[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

[champ d'or]

Pourquoi cet optimisme ambiant ? On parlait de 8M€ à mettre sur la table et d'un presque dépôt de bilan et voilà que le RCS monte tranquillement son staff et empile les bonus de transferts. Reste à apprendre les départ de Gueye et Fanchone pour 5 M€ et la vie sera belle au RCS ! :-|

C'est franchement bizarre ce contraste entre le pessimisme d'il y a une semaine et l'optimisme actuel.

[Séb]

L. Fournier a fait un pas de plus vers Strasbourg hier. Archives T.G.

Comme pressenti, le rapprochement se précise sérieusement entre le Racing Club de Strasbourg et l’ex-entraîneur de Créteil, Laurent Fournier. Hier, l’ancien joueur emblématique du Paris SG, 45 ans, dont le nom circulait déjà dans les travées de la Meinau avant même la relégation du Racing en National, a rencontré en bonne et due forme Jean-Claude Plessis, patron du RCS, et Jafar Hilali, président de Carousel Finance (actionnaire minoritaire du club à 15 %). Une entrevue cordiale, qui s’est tenue au restaurant Le Murat dans le 16 e arrondissement à Paris, juste en face des courts de tennis de Roland-Garros. Fournier a semble-t-il fait très bonne impression, confortant la position de Jafar Hilali qui, selon nos informations, en a fait son premier choix.

L’affaire, si elle n’est pas encore conclue officiellement, est donc en bonne voie. « C’est vrai, ça s’est plutôt bien passé, admet Jean-Claude Plessis, le seul à avoir répondu à son téléphone hier soir. Mais je ne peux pas en dire plus. On a tellement d’autres affaires en cours, notamment notre passage devant la DNCG (*) , que la question de l’entraîneur ne sera pas réglée avant la semaine prochaine. » Pascal Janin, toujours en poste et à qui il reste une année de contrat avec le Racing, n’en est pas moins fixé sur son sort (voir notre édition d’hier), même s’il doit encore rencontrer son président qui lui proposera d’occuper d’autres fonctions du côté de la Meinau. De son côté, Didier Ollé-Nicolle, lui aussi candidat au poste d’entraîneur du Racing, avoue être sans nouvelles. « Il y a eu une prise de contact entre mon agent et le RCS il y a une dizaine de jours, confirme l’ex-coach de Clermont et Nice, dont l’intérêt pour le club alsacien est réel. Depuis, plus rien. J’ai d’autres touches, en Ligue 1 et Ligue 2, mais aussi à l’étranger. Je ne pourrai pas faire patienter ces clubs beaucoup plus longtemps. Il faut que Strasbourg se décide. »

Passation de pouvoir

La nécessité pour Jafar Hilali de rencontrer personnellement Laurent Fournier n’est en tout cas pas un hasard. Le financier londonien, qui ne s’est toujours pas montré en public à Strasbourg depuis la rocambolesque vente du RCS par Philippe Ginestet l’hiver dernier, doit en effet devenir officiellement le véritable homme fort du Racing d’ici peu. La rumeur d’un retrait prochain et total de son partenaire en affaires Alain Fontenla, évoquée hier dans nos colonnes, est ainsi en passe de se réaliser, sans doute avant même le passage du club strasbourgeois devant la DNCG le 10 juin prochain. « Ce n’est pas encore entériné, botte en touche le président Plessis. C’est à l’actionnaire de s’exprimer là-dessus. » Dont acte.

Fabien Rouschop
(*) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.

[Séb]

Le président strasbourgeois était à Paris hier, pour rencontrer Jafar Hilali, l'un des propriétaires du Racing, afin de peaufiner le budget de la saison à venir. Son retour en Alsace doit permettre à Pascal Janin d'en savoir plus sur son sort.


Pascal Janin ne sait toujours pas de quoi sera fait son avenir. L'entraîneur du Racing attend des nouvelles de son président. (Photo DNA - Laurent Réa)


JANIN DANS L'ATTENTE.

