R.L. du 15 mai 2010

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Nikelkrom
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R.L. du 15 mai 2010

Messagepar Nikelkrom » 15 mai 2010, 07:35

J’y suis, j’y reste

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Ni Victor Mendy pas plus que Youssef Mokhtari n’ont eu les ressources suffisantes pour faire basculer la rencontre en faveur du FC Metz. La résistance vannetaise a prévalu. Photo Pascal BROCARD

Metz aura décidément tout mis en œuvre pour ne pas remonter, jusqu’à offrir aux Vannetais la victoire qui les maintient en Ligue 2. Arles-Avignon s’envole au paradis. Le bide absolu.


Du mirage au miracle, il existait un pas que Metz n’a ni su, ni pu franchir. Maintenus en vie à la faveur de leur improbable sursaut de bout de saison, les Lorrains ont perdu pied une dernière fois, chez eux, dans un stade Saint-Symphorien que l’on n’est pas à la veille de revoir aussi garni, face à un candidat au maintien visiblement mieux armé pour remplir son objectif. C’est sans doute aussi bien ainsi : Arles-Avignon, de son côté, a accompli son devoir avec succès. L’incroyable promu provençal jouera la saison prochaine en Ligue 1. Il a bien de la chance. Il y a des soirs comme ça où les nouvelles sont mauvaises, d’où qu’elles viennent.

Bien sûr, ce n’est pas hier, par un temps d’automne et par une irrespirable soirée de plus, que Metz s’est pris les doigts dans la porte menant à la Ligue 1. D’ailleurs, même une victoire sur Vannes n’aurait donc servi à rien, sinon à aviver des regrets qui ne survivront pas à l’analyse poussée d’une saison pourrie.

En réalité, pour Metz, l’histoire s’est achevée comme elle avait commencé, le 7 août dernier : par une défaite face à un obscur équipage de bas de tableau. Echec sur toute la ligne. Les Lorrains ont perdu deux fois face à Vannes, et deux fois contre Arles-Avignon : autant de camouflets qui balisent ce si pénible tour de la France d’en bas, sanctionné hier soir par un verdict sans appel. J’y suis, j’y reste. Et avec ça, Metz rêvait encore ? Ce n’était qu’un rêve, en effet, il se termine en cauchemar et c’est une nouvelle situation de crise qu’il va maintenant falloir gérer, un an après avoir si mal négocié la précédente.

Tout cela ne pouvait pas bien finir
Dans une soirée à aussi haute tension, il fallait commencer par ne pas perdre ses nerfs, mais Metz a commencé par tout perdre, tout de suite. En cinq minutes montre en main, le temps suffisant pour encaisser un but au bout d’un corner mal renvoyé, l’espoir s’est écroulé : à l’ouverture du score vannetaise de Virgile Reset, un nom pour tout effacer, les illusions comme les énergies, a répondu l’écho du but inscrit par Arles-Avignon. Voici une soirée qui partait mal. Tout cela ne pouvait pas bien finir.

A Metz, la confrontation avec Vannes a pris la tournure redoutée, après une entame pareille : au coup de bambou reçu par les Lorrains, s’est ajoutée l’implacable réplique vannetaise, celle d’une équipe subissant un siège très tranquille, presque sans frayeur d’un bout à l’autre de la première période. C’est à peine si la deuxième mi-temps a restauré un semblant d’espoir. Il a déjà fallu composer avec la sortie sur blessure de Youssef Mokhtari, avec le temps qui passait et avec quelques signes du destin : un ballon filant du mauvais côté sur un retourné de Romain Rocchi, en pleine surface, un autre envoyé par la tête de Thibaut Bourgeois, pareillement dévié par Laurent Hervé, mais en corner. Il y a bien encore eu quelques tentatives désespérées, dans le dernier quart d’heure, comme une frappe lointaine de Mario Mutsch. A quoi bon ?

