[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

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Karl
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Karl » 17 mai 2010, 15:07

Bon, ben puisque Strasbourg est en proie a de gros problèmes financiers, peut-etre faudrait-il sauter sur l'occasion pour approcher un ou deux joueurs pas trop mauvais (genre Lacour, Sikimic, voire Pichot qui a quand même de l'expérience).

C'est pas pour profiter de la situation, hein, c'est juste pour les aider a dégraisser. :-D

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luboss
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar luboss » 17 mai 2010, 16:02

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Toni Truand
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Toni Truand » 17 mai 2010, 19:28

C'est intéressant tous ces articles. Finalement c'est un exemple de tout ce qu'il ne faut pas faire pour tuer un club. A méditer.

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Amsalem
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Amsalem » 17 mai 2010, 21:34

Je me demande où les strasbourgeois s'arrêteront.
L'histoire de Courbis - que certains ici aimeraient voir débarquer (rien que d'y penser, j'en ai des spasmes) - est suréaliste.

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olis57
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar olis57 » 17 mai 2010, 21:38

Amsalem a écrit :Je me demande où les strasbourgeois s'arrêteront.
L'histoire de Courbis - que certains ici aimeraient voir débarquer (rien que d'y penser, j'en ai des spasmes) - est suréaliste.
Il semble, d'après l'article de l'Alsace, que ce soit une aberration parmi d'autres, ayant eu lieu dans les 2 derniers mois.

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Patsupfcmetz
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Re: [Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

Messagepar Patsupfcmetz » 18 mai 2010, 08:26

Julius a écrit :Le Racing ne jouera peut-être pas en National la saison prochaine, mais peut-être bien en CFA...
Le club a un trou de trésorerie à hauteur de 8 Millions d'€ à combler avant son passage devant la DNCG...
Le racing dispose néanmoins de joueurs ayant une valeur marchande intéressante (potentiellement) en la personne de Gueye, Lacour, Sikimic, Fanchone etc ..
Mais je préfère de loin notre place à la leur ...

Séb

DNA du 18/05/2010 : L'heure des comptes

Messagepar Séb » 18 mai 2010, 09:45

Ce matin, le Racing ressemble à un énorme chantier. Boucler le budget, puis trouver un entraîneur, telles sont les deux priorités avancées par Jean-Claude Plessis, le président, qui a répété hier qu'il ne comptait pas quitter le club.

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Jean-Claude Plessis (au premier plan) assure que Pascal Janin (au fond) « n'est pas encore condamné ». En attendant, le président avance qu'il a une quinzaine de prétendants au poste. (Photo DNA - Laurent Réa)

« Ma priorité, c'est de faire un budget, d'équilibrer les comptes et de rassurer le personnel », lance Jean-Claude Plessis. Quelques jours après la descente du Racing en National, le président du club alsacien a décidé d'adopter une attitude style « force tranquille ».

« C'est n'importe quoi »

« On est à Strasbourg, l'agitation, c'est pas nouveau, mais ce n'est pas la peine de s'affoler. J'ai discuté avec les actionnaires, on va se voir très rapidement et on va faire les choses le plus proprement possible, en essayant de garder un maximum de salariés, quitte à "taper" dans les gros salaires de joueurs, qui baisseront automatiquement de 20 % en raison de la relégation », souligne Jean-Claude Plessis.
Alors que toute l'Alsace bruisse de rumeurs de dépôt de bilan et qu'un chiffre des suppressions d'emploi est évoqué avec insistance, le président veut se montrer rassurant.
« 37 ou 40 suppressions d'emploi, c'est n'importe quoi, tout comme les rumeurs d'un dépôt de bilan... Peut-être qu'une faillite arrangerait certains, mais Fontenla et Hilali ne veulent pas vendre. Quant à moi, je suis prêt à repartir pour une nouvelle saison », ajoute Plessis.
Questionné sur les capacités financières des actionnaires, le président joue l'apaisement. « Le déficit sera comblé comme prévu, la vente des joueurs peut ramener environ 2 millions d'€ au club et on attend toujours les 900 000 € de la Ville », précise l'ancien Sochalien.
Des propos qui font bondir Dominique Pignatelli, actionnaire minoritaire, présent au dernier conseil d'administration. « Récolter deux millions en vente de joueurs, c'est réaliste, mais encore faut-il avoir vendu avant le 30 juin (date de clôture des comptes, ndlr). Le bilan prévisionnel des actionnaires majoritaires prévoit environ 8 millions de déficit. Pour boucler leur budget, ils prennent en compte les 3,5 millions mis en caution en janvier. Et leur calcul part aussi du principe que la Ville va verser sa subvention. Or rien n'est moins sûr », peste de son côté Pignatelli.
Avant d'ajouter : « Au bas mot, il faut trouver 4 millions pour avoir les comptes à zéro. Et avec ça, on n'a pas encore d'équipe pour la saison prochaine, sans compter un éventuel plan social à assumer. »
Plessis évoque un budget de 7 millions pour boucler la saison en National, dont « un million pour la location du stade, ce qui représente un vrai souci ». Mais ce volet financier n'est pas le seul chantier urgent à régler, puisque le dossier sportif est lui aussi en souffrance.