- S'il a marié sa fille ce week-end en Lorraine, celui qui est toujours entraîneur du Racing, plus de deux semaines après la relégation concédée à Châteauroux, a prévu de revenir en Alsace ces prochaines heures.
« J'attends de rencontrer le président, qui a beaucoup de travail ces temps-ci, explique Pascal Janin. Je n'ai pas eu de contact avec lui. Sur mon sort, je ne m'attends à rien de particulier. Je lis les journaux. J'aviserai en fonction de ce que le président va me donner comme réponse. »
En fait, l'alternative est d'une simplicité limpide : stop ou encore. Jean-Claude Plessis dispose de nombreuses candidatures au poste d'entraîneur. Il s'agit pour le n°1 strasbourgeois de trancher, sachant qu'une rupture de contrat du technicien aurait un coût. Pascal Janin dispose en effet d'un contrat jusqu'à juin 2011.

Sochaux en amical


SOCHAUX, LE 24 JUILLET.

- Sans savoir vraiment de quoi son intersaison sera faite et d'abord quel sera l'entraîneur à sa tête, le Racing connaît un adversaire dans son calendrier de préparation. Il s'agit du FC Sochaux, l'ancien club de Jean-Claude Plessis, que le Racing affrontera le 24 juillet, sur le terrain de Guebwiller en match amical.

DEVANT LE C.A.


- Le budget pour la saison 2010/2011 du président Plessis devrait être officiellement présenté devant le conseil d'administration mardi 8 juin prochain, à 18 h.
Hier, le président était à Paris pour rencontrer Jafar Hilali et finaliser le budget, qui est actuellement entre les mains des commissaires aux comptes.

ET LA VILLE ?

- Jean-Claude Plessis attend toujours de rencontrer les représentants de la Ville. Le président du Racing devrait notamment s'entretenir avec Patrick Pincet, directeur de cabinet de Roland Ries, mais aucune date n'a pour l'instant été fixée.
« J'espère les voir la semaine prochaine », a simplement indiqué le président. L'enjeu de cette entrevue est d'importance. La subvention municipale, dont le montant s'élève à 900 000 euros, est notamment dans la balance.

Ba.Sch. et Fr.N.

[olis57]

Le budget du RCS pour la saison prochaine prévoyant 5M€ de cession de joueurs pour arriver à l'équilibre pourrait (devrait?) être retoqué par la DNCG, si l'on en croit ce qui arrive au SC Bastia.

Et insisté sur le fait que « la DNCG a refusé de prendre en compte des éventuels transferts, qui permettraient d'équilibrer les finances. Ce n'est qu'à partir du moment où le transfert devient effectif qu'on en tient compte. »

http://www.corsematin.com/ra/sports/257 ... ive-en-cfa

[Toni Truand]

- De combien d'argent le Racing a-t-il besoin aujourd'hui ?

- Je pense qu'il faut entre cinq et dix millions pour espérer remonter. Ça devrait suffire, parce que c'est quand même plus simple de monter de National en L 2, que de monter de L 2 en L 1.

[/i]

C'est marrant Ginestet disait le contraire. Et je suis plus de l'avis de Ginestet. Le National ça doit être un bon traquenard.

[vickk]

Comme quoi....
http://goo.gl/wU99

[Séb]

Alain Fontenla, ici dans la tribune présidentielle du Stade de la Meinau à Strasbourg, n’est pas réapparu depuis la relégation du Racing en National. Archives Jean-Marc Loos