Comme au printemps précédent, Metz avait déjà déraillé depuis longtemps : il faut se souvenir de son avance de quatre points sur le quatrième, début mars, à une époque où Arles-Avignon ne figurait même plus un postulant à la montée. C’est à ce moment-là que Metz, aveuglé, rêvant de voir durer l’effet Wiltord, a refusé de regarder sa triste réalité en face : il était trop tard, il y a un mois, pour confier à Joël Muller une équipe en lambeaux. La mission, en effet, s’est révélée impossible. S’il y a toujours matière à se consoler, les malheurs du voisin strasbourgeois permettront peut-être de relativiser les propres tourments messins. Même pas, en vérité. Le derby de l’Est, la saison prochaine, ne sera même plus là pour égayer la saison. Triste fin.

Sylvain VILLAUME.
Publié le 15/05/2010
Dernière modification par Nikelkrom le 15 mai 2010, 07:40, modifié 1 fois.

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Re: R.L. du 15 mai 2010

Messagepar Nikelkrom » 15 mai 2010, 07:36

Wiltord tourne la page

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Sylvain Wiltord n’a finalement eu droit qu’à une ovation timide et dénuée de saveur. Photo Karim SIARI

La poursuite de son aventure au FC Metz était conditionnée à l’accession en Ligue 1. Sauf concours de circonstances, Sylvain Wiltord a donc vécu sa dernière rencontre sous la tunique grenat...


Tout est écrit. « Si Metz est en L1, je serai avec Metz. Mais si le club est en L2, je ne sais pas. » Sylvain Wiltord n’avait pas attendu le dénouement de la saison pour clarifier sa situation. La soirée d’hier, passablement raturée, a sans doute scellé son aventure sur les bords de la Moselle. Le deal était suffisamment clair et ne souffrait d’aucune exception : la prolongation automatique d’un an assorti à son contrat était conditionnée à l’accession au sein de l’élite.

Ce rêve s’est finalement évaporé au terme d’une nuitée cauchemardesque, tout comme l’espoir de conserver ici bas la sensation du marché hivernal. Peut-être que les annales du football se souviendront que c’est à Saint-Symphorien, un triste soir de mai, que l’ancien international, champion d’Europe en 2000 et vice-champion du monde en 2006, a définitivement raccroché les crampons...

Dernière ovation
Un parallèle peut être fait entre la fin de parcours poussive du club et l’apport contrasté de sa vedette. Les bienfaits qui avaient escorté le recrutement de Wiltord, corroboré par une première sortie pleine de promesses (doublé contre Nîmes), se sont progressivement étiolés. Le sens tactique du joueur, son état d’esprit irréprochable et sa passion du jeu, intacte à trente-six ans, n’auront finalement pas résisté à une donnée intangible : un sportif à l’arrêt huit mois paye forcément, même sur le tard, une telle période d’inactivité.

Hier encore, comme ces dernières semaines, Wiltord a vainement tenté d’œuvrer sur son côté gauche. Avant de reculer progressivement dans l’entrejeu, signe d’une frustration naissante et peut-être, aussi, d’un certain aveu de faiblesse. Beaucoup pensaient que même un Sylvain Wiltord émoussé entraînerait dans son sillage le reste d’un collectif profondément traumatisé par ses échecs passés. L’option a eu le mérite d’être levée par les décideurs messins. Mais elle n’a pas eu la finalité escomptée. Dicté par les événements et peut-être également chargé d’une once de respect à l’égard d’un tel palmarès, le remplacement de l’ancien Gunner par Razak Omotoyossi à la 75 e minute lui aura offert une dernière ovation. Timide et dénuée de saveur. Pas celle que Sylvain Wiltord espérait, assurément...

Jean-Michel CAVALLI. Publié le 15/05/2010
Dernière modification par Nikelkrom le 15 mai 2010, 07:39, modifié 1 fois.

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Re: R.L. du 15 mai 2010

Messagepar Nikelkrom » 15 mai 2010, 07:36

Le jeu des sept erreurs

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Matheus Vivian a lutté la saison entière mais, au final, Metz n’est pas monté en Ligue 1. Comme un an plus tôt... Photo Pascal BROCARD

Comme l’an dernier, la traçabilité de l’échec messin s’avère très facilement identifiable. Inventaire (non exhaustif) des péchés capitaux d’un club passé maître dans l’art du déraillement…


