Jean-Pascal Singla (à droite) à côté de Patrick Hesse, entraîneur adjoint, veillera à la forme des gardiens messins. Photo Stéphane STIFTER
Son contrat prolongé de deux années à l’issue du championnat, Jean-Paul Singla s’occupera encore des gardiens messins cette saison. Un poste pour lequel la question de la hiérarchie est d’ores et déjà posée.
Exit Yvon Pouliquen, Christian Mattiello et Jérémy Moureaux. Et re-bonjour Jean-Pascal Singla. Avec Luc Labeeu et Jacques Muller, les kinésithérapeutes, le responsable des gardiens messins fait un peu figure de rescapé. Le naufrage final de l’équipe qui avait été (re) confiée au technicien breton à l’aube de la saison passée a épargné celui qui avait succédé à Jean-Marc Rodolphe en juin 2009.
Le revoilà donc sur la pelouse et au milieu des vestiaires messins, où beaucoup de choses ont changé. Y compris dans son secteur d’activité. De quatre, les gardiens messins sont passés à trois : Romain Ruffier est parti, Oumar Sissoko s’apprête à en faire de même, Christophe Marichez, Joris Delle sont toujours là, et Anthony M’Fa est arrivé. Premiers mots de leur entraîneur.
• Jean-Pascal Singla, dans quel état d’esprit avez-vous repris le chemin du stade ? « Avec le sourire, évidemment ! J’étais très content d’avoir pu prolonger l’aventure de deux ans. Même si j’étais un peu déçu pour Jérémy (Moureaux, ndlr)… »
• A côté de Dominique Bijotat et Patrick Hesse, vous faites presque partie des anciens ? « Oui, enfin, un ancien d’un an (rires) ! »
• Connaissiez-vous le nouvel entraîneur et son adjoint avant leur arrivée ? « Non, je les ai rencontrés tous les deux au moment de leur signature. Le contact est tout de suite très bien passé. Après, on s’est vu souvent, avec Patrick, pour préparer la reprise. Lui-même était toujours en contact permanent avec Dominique Bijotat. »
« Le grand écart »
• L’absence de préparateur physique cette saison modifie-t-elle votre rôle au sein du staff ? « Non, pas du tout. Il y a simplement une répartition des tâches un peu différente. »
• Avec le départ annoncé d’Oumar Sissoko, vous voilà responsables de trois gardiens aux profils différents… « C’est vrai, cette saison, on fait un peu le grand écart. Il y a d’un côté Christophe Marichez et son expérience, et deux jeunes gardiens, Joris Delle et Anthony M’Fa. »
• La question de la hiérarchie se pose-t-elle aujourd’hui, à environ un mois et demi de l’entrée en compétition officielle ? « Pour l’instant, la hiérarchie est établie par rapport à l’expérience. Mais l’entraîneur a quelques semaines devant lui pour découvrir les deux jeunes. A chacun de se montrer ambitieux. Christophe Marichez devra prouver son envie de rester numéro 1, et les deux autres celle de lui prendre sa place. »
« Un gardien moderne […] Un leader »
• On ne présente plus Marichez. Mais que pouvez-vous nous dire de Joris Delle ? « Joris, c’est le profil type du gardien moderne. Il est dynamique, grand, possède une bonne technique. On a davantage de certitudes sur ses capacités physiques le concernant : il a passé six mois intéressants au sortir d’une blessure importante. A lui de démontrer qu’il est apte à aller chercher autre chose. »
• Et Anthony M’fa ? « Il a été l’un des moteurs de la victoire en coupe Gambardella, et s’est imposé comme un leader au sein de son vestiaire. Il est aussi originaire de Metz, c’est hyper intéressant. »
Cédric BROUT.