Effacés derrière le président Plessis depuis plusieurs semaines, les actionnaires londoniens du Racing-Club de Strasbourg ont définitivement intégré le fait qu’ils ne sont pas doués - et c’est un euphémisme - pour communiquer. Alors que la rumeur d’un prochain retrait d’Alain Fontenla au profit de son partenaire financier, Jafar Hilali, s’affirme comme de plus en plus plausible, le président de Carousel Finance (actionnaire minoritaire du Racing à hauteur de 15 %) a ainsi tergiversé plusieurs minutes hier avant d’accepter de prononcer quelques mots sur le sujet. « Alain Fontenla garde les parts qui sont les siennes, a alors affirmé Jafar Hilali, tellement habitué à snober les médias qu’il en a décroché son téléphone par inadvertance. Je n’ai pas d’autres commentaires à faire. » Pour finalement resservir le refrain habituel : « Beaucoup trop de choses fausses ont été dites et écrites à notre sujet. Il faut laisser passer une petite période, notre passage devant la DNCG (*) notamment, avant que l’on fasse un point sur la situation. » Fin de la conversation.

Jafar Hilali n’a donc pas souhaité s’épancher sur sa présence ce lundi à Paris lors de l’entrevue du président strasbourgeois, Jean-Claude Plessis, avec le probable futur entraîneur de la maison bleue, Laurent Fournier. Alain Fontenla, aux abonnés absents depuis qu’il a assisté le 14 mai dernier à la relégation de son équipe dans les tribunes du Stade Gaston-Petit de Châteauroux, était - dit-on - pris par ailleurs ce jour-là.

Quand le club que l’on soi-disant dirige s’apprête à découvrir le 3 e échelon du football français pour la première fois de son histoire, il y a des dossiers prioritaires, comme le choix d’un coach par exemple. Le trader tourangeau voudrait passer la main qu’il ne se prendrait pas autrement.

Fabien Rouschop
( *) Direction nationale du contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.

[Séb]

Entraîneur de Créteil lors de la saison écoulée, Laurent Fournier pourrait rempiler dans le championnat National. Il a rencontré Jean-Claude Plessis, le président strasbourgeois, en ce début de semaine.


Rencontré par le président Jean-Claude Plessis, Laurent Fournier fait partie des candidats à la succession de Pascal Janin. (Photo AFP)

Jusqu'à preuve du contraire, rien n'a été entériné. Et le n°1 du Racing s'est bien gardé de confirmer une hausse du rythme en vigueur dans un quotidien incertain. Ainsi, une entrevue avec l'entraîneur en place, Pascal Janin, est toujours au programme, mais pas avant la fin de semaine, d'après Jean-Claude Plessis. Aussi, la pincette constitue-t-elle un instrument fort approprié pour évoquer la situation d'un club dont les principaux acteurs s'efforcent de marcher sur des oeufs en une période bien délicate.
Mais puisqu'il s'agit de préparer un club centenaire à un inédit 3e échelon de la hiérarchie pour l'année à venir, les dirigeants ont décidé de prendre quelques devants. S'il avait nié avoir pris rendez-vous avec lui, lundi, c'est peut-être pour occuper une position plus avantageuse dans la partie de poker menteur qui se joue. Néanmoins, le président du Racing a bel et bien rencontré un éventuel successeur à Pascal Janin, à savoir Laurent Fournier, en ce début de semaine, à Paris.
Longtemps injoignable, l'intéressé l'a admis, hier, en fin de matinée. « C'était simplement la première fois que je voyais Jean-Claude Plessis, a indiqué celui qui a mis un terme à son bail à la tête de Créteil, il y a quelques semaines. Je l'avais déjà croisé quand il était président de Sochaux. Là, on a discuté un peu. Mais il n'y a rien de concret. »
A l'heure où les finances strasbourgeoises se révèlent exsangues, où chaque dépense doit être soupesée avec précaution, la réalité des contacts n'est confirmée qu'avec parcimonie. « Il s'agit d'un contact alors qu'un entraîneur (Pascal Janin) est en place, poursuit Laurent Fournier, aperçu à la Meinau sur le banc du PSG (en février 2005) ou de Bastia (en mars 1999). J'étais en fin de contrat avec Créteil, mais je n'ai pas non plus eu envie de prolonger. Je l'avais annoncé à cinq matches de la fin aux joueurs. »

