le terrain (toujourds plus qu'au découpage de citrons en tout cas)
- Wiltord qui est le seul à avoir vécu la pression des grands moments du football
- Cardy, pas forcément dans le caractère mais pour son côté raisonné. En plus d'énergie et de révolte il faut aussi un peu de bon sens dans le vestiaire.
Je ne suis pas dans l'intimité des vestiaires mais j'aimerais bien voir comment le groupe vit au quotidien...
(parcontre, au revoir le classement Fair Play...)