« Le DNCG va demander
des garanties importantes »


« D'ici la fin de la semaine prochaine, j'aurai le nom d'un entraîneur. Ma priorité est d'abord de voir Janin, il n'est pas encore condamné et on va en discuter ensemble. Sinon, j'ai au moins 15 entraîneurs qui sont prêts à venir. Ollé-Nicole est sur la liste, mais il n'y a pas que lui, même si son profil est intéressant », ajoute encore Plessis.
« Et on ne s'occupera des joueurs qu'une fois le nom de l'entraîneur connu, on ne va pas refaire les erreurs de l'an passé », précise encore le président.
Boucler le budget et trouver un entraîneur, telles sont donc les deux priorités de Plessis avant le passage devant la DNCG, mercredi prochain.
Un exercice qui sera tout sauf une partie de plaisir, si l'on en croit Dominique Pignatelli. « Je pense que la DNCG va demander des garanties importantes. Les propriétaires feront-ils face ? Pour l'instant c'est un mystère. » Et c'est bien là tout le problème.

Barbara Schuster

Séb

« Un énorme gâchis »

Messagepar Séb » 18 mai 2010, 09:51

Jean-Marc Furlan, entraîneur du Racing entre 2007 et 2009, revient sur une relégation qui représente selon lui un vrai gâchis, mais qui est « tout sauf une surprise ».

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Jean-Marc Furlan : « Ici pour cacher d'autres incompétences, on tape sur l'entraîneur. » (Photo DNA - Laurent Réa)

- Quel est votre sentiment après la relégation du Racing en National ?

- C'est un énorme gâchis, mais c'est tout sauf une surprise. La force d'un club, c'est sa gouvernance. Regardez Lille, Lyon ou Bordeaux, leur atout, c'est le président. Or, au Racing j'ai été déstabilisé au quotidien par cette mauvaise gouvernance.

« Incompétence »

- Vous mettez clairement en cause l'ancien président Philippe Ginestet...

- Il était sous l'influence de la "cellule recrutement". J'en veux surtout à Jacky Canosi, Pierre Ginestet, Pascal Camadini... Ils voulaient avoir des postes importants dans le club, mais j'étais contre car ils avaient démontré leur incompétence. Il faut une culture sportive ou managériale pour diriger un club et ils ne l'avaient pas.

- Il y avait aussi des problèmes financiers qui ont pesé lourd...

- C'est évident que pour avoir des ambitions, il faut être dans les dix premiers budgets de L 1. C'est ce qui peut assurer la pérennité d'un club. Ou alors, il faut de la stabilité, comme à Lorient, où le coach est le même depuis 17 ans (Christian Gourcuff, ndlr).
Mais à Strasbourg, quand l'équipe est remontée en L 1, on avait le 16e budget et la 20e masse salariale. Et le club a usé 16 entraîneurs en 20 ans. Sans oublier qu'on a seulement eu 2 millions pour recruter après la montée, un chiffre qui a fait rire la France entière.

- Pourtant, en début de saison de L 1, vous avez obtenu de bons résultats...

- Dès le mois de novembre, j'ai tiré la sonnette d'alarme, car le club était très fragile. Pourtant, à l'époque, on était 6e en L 1 et on m'a pris pour un fou quand j'ai dit que le club était en danger alors qu'autour, tout le monde parlait d'Europe. A ce moment là pourtant, on allait déjà vers la tempête.

- Pourquoi ?

- Parce qu'il fallait lutter en permanence pour colmater les brèches. On a coupé les fonds au centre de formation mais il fallait pourtant lui donner des moyens, parce que les Larguet, Keller, Kuentz, Fichaux et le staff médical sont des gens très compétents. A la différence des dirigeants, qui sont complètement à coté de la plaque.

- Que pensez-vous de ceux qui sont actuellement à la tête du club ?

- Dès l'instant où Plessis est arrivé, tout s'est écroulé. Il s'est mis à parler dans les journaux et a tout parasité. Ce n'est pas un hasard si cette équipe a bien tourné quand il n'y avait personne à la tête du club (en janvier-février, ndlr). Il vaut mieux ne pas avoir de président qu'en avoir un mauvais.

- Certains diront que vous avez échoué à Strasbourg et que vous êtes aigri...

- Je rappelle qu'on rate la montée pour un point l'an passé, en étant 30 fois sur le podium durant la saison. Ici pour cacher d'autres incompétences, on tape sur l'entraîneur, mais le mal est plus profond.

