le répu d'aujourd'hui 13 avril

[yes57]

Serin : « La victoire à Clermont, faute de quoi… »
Bernard Serin a décidé de faire confiance à l’entraîneur en poste, Yvon Pouliquen. Au moins jusqu’à vendredi et au déplacement à Clermont, où la « victoire sera impérative »… <span>Photo </span>Stéphane STIFTER

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Bernard Serin a décidé de faire confiance à l’entraîneur en poste, Yvon Pouliquen. Au moins jusqu’à vendredi et au déplacement à Clermont, où la « victoire sera impérative »… Photo Stéphane STIFTER

A l’issue d’un week-end de réflexion, Bernard Serin, le président du FC Metz, a décidé de maintenir Yvon Pouliquen dans ses fonctions. Une décision assortie d’un ultimatum : gagner ce vendredi à Clermont, « faute de quoi »…

U n choc. » Le mot est pesé. Lourd de sens. Voilà donc comment Bernard Serin a vécu cette fin de soirée, vendredi, à Saint-Symphorien. Lorsque les Sedanais ont égalisé, le président du FC Metz a alors plongé dans le gouffre de « quelques dizaines de minutes très difficiles », minutes à l’issue desquelles il a choisi de se retrancher dans le silence. Parce que « parler, dans ces cas-là, ça ne sert pas souvent à grand-chose. Il faut parfois laisser passer un peu de temps. » Ce temps-là s’est arrêté hier. A l’issue d’un week-end de réflexion et d’échanges avec « les composantes sportives » du club, le successeur de Carlo Molinari a fait connaître sa position face à la situation de l’équipe messine et de celui qui est donc encore son entraîneur aujourd’hui, Yvon Pouliquen. Et là encore, les mots sont bien pesés.

• Président, trois jours après la désillusion de ce match nul face à Sedan, quelle analyse faites-vous de la situation ? « Je peux vous dire que nous sommes encore troisièmes, mais que cette troisième place ne tient plus qu’à un fil. Cette situation ne résulte peut-être que d’une minute, celle qui a permis à Sedan d’égaliser. Nous pourrions avoir trois points d’avance et parler d’autre chose, mais ce n’est pas le cas. Cette "minute" nous oblige à remettre les derniers matches sur la table et à analyser ce qui ne va pas. Nous sommes dos au mur, face au précipice. »

• Pourquoi avoir attendu avant de vous exprimer ? « Je devais faire le point, face à moi-même, face à l’entraîneur. »
« On ne peut plus attendre de miracle »

• L’idée de retirer votre confiance à Yvon Pouliquen, l’entraîneur en place, vous a-t-elle effleuré l’esprit ? « Bien sûr, un président a toujours cette préoccupation de savoir si l’objectif fixé peut être atteint avec l’équipe en place. Mon problème a donc été de savoir si la confiance nécessaire à la réalisation de cet objectif était encore suffisante. Ce qui est ressorti des discussions que j’ai eues ce week-end m’amène à croire que c’est le cas. Il y a une très grosse prise de conscience de chacun. Ce matin ( hier), une grosse discussion a rassemblé les joueurs, leur entraîneur, le directeur technique ( lire par ailleurs).

• Confiance, donc, aux hommes en place ? « Oui, mais j’ai aussi à l’esprit qu’un nouveau faux pas provoquerait une nouvelle érosion, en même temps qu’il nous ferait perdre la troisième place, à moins d’un miracle évidemment. Mais on ne peut plus attendre de miracle à ce stade de la saison. Cela fait six journées que les résultats de nos adversaires nous permettent de demeurer dans le trio de tête. Ça ne peut plus durer. Nous avons pris cinq points sur nos six derniers matches, ce n’est même pas le rythme d’un relégable, alors que l’enjeu de la montée, tout le monde le sait, est vital. »

• Et donc, concrètement, quelle est votre position ? « Elle tient dans une exigence : les trois points à Clermont. A cet égard, j’ai mis tout le système en tension, pour qu’on resserre les rangs autour de cet objectif. »

• Et si le FC Metz ne s’impose pas vendredi ? « Nous nous retrouverons alors devant une situation qu’il m’appartiendra d’analyser sans délai. Un mauvais résultat serait gravissime, d’autant plus qu’Arles/Avignon nous rendra visite dans la foulée. D’où ma position : je veux la victoire à Clermont, faute de quoi je devrai prendre une décision définitive. Je n’en dirai pas plus : attendons vendredi soir. »

[pheer]

Merci pour l'article. :)

En tout cas aparemment, sans victoire vendredi, ca risque de chauffer pour YP.
Je sais pas si c'est le meilleur moyen a 5 journées de la fin. M'enfin.

[Amsalem]

Nous sommes dos au mur, face au précipice.

Est-ce que ce forum prend enfin conscience que la montée est impérative ?

[Rocki4]

Je dirais un seul mot, bravo monsieur Bernard Seurin. Vous êtes vraiment un bon président. Vous êtes à ce stade de la compétition, vous avez pris la bonne désision, cela ne servirais à rien de se séparer de l'entraineur mais il ne faut plus lui faire confiance. SI vraiment vendredi on perd contre Clermont, il reste la solution Joel Muller.

