J'aime beaucoup cette chronique qui résume assez bien ce que je pense des interventions des joueurs dans les médias deuishier!
Le FC Pour Ma Gueule
Les interventions médiatiques d'Evra, Abidal et Henry, vendredi, n'ont fait qu'ajouter au malaise ambiant et confirmer l'individualisme de ces Bleus.
L'avantage, cette fois, c'est que tout est clair. Ceux qui n'étaient pas encore convaincus de l'insondable égoïsme et de l'irresponsabilité des footballeurs de l'ère moderne, ont compris, cette fois, que les Bleus de la grève ne comprendront jamais rien. Du moins ceux qui sont venus défendre l'indéfendable : eux-mêmes. A l'évidence, c'est le sujet qu'ils connaissent le mieux, et c'est à peu près le seul qui les intéresse.
Evra, Abidal et Henry ont donc parlé, et il ne reste de leurs interventions qu'un sujet de malaise supplémentaire. Ceux qui ont parlé sont ceux que l'on suspectait d'être les meneurs. Ils ont tout fait pour le confirmer, par l'insupportable réécriture du chapitre le plus scandaleux de l'histoire de l'équipe de France. Pensaient-ils que leur intelligence, qui aurait dû les aider à descendre du bus pour aller s'entraîner, ce fameux dimanche après-midi, les aiderait à tisser un écran de fumée pour cacher leur forfaiture ? C'est à la fois le problème de l'intelligence au service de la communication : à un moment, tout se voit, les ficelles, l'absence totale de sincérité, les calculs et surtout, surtout, la seule et impérieuse volonté de sauver ses fesses.
Henry veut s'en tirer facilement
Ce FC Pour Ma Gueule, au moins, est constant dans ses indignités. Il n'est pas le seul : face à l'évolution des stratégies individuelles et des influences des agents, par exemple, Arsène Wenger estimait récemment que 80% des groupes présents à la Coupe du monde étaient au bord de l'explosion. Ces joueurs ont donc surtout parlé d'eux. Le « je me suis senti écarté » de Thierry Henry, de retour de l'Elysée, est un monument. Il veut faire croire qu'il ne comptait plus, que personne ne l'écoutait et donc qu'il n'est responsable. Il se lave les mains, et on a le droit à la fois de ne pas le croire et de ne pas trouver moral qu'il s'en tire aussi facilement.
Evra présente la situation comme une revanche de la presse contre Domenech. Incroyable facilité qui l'exclut du problème, lui et les joueurs, alors qu'ils sont profondément coupables de cette grève, qu'il présente comme « un geste maladroit », comme une main dans la surface. Il serait même une simple victime syndicale, après sa mise à l'écart contre l'Afsud (1-2) : il l'est sûrement, mais veut faire oublier que le deuxième but contre le Mexique (0-2) était pour sa pomme, comme un certain nombre depuis deux ans.
Abidal, lui, veut faire croire que les joueurs ont défendu une famille. Mais si c'est le cas, celle-là est à mi-chemin des Bidochon et des Corleone. Dans cette famille, il est difficile, enfin, de ne pas séparer les gentils et les méchants. Les gentils n'ont pas encore parlé. On a très envie de les entendre, et de les voir quitter ce FC Pour Ma Gueule qui, évidemment, a un président, lequel porte des moustaches et veut bien sauver la nation.
VINCENT DULUC
B comme Bilan des Bleus
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Re: B comme Bilan des Bleus
Au tour de Malouda
Malouda : «Un puits sans fond»
Après Patrice Evra, Thierry Henry et Eric Abidal, Florent Malouda a été le quatrième Bleu à s'exprimer, dimanche, après le fiasco de l'équipe de France au Mondial. Là encore, aucune révélation fracassante n'est sortie de son entretien accordé à France 2, dans l'émission Stade 2. Un sentiment de «gâchis» en revanche était bien présent dans les déclarations du milieu de Chelsea. «Je n'ai jamais fait de boxe, mais être sorti comme ça, c'est comme se prendre un K.-O en pleine tête, a-t-il d'emblée estimé. On se rend compte que c'est fini et quelles que soient les circonstances, les choses qui se sont passées, on a tous gâché quelque part ce fabuleux évènement.»