Deux renforts qui ne
sont jamais arrivés

Les raisons de la rupture tiennent dans la faiblesse des moyens mis à sa disposition par le club banlieusard. Derrière le trio Évian, Troyes, Reims, l'US Créteil a tenté de demeurer au contact dans la lutte pour la montée. Le technicien avait réclamé deux renforts au mercato hivernal qui ne sont jamais arrivés. Et l'écart de points n'a jamais été comblé. Pour la saison à venir, le budget est annoncé à la baisse.
Laurent Fournier, à la tête d'un parcours de joueur majeur (trois finales de coupe d'Europe 1991, 1996 et 1997 pour une victoire en C2 avec le PSG), avait l'idée de tourner le dos à ce championnat national où il aura hérité de la pire des places cette saison. L'appel du pied strasbourgeois est susceptible de le faire changer d'avis.
« C'est un challenge très intéressant que de faire remonter un club qui n'y a absolument pas sa place, considère-t-il. Strasbourg mérite mieux, sachant qu'il se retrouvera avec un match très âpre tous les week-ends à disputer ». Avant d'envisager une suite sportive dans l'existence du Racing, il s'agit de réorganiser un décor sens dessus dessous.
Or, Laurent Fournier ne constitue pas la seule piste envisageable. Les entraîneurs en mal de banc ne manquent pas. Les représentants de Didier Ollé-Nicolle s'efforcent par exemple de convaincre des compétences de leur protégé. D'ici quelques jours, et notamment après le passage devant la DNCG, prévu le 10 juin, il faudra trancher.

François Namur

[Séb]

L'attaquant lorientais est dans le viseur du FC Valence. Un transfert de l'ancien Strasbourgeois en Espagne s'apparenterait à une bénédiction.
Le Racing compte ses sous. Et quelques bonnes nouvelles en provenance d'Espagne pourraient lui réserver un coin de ciel bleu. En effet, le FC Valence a jeté un oeil sur le dossier Kevin Gameiro pour remplumer son attaque.
Le Lorientais vient d'achever sa deuxième saison sous les ordres de Christian Gourcuff. Cela pourrait être la dernière. Si Marseille, Lyon, Bordeaux et Lille intéressent le joueur, un transfert vers le 3e de la récente Liga s'avérerait plus juteux. Dans l'Hexagone, les principaux clubs ne sont pas disposés à aligner les zéros pour se renforcer avant d'avoir vendu et le marché qui débutera officiellement mardi prochain est encore atone.

Successeur de Villa ?

Or, de l'autre côté des Pyrénées, les effets de la crise s'avèrent visiblement tout relatifs en termes de ballon rond. Valence vient de céder sa perle offensive, David Villa, parti au Barça, contre 40 millions d'euros. De la même manière, Silva et Mata, qui ont porté le maillot valencien cette saison, sont dans le viseur des grands du royaume, notamment du Real.
Il s'agit pour le président Llorente d'envoyer un signe fort pour espérer exister dans un championnat de plus en plus bicéphale. Un transfert à huit chiffres, impensable dans le cadre de la L 1, est moins improbable avec un ambitieux de la Liga autour de la table. Le président des Merlus, Luc Ferry, qui a refusé huit millions d'euros d'Arsenal pour le défenseur Koscielny vers Arsenal, en réclame 15 pour le contrat de l'ancien international espoir qui court encore sur deux saisons.
Le départ négocié avec Lorient en 2008 contre 3 millions d'euros prévoit un intéressement pour le Racing. 30 % de la plus-value doivent ainsi revenir au club alsacien. En même temps qu'il renflouerait les caisses strasbourgeoises, le transfert de Gameiro, en vacances en Espagne, peut nourrir la réflexion sur la rigueur à la mode française. Les comptes du club espagnol font apparaître une dette de l'ordre de... 500 millions d'euros. Quelques-uns récupérés à la Meinau permettraient de lever moult incertitudes en cours.


Fr.N.

[Toni Truand]

Séb, merci pour les articles; Par contre y a jamais les titres