« Douze mois difficiles »

On critique aussi les joueurs, mais dans le groupe cette année, il y avait huit joueurs qui étaient titulaires alors que l'équipe jouait la montée*... Je pense que les soucis vont bien au-delà d'un problème d'effectif ou d'entraîneur.


- Et la relégation risque encore d'aggraver les choses...


- La relégation va provoquer un tri entre les gens qui sont au club pour défendre leurs intérêts propres et ceux qui sont là parce qu'ils aiment vraiment le Racing.
Malheureusement, je crains que ce sont ceux qui travaillent bien qui vont "dérouiller" et les autres qui vont s'en sortir.


- Comment voyez-vous l'avenir du club ?


- Les dix à douze prochains mois vont être difficiles et il y a un vrai danger. Mais je suis sûr que d'ici trois à quatre ans, ça ira mieux et le Racing reviendra à l'affiche.

Propos recueillis
par Barbara Schuster

* Il cite alors Othon, J.-A. Fanchone, Pelé, Marcos, Bezzaz, Cassard, Bah et Gargorov.

Séb

« Un mauvais rêve »

Messagepar Séb » 18 mai 2010, 09:54

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Pour Egon Gindorf, le mal est profond au Racing. (Photo DNA)

Dernier président à avoir apporté un titre au Racing - une Coupe de la Ligue, en 2005 - Egon Gindorf suit avec tristesse l'évolution actuelle du club.
« Ça ne pouvait pas être pire », lance-t-il depuis son exil monégasque. L'ancien président du Racing (de 2003 à décembre 2005) est amer. Et voit surtout un avenir noir se dessiner pour le club de son coeur.
« Sportivement, on est en National et on pourrait s'en sortir s'il y avait des gens valables à la tête du club. Mais ce n'est pas le cas et rien n'est terminé. C'est un mauvais rêve », expose Egon Gindorf.
Pour lui, le Racing ne s'en remettra pas s'il conserve les dirigeants qui sont en place depuis le mois de décembre. « Je pense que si les actionnaires actuels sont prêts à vendre, il faut que ce soit des gens passionnés, attachés au club, qui prennent la relève, analyse Egon Gindorf. Parce que ceux qui sont en place sont venus pour faire de l'argent. Ce sont des financiers : ils ont joué, ils ont perdu... »

« Grande déception »

Reste que l'ancien président ne jette pas uniquement la pierre aux derniers arrivants.
« Il y a X raisons qui expliquent cette situation, poursuit-il. De mon côté, je ressens d'ailleurs une grand déception d'avoir vendu mes parts à Ginestet à l'époque (décembre 2005, ndlr). Il a fait des promesses, il était enthousiaste et parlait de construire un grand club, mais il n'y a eu que des paroles, pas des actes ».
Pour Egon Gindorf, le mal est profond et ne se résume pas seulement à une saison ratée. « Philippe Ginestet a fait de très mauvais choix en terme de recrutement à tous les niveaux... et le résultat est là », ajoute celui qui aimait savourer une soupe aux pois avec les supporters du kop.
« Même si on est de nature optimiste, je pense qu'on peut être inquiet. Le club est menacé et même si des gens compétents arrivent demain, il faudra au moins cinq ans pour revenir en première division », tranche l'Alsaco-monégasque.
Vu la situation actuelle du club, Egon Gindorf risque fort de rester dans l'histoire comme le dernier président à avoir offert un trophée - et l'Europe - aux supporters alsaciens.
C'était il y a dix ans. Une éternité...

Ba. Sch.

Séb

L'alsace du 18/05/2010 : Règlements de comptes à KO Racing

Messagepar Séb » 18 mai 2010, 09:57

Les soubresauts incessants des derniers mois ont accentué la fracture vieille de quelques années entre la garde rapprochée de Philippe Ginestet et d’autres composantes du club. À tel point que le 5 mai, l’entraîneur de la réserve François Keller et le coordinateur sportif Pascal Camadini ont failli en venir aux mains. Deuxième volet de notre série intitulée « L’enfer du décor », pour mieux comprendre pourquoi le RCS est aujourd’hui en National.

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Comme Jean-Marc Kuentz, François Keller, soumis aux directives de l’équipe Ginestet, a dû s’asseoir sur ses choix de recrutement à l’été 2009. Archives Jean-Marc Loos


Jean-Claude Plessis s’emporte quelque peu. La scène se passe dans son bureau la semaine dernière. L’objet de sa (petite) colère ? L’altercation qui a opposé le mercredi 5 mai François Keller, l’entraîneur de la réserve, à Pascal Camadini, le coordinateur sportif, ne mérite, à son sens, pas d’être évoquée. « Ce sont des conneries, un truc sans importance comme il en arrive parfois dans un club. » Peut-être.