Erreur numéro un
Metz prend les mêmes, et ça recommence. Vendredi 12 juin 2009. Trois jours après avoir officiellement succédé à Carlo Molinari au poste de président du FC Metz, Bernard Serin doit dévoiler le projet sportif d’un club encore sous le choc de son échec à remonter en Ligue 1. La conférence de presse n’aura pas lieu : le matin même, Yvon Pouliquen a annoncé à ses dirigeants son souhait de ne finalement pas rester sur le banc messin ! La rupture aurait pu survenir dès le mois de mai : c’est un schéma classique, quand un objectif n’a pas été atteint. Classique mais coûteux : il reste un an de contrat à l’entraîneur arrivé fin décembre 2007, et l’aréopage messin a renoncé à cette dépense, avant d’en venir à chercher à conserver l’intéressé. Le monde à l’envers !

Pendant six jours, règne le silence qui entretient la confusion, six jours pendant lesquels Metz va même approcher un entraîneur belge, Enzo Scifo. Finalement, « je reste », annonce Yvon Pouliquen au Républicain Lorrain, le 18 juin. Avant la reprise du championnat, début août, l’entraîneur annonce la couleur, dans un aveu en creux de ses erreurs passées : « Ma proximité avec les joueurs a pu constituer une faiblesse dont certains ont tiré profit […]. Je serai plus dur, plus exigeant ». Pas assez, visiblement, pour convaincre les joueurs, les anciens et les nouveaux : face à eux, ils ont bien un entraîneur et un adjoint en qui identifier l’échec, parce que c’est le cas, et parce que c’est aussi très commode pour tout le monde. Alors, quand Metz se remet à piétiner sur le podium de Ligue 2, en mars, de vieux démons resurgissent. Fatalement.

Erreur numéro deux Un potentiel non vérifié. Lundi 31 août 2009. L’arrivée de Nuno Frechaut au dernier jour du marché estival des transferts achève la campagne de recrutement. Six joueurs sont arrivés : deux espoirs (Mario Mutsch et Jérémy Pied), deux valeurs sûres et régionales (Frédéric Biancalani et Stéphane Borbiconi) ainsi qu’un attaquant présentant des références internationales (Razak Omotoyossi) ont précédé le milieu défensif de Braga, trente-deux ans, dix-sept sélections avec le Portugal. Les douze joueurs arrivés en fin de contrat en juin 2009 n’ont pas été conservés, six autres sont partis depuis le début de l’été : Yvon Pouliquen obtient un groupe calibré selon ses souhaits, d’une qualité apparaissant au moins égale à celle de l’effectif précédent. Mais l’osmose tarde à prendre : Borbiconi et Biancalani rencontrent des pépins physiques, Frechaut ne s’impose pas, et Omotyossi apparaît rapidement comme un Messin contrarié, ses réticences à honorer un contrat signé alors que la Ligue 1 pointait à l’horizon ayant eu le don d’agacer ses collègues. Parmi les anciens, Bessat, Bourgeois, N’Diaye ne paraissent guère en odeur de sainteté et, en dehors d’une victoire sur Valenciennes en Coupe de la Ligue, Metz ne réussit rien de très significatif. Que vaut-il vraiment ? Le mystère demeure, entretenu par une gestion erratique de l’effectif et un cap incertain.

Erreur numéro trois
Une victoire en apparence. Vendredi 2 octobre 2009. Après quarante-cinq minutes catastrophiques, Metz est mené chez lui, par Laval : au classement provisoire de la Ligue 2, il pointe à la dix-huitième place, dans la zone de relégation ! Deux buts de Thibaut Bourgeois, un penalty de Pascal Johansen plus l’incroyable naïveté lavalloise permettent de renverser la vapeur et ce scénario donne le sentiment d’un possible déclic. La suite transformera l’illusion en leurre. Plus tard, on comprendra aussi que la crise aurait peut-être été un mal nécessaire. « Les jours à venir diront si ce rétablissement d’une situation aussi compromise aura vraiment servi la cause », écrit Le Républicain Lorrain dans la foulée du match. La réponse, hélas, figurait déjà dans la question…

