[Fil rouge]Racing Club de Strasbourg

[Séb]

Plessis « Fournier est l’homme de la situation »

Rien n’est encore officiel mais Jean-Claude Plessis, le président du Racing, ne fait plus de mystère sur la question du futur entraîneur strasbourgeois. Son choix s’est clairement porté sur Laurent Fournier.


Jean-Claude Plessis n’en fait pas mystère : sauf coup de théâtre lors du passage du club devant la DNCG, Laurent Fournier sera le prochain entraîneur du Racing. Archives Dominique Gutekunst

Il était déjà le favori, il est désormais le grandissime favori. À 45 ans, Laurent Fournier, qui entraînait Créteil la saison passée en National, est en passe de poser ses valises du côté de Strasbourg. « Ce n’est pas signé mais il est l’homme de la situation, a d’ailleurs expliqué hier le président Jean-Claude Plessis, qui n’a donc plus l’intention de faire durer le suspense. Nous avons déjà bien travaillé et avancé avec lui. Je lui fais confiance. En tout cas, ça fait plaisir de voir un garçon chaud comme la braise à l’idée de nous rejoindre. »

Alors que son nom circulait du côté de la Meinau avant même la descente du RCS en National, comme l’annonçait « L’Alsace » dans son édition du 15 mai, Laurent Fournier a rencontré Jean-Claude Plessis et Jafar Hilali, président de Carousel Finance (actionnaire minoritaire du club à 15 %), lundi dernier à Paris. L’entrevue semble avoir porté ses fruits. L’arrivée de l’ancien milieu de terrain – et entraîneur — du Paris-Saint-Germain devrait être officialisée, sauf retournement de situation, après le passage du club alsacien devant la DNCG (1), le 10 juin prochain. « Cette date ne m’effraie pas du tout. On demande juste à être traité normalement. Notre budget (ndlr : environ 10 millions d’euros) est cohérent », affirme une nouvelle fois le numéro 1 Strasbourgeois qui devrait également rencontrer ces prochains jours Pascal Janin, le futur ex-entraîneur du RCS.

En revanche, Jean-Claude Plessis ne souhaite toujours pas confirmer la promotion du recruteur Jacky Canosi au poste d’adjoint («L’Alsace » du 31 mai) : « Ce sera le choix du futur coach », assène-t-il. Selon nos informations, le préparateur physique strasbourgeois Alexandre Dellal, qui a notamment travaillé avec la Côte-d’Ivoire sous les ordres de Vahid Halilhodzic, pourrait lui aussi intégrer le staff au côté du jeune Sébastien Chinelli, jusqu’ici en poste au centre de formation. « Cela fait partie des possibilités », se contente de répondre le président.

Au chapitre des joueurs, Franck Dja Djedje, déjà prêté à Vannes cette saison et sous contrat jusqu’en 2012, est parti en début de semaine visiter les installations du champion de D2 grecque promu en D1, l’Olympiakos Volou. « Je n’ai pas encore trouvé d’accord avec eux alors je vais sans doute devoir y retourner. Mais je ne veux pas me presser, le mercato n’ouvre que le 8 juin », explique l’attaquant strasbourgeois, qui souhaite un contrat de quatre ans alors que les dirigeants du club de la ville de Volos ne lui en proposent que trois.

O.A.
(1) Direction nationale de contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel.

[Toni Truand]

Merci, c'est mieux avec le titre!

[Nestor la Foudre]

Officiel : Fournier entraineur du RCS

http://www.rcstrasbourg.fr/actu1_det.php?art=7089&rub=1

Nous on est deja mal avec celui qu'on a herité ,mais alors eux c'est pas mieux.

[granatrotes_herz]

Bijotat chez nous, Fournier à Stras...

Qu'on ne vienne plus nous parler de bling-bling dans le coin.

[Séb]

Laurent Fournier officialisé pour deux ans


Laurent Fournier (à g.) a officialisé hier, au côté du président Jean-Claude Plessis, son engagement avec le Racing pour deux ans. Photo Dominique Gutekunst

De passage à Strasbourg hier pour signer son contrat de deux ans, le nouvel entraîneur du Racing, Laurent Fournier a livré ses premières impressions et avoué son ambition de retrouver rapidement la Ligue 2.