Mais le 5 mai donc, Plessis et son directeur général Christophe Cornelie convoquent à une réunion Pascal Janin, Pascal Camadini, François Keller et le directeur du centre de formation Jean-Marc Kuentz. Le thème : « Pourquoi le centre n’est-il pas en mesure de produire un attaquant de qualité pour pallier l’absence de Nicolas Fauvergue ? »

« Dans tous les clubs, on est capable de sortir du centre un grand mec pour te planter un ou deux buts et dépanner », râle le président. Les débats tournent vite au procès de la formation. Jean-Marc Kuentz et François Keller s’insurgent. Notamment le second qui reconnaît aujourd’hui « avoir lâché tout ce que j’avais sur le cœur depuis quatre ans. Ça fait longtemps que nous avions ça en nous. »

En clair, les deux hommes refusent d’être les boucs émissaires d’une politique qui a poussé le précédent directeur du centre, Nasser Larguet, à partir en 2007. Le technicien marocain, formateur unanimement reconnu, avait refusé la nouvelle orientation, assortie de sensibles coupes budgétaires, prise par l’équipe de Philippe Ginestet et son directeur général Jean-Luc Herzog.

« Pour les nouveaux propriétaires, c’était perdu d’avance »

« Cette réunion nous a permis, à Jean-Marc et à moi, de nous défendre », commente François Keller en réaction à notre information, « Nous avons fait comprendre à M. Cornelie pourquoi nous en étions là aujourd’hui. En fait, à cause de la politique menée depuis quatre ans. Les nouveaux propriétaires sont arrivés dans un club où c’était perdu d’avance. S’ils avaient racheté le Racing dans les conditions dans lesquelles Philippe Ginestet l’a racheté il y a quatre ans, avec le vivier qui était alors le nôtre, le club ne serait pas en National. Les nouveaux propriétaires paient les pots cassés. »

Les débats s’enveniment lorsque François Keller raconte comment J.-M. Kuentz et lui ont dû, sans avoir leur mot à dire, se plier aux choix de Philippe Ginestet, Jean-Luc Herzog, Pierre Ginestet, Jacky Canosi (les deux recruteurs) et Pascal Camadini lors de la campagne estivale 2009 de recrutement. En réponse, ce dernier menace de se lever. F. Keller l’invite à aller s’expliquer dans le couloir adjacent. L’algarade ne dépassera pas le stade de la joute verbale. « Je ne regrette rien. Ça m’a fait un bien fou. Je leur ai dit en frontal ce que je pensais, que la guerre était peut-être déclarée, mais qu’ils l’avaient déclarée insidieusement depuis quatre ans, avec leur travail de sape systématique et de dénigrement dans notre dos. Si l’on prend ce qu’ont rapporté depuis six ans les joueurs formés au club (voir ci-dessous) et ceux qui ont été recrutés, puis revendus ces quatre dernières années, il n’y a pas photo. La discussion s’arrête là. Parce que les chiffres parlent d’eux-mêmes. Certains de ceux qui ont mis le club dans cette situation sont partis. D’autres sont encore là. »

« On vit au jour le jour »

Autant que la réduction des moyens, Jean-Marc Kuentz dénonce, lui, le flou structurel de l’ère Ginestet. « En quatre ans, nous avons dû avoir trois ou quatre réunions avec le directeur du centre de formation, les recruteurs, l’entraîneur des pros, le directeur financier et le président. Depuis le départ de Marc Keller en 2006, je ne sens plus de projet. Surtout, ce n’est plus le sportif qui décide. On vit au jour le jour. C’est ce que nous avons expliqué au président Plessis et à M. Cornelie. Un exemple : à l’époque de Nasser, nous étions deux pour travailler, lui et moi. Aujourd’hui, je suis seul. Lorsqu’il était directeur du centre, dix recruteurs bossaient pour le Racing. Aujourd’hui, seulement cinq. Je dis toujours qu’on fait de la formation par conviction ou par dépit. Depuis quatre ans, on en a fait par dépit. Malgré tout, on a quand même réussi à sortir un paquet de joueurs. Et d’autres arriveront dans un ou deux ans. Le bilan est plus qu’honorable. »

Ses formateurs n’en ont pas moins gros sur la patate. Tous deux en fin de contrat, Jean-Marc Kuentz et François Keller attendent d’être fixés sur leur sort, mais bien davantage sur celui du centre. A fortiori après la relégation en National. Proches de Philippe Ginestet, Pascal Camadini et Jacky Canosi sont sous contrat respectivement jusqu’en 2011 et 2012.

Depuis quatre ans, jamais les différentes composantes du club n’ont récité leurs gammes en harmonie. La relégation en National est la fausse note finale.

Stéphane Godin
Ndlr : Pascal Camadini et Jacky Canosi n’ont pu être joints hier.


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