Erreur numéro quatre
Cissé, le feuilleton de l’hiver. Lundi 28 décembre 2009. Metz annonce se séparer de Papiss Cissé. Comment justifier le départ de son meilleur buteur à la trêve ? Facile : un club, Fribourg, a bien voulu dépenser 1,6 million d’euros pour un attaquant qui a certes inscrit huit buts en seize matches, mais qui en a au moins manqué trois fois plus ! Pendant un mois, la question va pourtant polluer l’air messin. Quand Yvon Pouliquen évoque « des objectifs revus à la baisse », la réponse de Bernard Serin ne tarde pas : « Je ne vois aucune raison de revoir les objectifs à la baisse et je pense au contraire qu’il faudra les revoir à la hausse si nous trouvons les renforts que nous recherchons. » Car Metz a laissé partir Cissé sans lui avoir trouvé de successeur, en misant sur Omotoyossi dont la première moitié de saison a ressemblé à un désert. En attendant, entretenir la polémique comporte un effet nocif : à force, les attaquants qui sont restés ont le droit de s’en trouver agacés…

Erreur numéro cinq
L’effet Wiltord n’a duré qu’un temps. Lundi 1er février 2010. Il ne se trouve plus personne pour parler du départ de Cissé, bientôt aussi fameux que le pont d’Avignon : Sylvain Wiltord signe à Metz, sensation atomique d’un recrutement hivernal déjà fort des venues d’un défenseur malien (Adama Tamboura) et d’un milieu de terrain marocain (Youssef Mokhtari). Quatre jours plus tard, Metz bat Nîmes, 3 buts à 1, dont un doublé de Wiltord. En quatre matches, trois autres victoires suivront, plus un nul : début mars, Metz pointe à la troisième place, avec quatre points d’avance sur son premier poursuivant. C’est l’effet Wiltord, qui irradie ses partenaires, transforme son équipe et suscite la crainte des adversaires, mais le phénomène ne dure qu’un temps et s’estompe naturellement : l’erreur, ensuite, consiste à se dire que l’ancien attaquant de l’équipe de France pourra, à lui tout seul, éviter une nouvelle désillusion.

Erreur numéro six
Cette troisième place dont personne ne voulait. Lundi 8 mars 2010. A Laval, encore et toujours Laval, Metz ouvre le score avant d’être mené 3 à 1 et d’égaliser en toute fin de match. Ce point ne paraît pas constituer une si mauvaise opération : après tout, il vient d’être acquis face à un poursuivant. Seulement, il marque le début d’une série d’insuccès de neuf matches comprenant trois défaites, dont Metz n’a pas immédiatement payé les conséquences : jusqu’à perdre à Clermont, au soir de la trente-troisième journée, les Lorrains ont conservé leur place sur le podium, connaissant quatre poursuivants immédiats différents, comme si personne ne voulait de cette exposition. Du coup, une rengaine printanière est réapparue à Saint-Symphorien : « Notre destin nous appartient toujours », « Il vaut mieux être dans la position du chasseur que dans celle du chassé », plus ce couplet original, juste avant Clermont - Metz, après trois matches nuls : « Nous voulons poursuivre notre série d’invincibilité ». Tout cela sonnait très faux, évidemment.

Erreur numéro sept
Trop tard pour changer. Dimanche 18 avril 2010. Après y avoir réfléchi vingt-quatre heures dans la foulée de la défaite à Clermont, Bernard Serin tranche : exit Yvon Pouliquen et Christian Mattiello, son adjoint, place à Joël Muller. Quatre jours pour changer le cours d’un destin semblant scellé depuis de longues semaines ? C’est trop court, bien sûr, et Metz laisse Arles-Avignon lui fausser compagnie en venant s’imposer 2 à 1 dans un stade Saint-Symphorien copieusement rempli, et alors que les Lorrains ont ouvert le score. Un mois plus tôt, le président messin a réfuté la pertinence d’une comparaison avec l’échec du printemps 2009, maintenant sa confiance à l’entraîneur et au groupe. Il a pris la parole dans le vestiaire, où « tout le monde, assure-t-il, est conscient de l’importance de la montée ». Réaction de quelques-uns : « Il aurait pu promettre une prime d’accession ». Le lendemain, l’entraîneur réunit ses cadres pour se désolidariser du discours présidentiel. Non, décidément, Joël Muller est revenu trop tard en première ligne pour rattraper le retard physique, technique et tactique d’un groupe dont la réaction en toute fin de championnat, louable, n’aura finalement servi.qu’à attiser les regrets.