Pour Jean-Claude Plessis, il était l’homme de la situation. Depuis une semaine (voir « L’Alsace » du 3 juin), le président ne faisait d’ailleurs plus de mystère sur le nom du futur entraîneur strasbourgeois. Depuis hier, Laurent Fournier, 46 ans, a officiellement pris ses nouvelles fonctions. De passage à Strasbourg, l’ancien technicien du PSG, Bastia et Créteil s’est en effet engagé pour deux ans avec le pensionnaire du National.

« Je suis à la fois fier et content de relever le challenge. J’ai fait ça à Créteil, avec un petit budget, et on a réussi à terminer 4 e. Je connais un peu le National, c’est un championnat qui est difficile. À nous d’être prêts le plus rapidement possible pour que Strasbourg retrouve le haut niveau », explique le natif de Lyon.

En 18 ans de carrière professionnelle, Laurent Fournier a porté les maillots de l’OL, son club formateur, puis de Saint-Etienne, Marseille, Paris, Bordeaux et enfin Bastia. International à trois reprises, le nouveau coach alsacien a notamment remporté la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupes avec le PSG en 1996 et perdu la finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions avec l’OM en 1991.

Une véritable expérience du haut niveau qui lui sera nécessaire dans un club qui vient de connaître une saison cauchemardesque à tous les étages.

« Ce sont les joueurs qui font tout »

Pourtant, le défi strasbourgeois ne l’effraie pas le moins du monde : « Je n’ai pas peur. Si vous faites votre boulot correctement, il n’y a pas de regrets à avoir. Je suis, et j’ai toujours été, un compétiteur. Je veux essayer d’amener les joueurs au maximum de leurs possibilités. Parfois, le talent ne fait pas tout, il faut un état d’esprit et on va essayer de le créer. »

Le technicien sait pourtant que rien ne sera facile surtout avec un effectif entièrement renouvelé. « Le National est un championnat dur et long. Il faut être capable d’être performant et surtout très régulier. Il me faudra des compétiteurs, des bons joueurs de football bien sûr mais aussi des mecs qui ont envie de se surpasser. Il faut surtout des joueurs qui marquent des buts car si on en a deux ou trois qui sont capables d’en mettre au moins dix sur une saison, comme on l’a vu avec Troyes et Reims, on ne sera pas loin du haut du tableau », souligne Laurent Fournier qui a disputé son premier match professionnel avec Lyon, à l’âge de 16 ans, sur la pelouse du stade la Meinau en 1980.

Quatrième l’an passé avec Créteil avec un total de points (63) qui lui aurait permis d’accéder à la Ligue 2 les années précédentes, le nouveau coach bas-rhinois ne veut pas entendre parler d’un style « Fournier ». « Ce sont les joueurs qui font tout. Les entraîneurs sont là pour les aider, les faire progresser et qu’ils ne doutent pas. Ça ne doit pas être facile, après la saison qu’ils viennent de passer, de replonger mais on va tout faire pour qu’ils y arrivent. C’est difficile d’accepter qu’un club comme Strasbourg joue en National. Je souhaiterais m’inscrire dans la durée mais il y a déjà un premier objectif à remplir, à savoir la remontée. Ensuite, on verra ce qui se passera. Dans le football, il ne faut pas voir trop loin car ça va très vite et il faut savoir rester humble. »

Si le nouveau staff n’a pas encore été annoncé officiellement — l’entraîneur des U19, Jacky Canosi pourrait devenir son adjoint (voir L’Alsace du 31 mai) -, Laurent Fournier sera de retour à Strasbourg dès lundi, pour deux jours, afin d’établir son plan d’action et « prendre les premiers contacts » avec les futures recrues du club. La saison sportive, elle, est lancée…


Olivier Arnal

[Séb]

Euro 2016 Strasbourg a changé de statut

Alors qu’il y a un peu plus d’un an Strasbourg se disait « candidate naturelle à l’Euro 2016 », s’appuyant sur sa vocation de capitale européenne et sur son club, le Racing, qui pouvait encore prétendre accéder à la L1, la donne aujourd’hui a bien changé. Au point que la candidature alsacienne semble de plus en plus problématique. Reçu à déjeuner hier en compagnie des maires des villes candidates à l’accueil de l’Euro 2016 par Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé et des Sports, Roland Ries, le maire de Strasbourg a fait valoir la situation particulière de sa ville aujourd’hui. Avec un club relégué en National et un coût des travaux de réfection de la Meinau évalué à 160 millions d’euros, Roland Ries a plaidé pour que la répartition du financement de l’Etat (150 millions d’euros) aille au-delà des 10 % prévus pour chaque projet. Il a demandé aussi que l’on réfléchisse à taxer les paris en ligne ou à prélever sur les droits TV de quoi financer les stades, ou que l’on réduise leur coût par une « adaptation du cahier des charges de l’UEFA ».

