Juste comme ça, je n'ai jamais dit que c'était inédit Tu sais, j'ai un père qui m'a collé devant "la dernière séance" dès mon plus jeune âge, et, si je ne suis pas un passionné comme toi, j'ai quand même quelques notions :pPalinodie a écrit :Ne nous y trompons pas, le huis clos dans un western, ce n'est pas de l'inédit, ce n'est pas si fréquent que çà, mais ça a déjà existé.Vixxens a écrit :Croiser le western avec le huis-clos est un pari osé, et je le trouve ici plutôt réussi.
D'ailleurs Tarantino s'est largement inspiré d'un film comme " Rawhide" (l'attaque de la malle poste"), un western de 1951 de Henry Hattaway avec Tyrone Power et Susan Hayward. Je vous laisse juge :
Une diligence arrive dans un relais au milieu de nulle part, une passagère et sa nièce de 1 an sont débarquées dans le relais, parce qu'une bande d'outlaws rode dans le coin et que ce serait trop dangereux pour elles de continuer.
Mais 4 bandits investissent le relais et du coup tout le film va se dérouler quasiment à l'intérieur avec quelques échappées dans le voisinage immédiat, le tout dans un suspense accru par la présence de la petite fille (très "belle" séquence de la petite qui titube au milieu des balles perdues que n'aurait pas reniée Tarantino), sans parler de celle d'une seule jeune femme au milieu de hors la loi, dont l'un est joué par Jack Elam (le borgne de la séquence d'ouverture de "Once upon a time in the West) qui trouve là un de ses meilleurs rôles et qui est ignoble à souhait et dont on attend/espère/souhaite le décès prochain le plus tôt possible...
On peut penser à un film comme "Day of the Outlaw" (la chevauchée des bannis) chroniqué ici même et qui se passe dans un hameau isolé par la neige et investi par une bande de bandits, cf viewtopic.php?p=208109#p208109, avec là encore une séquence mythique, celle du Saturday night dance où des mecs qui n'ont pas vu une femme depuis des lustres ont la permission d'aller danser avec les 3/4 uniques représentantes du sexe féminin et ont l'obligation de ne pas aller plus loin que la first base...
Ca n'ôte rien à la valeur du film de Tarantino qui est plus un metteur en scène qui amène son propre univers quel que soit le genre de film qu'il tourne qu'un gars qui révolutionne les genres qu'il aborde.
Et, je plussoie pour Jack Elam que j'avais vu pour la première fois dans Vera Cruz si je ne dis pas de bêtise. Mais je crois pas, je l'ai tellement vu ce film :D