Sylvain VILLAUME.
Publié le 15/05/2010

Nikelkrom
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Re: R.L. du 15 mai 2010

Messagepar Nikelkrom » 15 mai 2010, 08:09

« D’énormes regrets »

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Joël Muller : « On a démontré nos limites. » Photo Karim SIARI

S’il a apprécié l’état d’esprit manifesté par ses joueurs, Joël Muller en mesure toutefois les limites.


E st-ce le pire scénario qui s’est écrit ce soir ? « Pas vraiment, non. Le pire scénario aurait été qu’Arles/Avignon ne gagne pas et que, dans le même temps, nous ne parvenions pas à battre Vannes. Au fond de nos cœurs et de nos têtes, on s’accrochait à l’infime espoir qu’il nous restait d’accéder à la Ligue 1. Mais Arles/Avignon a fait son boulot en s’imposant face à Clermont. »

• Quel sentiment prédomine ce soir ? « D’énormes regrets. De ne pas s’être imposés pour notre dernière sortie à domicile devant un public merveilleux qui nous a soutenus de la première à la dernière minute. Quant à notre prestation, j’estime que l’envie et l’engouement étaient au rendez-vous. Mais ces seuls arguments ont leurs limites. Nous l’avons démontré ce soir. »

« Il nous reste beaucoup de travail »
• C’est un peu à l’image de la saison du FC Metz… « Oui, notamment en ce qui concerne nos difficultés à marquer des buts. Comme souvent, on a vu, hier soir, une équipe qui ne voulait rien lâcher, mais, je le répète, c’est insuffisant. C’est d’autant plus vrai lorsque vous affrontez une formation comme Vannes qui, elle, a fait preuve de réalisme. Il nous reste beaucoup de travail pour enfin atteindre notre but. »

• Un vaste chantier attend donc le FC Metz ? « Je pense que cette saison nous avions un groupe suffisamment armé pour jouer les premiers rôles. Nous l’avons prouvé en demeurant longuement en haut du tableau. Mais la saison prochaine, sortir du lot risque d’être compliqué car beaucoup d’équipes vont se présenter avec l’étiquette de candidat à la montée. »

• Avec quel effectif ? « On verra, mais il y a de forte chance que l’on s’appuie sur les jeunes vainqueurs de la Gambardella. »

J.-S. GALLOIS.
Publié le 15/05/2010

Nikelkrom
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Re: R.L. du 15 mai 2010

Messagepar Nikelkrom » 15 mai 2010, 08:11

Jérémy Pied (milieu du FC Metz) : « Ce soir, on subit une double peine : on ne monte pas en Ligue 1 et on concède une défaite devant notre public. Je ressens une immense déception. Mais il ne faut pas se mentir : la Ligue 1, on ne l’a pas perdue à ce moment de la saison, mais plus tôt, lors de cette série de neuf matches sans victoire (...) Oui, ce soir, c’est l’équipe qui a terminé troisième qui mérite l’accession. Donc Arles. Mon vœu était de monter avec ce club qui a su me donner ma chance en pro. Maintenant, je vais revenir à Lyon. »

Stéphane Le Mignan (entraîneur de Vannes) : « C’est un soulagement énorme. Les joueurs ont été exceptionnels... Nous n’avons été relégables qu’une seule fois cette saison, je crois que nous méritons notre maintien. Les Messins avaient bien commencé le match mais notre but est venu rapidement, ça nous a mis en confiance et nous avons montré assez de solidarité et de discipline pour nous en sortir. C’est une très belle récompense pour le club. C’était un championnat très compliqué. Les grosses écuries ne sont pas toutes parvenues à s’y imposer. »

Oumar Sissoko (gardien de Metz) : « Il y a de la déception. L’envie était là, tout était réuni pour, nous tenions à finir la saison sur une victoire, mais le sort en a décidé autrement... On aurait peut-être pu se lâcher un peu plus offensivement. Moins de regret parce qu’Arles a gagné ? Non, parce qu’on termine sur une défaite devant 26 000 personnes. »