[Séb]

Racing : le silence de Jean-Claude Plessis

A l’issue de l’audition du Racing Strasbourg devant la DNCG (1) hier en fin d’après-midi à Paris, le président Jean-Claude Plessis n’a pas souhaité s’exprimer. Un silence inquiétant.


Le silence de Jean-Claude Plessis, à l’issue de l’audience devant la DNCG, n’incite pas à l’optimisme du côté strasbourgeois. Photo Thierry Gachon

Mercredi après-midi, lors de la signature du contrat du nouvel entraîneur Laurent Fournier, Jean-Claude Plessis affichait un large sourire de satisfaction. Invité à s’exprimer sur le prochain passage de son club devant la DNCG, le patron strasbourgeois se montrait particulièrement prolixe et confiant avant se rendre hier à Paris devant les instances financières du football professionnel : « Cela ne me fait pas peur et je ne suis pas inquiet. Cela va être difficile, mais on va passer. Si j’avais un doute, Laurent Fournier ne serait pas là. J’ai confiance en ce que l’on va présenter devant la DNCG. »
« La place à toutes les interprétations »

Hier, le ton a singulièrement changé. Joint par téléphone, Jean-Claude Plessis n’a tout simplement pas voulu communiquer sur la question. « Je n’ai rien à dire », se contente de répondre sèchement le président bas-rhinois. Également présent à Paris, l’actionnaire londonien et homme fort du club, Jafar Hilali n’a, lui, pas souhaité décrocher son téléphone.

Un intrigant silence qui laisse forcément la place à toutes les interprétations et qui ne permet pas de clarifier une situation toujours floue en coulisses. Alors que le passage devant la DNCG devait permettre aux actionnaires majoritaires de « faire le point sur la situation », comme l’annonçait Jafar Hilali dans ces colonnes le 2 juin dernier, l’opacité est toujours présente alors que l’Alsace du foot attendait avec une certaine impatience le verdict. D’autant que le récent exemple du SC Bastia, club descendu cette saison en National et rétrogradé en CFA à titre conservatoire par la DNCG suite à un déficit de 1,2 millions d’euros, n’incite pas vraiment à l’optimisme. Dans un communiqué, le club corse expliquait que « la DNCG a refusé catégoriquement que la ligne de transferts qui était prévue dans le budget et qui permettrait de l’équilibrer soit prise en compte. »

Mardi soir, à la sortie du conseil d’administration, le patron alsacien expliquait pourtant que le Racing devait trouver « trois millions d’euros d’ici fin juin, et sept millions d’ici la fin du mercato en août » en vendant les joueurs actuellement sous contrat. La comparaison entre les deux dossiers n’apparaît pas fortuite.

Également muets à la sortie de la DNCG, les dirigeants corses avaient donc attendu 48 heures avant de s’exprimer. Espérons que ceux de Strasbourg ne fassent pas durer autant le suspense. Au risque de voir l’inquiétude prendre encore de l’ampleur dans les prochaines heures.

O.A.
(1) Direction nationale de contrôle de gestion de la Ligue de Football Professionnel

[Séb]

Un silence assourdissant

Les dirigeants strasbourgeois, à Paris hier pour présenter les comptes du Racing, ont gardé le silence tout au long de la soirée. Le signe que l'entrevue avec la DNCG s'est plutôt mal passée.