[solidsnake]

Nous sommes dos au mur, face au précipice.

Est-ce que ce forum prend enfin conscience que la montée est impérative ?

Le contraire serait de la folie , rester en ligue 2 avec un budget d'à peine 9 millions serait un coup fatal à toutes prétentions sportives pour très longtemps.

[aliosha]

Y'a aussi un autre article dans le RL de ce jour avec comme intitulé "Et maintenant place au ballon"
Je ne me rapelle plus trop du contenu mais il y a dedans une chose que je n'ai pas comprise, c'est le fait qu'YP était injoignable hier

[Amsalem]

vous avez pris la bonne désision, cela ne servirais à rien de se séparer de l'entraineur mais il ne faut plus lui faire confiance.

Elle est quand même belle, la langue française.

[Juju10]

Il y quelque chose que je ne comprends pas depuis quelques semaines :"" LA MONTEE EST VITALE"".

Alors sur le principe, bien sur que je comprends (finances toussa toussa)....mais pourquoi avoir insisté longuement en début de saison que le club visait la montée sur 3 saisons??
Si des le premier échec on est dans la m****???

[Symph57]

Et maintenant, parole au ballon

Avant de revenir au terrain, hier, les Messins ont transformé leurs vestiaires en salon de discussion (s). Il leur reste maintenant à redonner la parole au ballon.

Midi moins le quart, hier, à Saint-Symphorien. Cinq supporters égarés sur le chemin menant au terrain du bord de l’Autoroute attendent encore la sortie des joueurs messins. Ces derniers sortiront finalement peu après… Leur matinée, les hommes d’Yvon Pouliquen l’ont passée dans les vestiaires et dans l’intimité d’une discussion imposée par l’issue de la soirée de vendredi.

« Il y a eu trois discussions », précise Joël Muller. Le directeur sportif a pris part à l’une d’entre elle, au milieu des joueurs et aux côtés de l’entraîneur. Ces mêmes joueurs s’étaient auparavant entretenus ensemble, avant l’entrée d’Yvon Pouliquen dans le débat. Si aucune information n’a évidemment filtré sur le contenu de ce rendez-vous, son déroulement trois jours après le nul contre Sedan (1-1) témoigne de toute l’importance accordée à cette nouvelle semaine qui s’achèvera vendredi, avec un déplacement à Clermont.

« Je veux voir les hommes »

Pour l’entraîneur, Yvon Pouliquen, injoignable hier, ce match se présente comme celui de la dernière chance. Les propos de Bernard Serin ( lire ci-dessus) ne font, en effet, guère de mystère sur la suite qui serait donnée à la collaboration avec l’entraîneur breton en cas de septième match d’affilée sans victoire… « Je veux voir les hommes, a expliqué le président. Aujourd’hui, ce n’est plus l’heure de calculer. » « Chacun est devant ses responsabilités, poursuit Joël Muller. Les circonstances du dernier match ne nous ont pas été favorables, mais nous savons quel est l’objectif du club. »

Il est sûr qu’une victoire face aux Ardennais aurait insufflé un climat tout autre à l’heure de préparer le rendez-vous de la 33 e journée. La semaine risque, en effet, d’être pesante du côté de Saint-Symphorien… Avis que ne partage pas le directeur sportif, conscient de l’importance de donner corps à un enthousiasme communicatif : « Si nous restons dans cette spirale actuelle, nous n’avons plus rien à espérer. Mais si nous nous battons avec enthousiasme et générosité, avec l’envie de connaître une fin de saison heureuse, il n’y a pas de raison pour que les choses ne s’arrangent pas. La pression ? Si c’est d’être troisième et de jouer la montée en Ligue 1, beaucoup aimeraient être à notre place. » Et maintenant, place au ballon.

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FC METZ EXPRESS


Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance (10h). Demain : une séance (10h).

D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Sedan (32 e journée de Ligue 2), vendredi 9 avril : 1-1. Prochain match : Clermont - Metz (34 e journée), vendredi 16 avril à 20h30. A suivre : Metz - Arles/Avignon (34 e journée), vendredi 23 avril à 20h30.

A l’infirmerie. Victor Mendy, touché à une côte, la semaine passée à Strasbourg, a recommencé à trottiner, à l’écart du groupe. En revanche, Frédéric Biancalani observe toujours un arrêt imposé par une fracture d’un orteil (pied droit) ramené de la Meinau. Hier matin, Sylvain Wiltord n’a pas pris part à l’entraînement : le staff a choisi de le ménager.

Suspendu. Aucun.

Buteurs. Cissé (8, transféré à Fribourg), Johansen (6), Pied (4), Bessat, Bourgeois, Mendy, Wiltord (3), Cardy, Omotoyossi (2), Borbiconi, Rocchi, Vivian (1).

[Piou]

Beaucoup aimeraient être à notre place, mais peu aimeraient faire notre serie actuelle