Thibaut Bourgeois (attaquant de Metz) : « Je suis très déçu. Pour nous évidemment, mais également pour le public et les dirigeants. Je pense qu’on a manifesté beaucoup d’envie, mais, cette fois, la réussite n’était pas au rendez-vous. Les regrets ? Ils sont à chercher dans notre mauvaise série de mars-avril. »

Stéphane Borbiconi (défenseur du FC Metz) : « Sans parler du résultat d’Arles, c’est vraiment décevant de finir de la sorte devant notre public. Il faut se rendre à l’évidence : si nous ne sommes pas capables de battre Vannes, notre place n’est pas en Ligue 1. Mais je précise que l’envie, la détermination ne nous ont jamais fait défaut. Cette saison, nous avons payé cash chacune de nos erreurs. Des détails nous ont tués... »

Nikelkrom
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Re: R.L. du 15 mai 2010

Messagepar Nikelkrom » 15 mai 2010, 08:12

La mauvaise vanne


L’enjeu était sans doute trop lourd pour les frêles épaules messines. Rapidement mené au score, le FC Metz n’est jamais parvenu à se montrer à la hauteur de l’événement.

LA DEFENSE
Sissoko. Impuissant sur l’ouverture du score signée Reset (5 e), il a ensuite traversé la rencontre sans encombre.

Gueye. Son intervention sur Reset, à la limite de la légalité, a permis aux Messins d’échapper au pire (36 e). Il a remis ça en seconde période face au même adversaire. Après avoir l’avoir laissé s’échapper, le Sénégalais est parvenu à écarter le danger (50 e). Il a ensuite terminé le match dans l’ombre, mais sans nuisance notable.

Borbiconi. Son contrôle, un peu trop long, ne lui a pas permis d’ajuster sa frappe – et d’égaliser –, alors qu’il était en excellente position (14 e). Incertain avant le coup d’envoi, le défenseur messin a éprouvé de grandes difficultés tant dans son placement que dans ses relances.

Vivian. Sans doute pas le match le plus abouti du Brésilien, mais au moins a-t-il eu le mérite de colmater les nombreuses brèches ouvertes par ses camarades de la défense.

Mutsch. A la peine face à la vivacité de Dja Djedje, le Luxembourgeois est d’ailleurs à l’origine du corner ayant entraîné l’ouverture du score vannetaise. Guère plus inspiré en début de seconde période, il a ensuite bénéficié du regain offensif – tout relatif – de son équipe pour sortir de l’ombre. Sa belle tentative de trente mètres aurait sans doute mérité meilleur sort (77 e).

LE MILIEU
Cardy. Appliqué dans les tâches défensives tout au long du match, il a, par contre, attendu la reprise pour montrer un peu plus d’allant dans les phases offensives. En vain…

Rocchi. Exception faite d’une tentative pleine d’à-propos (4 e), Romain Rocchi a multiplié les mauvais choix en première période. A l’image de son équipe, il a montré un visage plus avenant après la pause. Sa reprise acrobatique, de peu à côté, en témoigne (56 e).

Mokhtari. Sa première frappe, légèrement au dessus du but de Gnanhouan, était prometteuse. Peu inspiré dans l’exercice des coups de pied arrêtés, le Marocain a toutefois tenté de mettre son équipe sur de bons rails. Remplacé par Bourgeois (46 e). Le jeune attaquant messin a apporté un peu de punch à son équipe, sans pour autant se montrer décisif.

L’ATTAQUE
Pied. On ne pourra pas lui reprocher sa débauche d’énergie. Malheureusement, la feuille de route de Jérémy Pied restera entachée par un dernier geste trop souvent défaillant. Visiblement émoussé, il a laissé sa place à Bessat (83 e).

Mendy. Une tête, mal ajustée, restera le seul véritable fait d’arme de Victor Mendy, hier soir. Pour le reste, le Sénégalais a, comme à son habitude, fait parler sa vitesse. Des accélérations classées sans suite.

Wiltord. Contraint, trop régulièrement, de venir prêter main-forte à son milieu de terrain, l’ancien international français n’est jamais parvenu à inquiéter la défense vannetaise. Remplacé par Omotoyossi (75 e) qui s’est investi comme il a pu.