Le président Plessis (à droite) s'était affiché, mercredi, au côté du nouvel entraîneur, Laurent Fournier. Hier, le n°1 du club n'a pas rompu le silence après le passage devant la DNCG. (Photo DNA - Laurent Réa)

Les précédentes avaient révélé l'état avancé de délabrement du Racing, depuis que le club a été vendu par Philippe Ginestet, au mois de décembre. Convoqués à trois reprises par la DNCG* (le 15 décembre, le 6 janvier et le 19 janvier), les dirigeants avaient affiché leur tendance à jouer les pingouins dans le désert.
Après s'être présenté comme nouveau propriétaire du Racing, Alain Fontenla n'avait pas manqué dans le sillage de la première de fustiger l'héritage vicié, contraint qu'il était de faire « face à une négligence de trésorerie ». Lors de la deuxième, la tendance a pris des allures moins alarmantes, « un contrôle dans un cadre budgétaire ou d'une masse salariale limitée », soit une simple interdiction d'augmenter la masse salariale et de recruter à titre onéreux, rassurant quelque peu. L'accalmie s'était apparentée à une tromperie.
Un peu moins de deux semaines plus tard, le couperet était à nouveau de sortie. Alain Fontenla, toujours en première ligne tout du moins dans la forme, et ses sbires se voyaient signifier la nécessité d'apporter une garantie de trois millions d'euros sous peine des pires sanctions (lire ci-contre).
Au final, les Londoniens avaient répondu à l'injonction. La situation du club ne s'est toutefois pas franchement bonifiée dans l'intervalle. Ayant échappé à une relégation administrative, le Racing s'est finalement pris les pieds dans le tapis sur le plan sportif. Et, les obligations estivales avec des comptes à solder et à prévoir n'inspiraient rien qui vaille.

Le budget de Bastia retoqué
pour un déficit bien moindre

En effet, le président Plessis, porte-étendard de la boutique strasbourgeoise depuis un trimestre, volontiers partisan de l'optimisme, se montrait soucieux avant même l'entrevue d'hier. Pour (à peu près) équilibrer les colonnes recettes-dépenses, les ventes de joueurs doivent rapporter une dizaine de millions d'euros. « Trois millions d'euros pour pourvoir au déficit de cinq restant à solder pour boucler le budget au 30 juin, soulignait le président-salarié mardi, après le conseil d'administration. Et sept dans la perspective du budget 2010-2011, puisque nous ne souhaitons pas toucher à la masse salariale en dehors du sportif. »
Le budget de Bastia a été retoqué pour un déficit prévisionnel de 1,2 million d'euros. Il ne faut pas espérer une quelconque clémence des 14 membres de la DNCG. Celle-ci ne communique pas ses décisions. Plutôt transparente dans sa communication ces derniers jours, Jean-Claude Plessis a jeté un voile de silence sur la teneur des échanges d'hier. Et cela présage quelques gros soucis.
Tout laisse à penser que les exigences du gendarme financier ont relevé d'une forme d'inflexibilité, comme en janvier, où il avait demandé la garantie de l'intégralité du passif prévu. En gros, il s'agirait aujourd'hui pour les propriétaires du club de garantir un déficit cumulé de 12 millions jusqu'en juin 2011, dont trois ont déjà été versés sur les comptes du club, au mois de janvier dernier. Cela s'annonce indispensable tant qu'aucun départ de joueurs n'aura permis de garnir les caisses du Racing.
Après le secret espoir de gratter une place en L 2 à la faveur de relégation administrative frappant des clubs en mauvaise santé, les dirigeants en sont quittes désormais pour faire face à l'urgence : celle de présenter les moyens indispensables pour lutter avec Luzenac, Beauvais et Colmar au 3e échelon de la hiérarchie hexagonale.

François Namur
* : direction nationale du contrôle de gestion


Première fin juillet ?

Le Racing débutera sa saison fin juillet, avec le premier tour de coupe de la Ligue.
Le calendrier de National n'a pas encore été révélé. Si les décisions de la DNCG ne l'envoient dans les tréfonds du foot français, le Racing connaît la première échéance de sa saison. Il s'agit du premier tour de Coupe de la Ligue. Il est programmé le week-end du 30-31 juillet. A cette occasion, l'équipe strasbourgeoise sera confrontée à l'un des trois clubs de son championnat, qui peuvent conserver leur statut pro (Amiens, Guingamp et Bastia) - encore que celui du club corse est largement remis en cause ces temps-ci en raison de difficultés financières - ou un club de L 2. On se souvient que la précédente campagne avait auguré de la catastrophique saison avec une défaite enregistrée à Istres (6-1).

[spartacus]

J-1
Au revoir le National et bonjour le CFA!
P....n, je suis MDR!
Bientôt les appels d'offre pour la démolition de la Meinau.

[olis57]

Strasbourg en CFA
http://www.lalsace.fr/fr/article/342292 ... n-CFA.html