J.-S. GALLOIS.
Publié le 15/05/2010

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mikeseywert
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Re: R.L. du 15 mai 2010

Messagepar mikeseywert » 15 mai 2010, 08:30

Nikelkrom a écrit :Le jeu des sept erreurs

Matheus Vivian a lutté la saison entière mais, au final, Metz n’est pas monté en Ligue 1. Comme un an plus tôt... Photo Pascal BROCARD

: le matin même, Yvon Pouliquen a annoncé à ses dirigeants son souhait de ne finalement pas rester sur le banc messin ! La rupture aurait pu survenir dès le mois de mai : c’est un schéma classique, quand un objectif n’a pas été atteint. Classique mais coûteux : il reste un an de contrat à l’entraîneur arrivé fin décembre 2007, et l’aréopage messin a renoncé à cette dépense, avant d’en venir à chercher à conserver l’intéressé. Le monde à l’envers !

Pendant six jours, règne le silence qui entretient la confusion, six jours pendant lesquels Metz va même approcher un entraîneur belge, Enzo Scifo. Finalement, « je reste », annonce Yvon Pouliquen au Républicain Lorrain, le 18 juin.

Erreur numéro sept
Il a pris la parole dans le vestiaire, où « tout le monde, assure-t-il, est conscient de l’importance de la montée ». Réaction de quelques-uns : « Il aurait pu promettre une prime d’accession ».

Sylvain VILLAUME.
Publié le 15/05/2010

j'aime bien comment on apprend en fin de saison qu'on a bien était pris pour des C*** .......
et c'est quoi encore les histoires de primes a la monté je rêve !!!!!!!!!!!!!!

Nikelkrom
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Re: R.L. du 15 mai 2010

Messagepar Nikelkrom » 15 mai 2010, 08:34

mikeseywert a écrit :
Nikelkrom a écrit :Le jeu des sept erreurs

Matheus Vivian a lutté la saison entière mais, au final, Metz n’est pas monté en Ligue 1. Comme un an plus tôt... Photo Pascal BROCARD

: le matin même, Yvon Pouliquen a annoncé à ses dirigeants son souhait de ne finalement pas rester sur le banc messin ! La rupture aurait pu survenir dès le mois de mai : c’est un schéma classique, quand un objectif n’a pas été atteint. Classique mais coûteux : il reste un an de contrat à l’entraîneur arrivé fin décembre 2007, et l’aréopage messin a renoncé à cette dépense, avant d’en venir à chercher à conserver l’intéressé. Le monde à l’envers !

Pendant six jours, règne le silence qui entretient la confusion, six jours pendant lesquels Metz va même approcher un entraîneur belge, Enzo Scifo. Finalement, « je reste », annonce Yvon Pouliquen au Républicain Lorrain, le 18 juin.

Erreur numéro sept
Il a pris la parole dans le vestiaire, où « tout le monde, assure-t-il, est conscient de l’importance de la montée ». Réaction de quelques-uns : « Il aurait pu promettre une prime d’accession ».

Sylvain VILLAUME.
Publié le 15/05/2010

j'aime bien comment on apprend en fin de saison qu'on a bien était pris pour des C*** .......
et c'est quoi encore les histoires de primes a la monté je rêve !!!!!!!!!!!!!!
Cela a fait débat à l'ouverture de la saison effectivement, des rumeurs sur la prestation à Vannes notamment,,,

Rocki4
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Re: R.L. du 15 mai 2010

Messagepar Rocki4 » 15 mai 2010, 09:48

Bonjour:
Je suis trés desçus comme beaucoup . A tout les dirigeant attention si vous vouler que le public suivent le FCM la saisson prochaine il faudras faire beaucoup d'effot dans chaque
ligne attaque milieu défence

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chevaliergrenat
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Re: R.L. du 15 mai 2010

Messagepar chevaliergrenat » 15 mai 2010, 10:13

quand JM declare que la saison prochaine on va repartir avec une base de joueurs ayants remportes la gambardella, soit des joueurs de 19 ans g bien peu que l'on fasse comme strasbourg et que l'on va lutter toute la saison pour ne pas descendre en national. Triste de voir ce que ce club est devenu alors que l'on voit le potentiel public que l'on peut avoir.
Messieurs les dirigeants VOUS AVEZ TUE CE CLUB


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