Depuis Haïti, où il participe à une mission humanitaire, le joueur d'origine guyanais est aussi revenu sur l'épisode Anelka, son exclusion du groupe qui a entraîné la grève tant décriée. «J'étais déçu et choqué de cette décision, a-t-il raconté. Mais mon avis ne comptait pas. Ça ne sert çà rien que je m'exprime là-dessus maintenant, c'est fini et c'est ce qui est dommage. Ce que pensent les joueurs ne compte pas. Tout l'extra-sportif a pris le dessus sur le plaisir de jouer, d'être en Afrique du Sud pour un évènement historique. C'est ça ma plus grosse déception. On a été ridicules. C'est un sentiment que je n'ai pas envie de revivre.»
Cinq jours après l'élimination des Bleus, la plaie est encore ouverte, Malouda ne s'en cache pas. «On avait l'impression qu'on ne pouvait pas aller plus bas et finalement plus ça allait et plus on s'enfonçait. C'était un puits sans fond, on était attirés vers le bas, a-t-il continué dans une litanie de regrets. On se rendait compte à quel point on était tombés très très très bas.» Malgré tout, il faut avancer et regarder vers l'avant, pour «faire en sorte que ça n'arrive plus», a-t-il conclu. Faire en sorte que plus jamais, «quand ça s'achève, on dise : "tout ça pour ça"!»
Malouda : «Un puits sans fond»
Après Patrice Evra, Thierry Henry et Eric Abidal, Florent Malouda a été le quatrième Bleu à s'exprimer, dimanche, après le fiasco de l'équipe de France au Mondial. Là encore, aucune révélation fracassante n'est sortie de son entretien accordé à France 2, dans l'émission Stade 2. Un sentiment de «gâchis» en revanche était bien présent dans les déclarations du milieu de Chelsea. «Je n'ai jamais fait de boxe, mais être sorti comme ça, c'est comme se prendre un K.-O en pleine tête, a-t-il d'emblée estimé. On se rend compte que c'est fini et quelles que soient les circonstances, les choses qui se sont passées, on a tous gâché quelque part ce fabuleux évènement.»
Depuis Haïti, où il participe à une mission humanitaire, le joueur d'origine guyanais est aussi revenu sur l'épisode Anelka, son exclusion du groupe qui a entraîné la grève tant décriée. «J'étais déçu et choqué de cette décision, a-t-il raconté. Mais mon avis ne comptait pas. Ça ne sert çà rien que je m'exprime là-dessus maintenant, c'est fini et c'est ce qui est dommage. Ce que pensent les joueurs ne compte pas. Tout l'extra-sportif a pris le dessus sur le plaisir de jouer, d'être en Afrique du Sud pour un évènement historique. C'est ça ma plus grosse déception. On a été ridicules. C'est un sentiment que je n'ai pas envie de revivre.»
Cinq jours après l'élimination des Bleus, la plaie est encore ouverte, Malouda ne s'en cache pas. «On avait l'impression qu'on ne pouvait pas aller plus bas et finalement plus ça allait et plus on s'enfonçait. C'était un puits sans fond, on était attirés vers le bas, a-t-il continué dans une litanie de regrets. On se rendait compte à quel point on était tombés très très très bas.» Malgré tout, il faut avancer et regarder vers l'avant, pour «faire en sorte que ça n'arrive plus», a-t-il conclu. Faire en sorte que plus jamais, «quand ça s'achève, on dise : "tout ça pour ça"!»
- Capitaine Fracasse
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Re: B comme Bilan des Bleus
en tous cas, il y a quand même un vrai point commun, en oubliant deux secondes les autojustifications de chacun sa pomme par ailleurs,
LES JOUEURS N'ONT ABSOLUMENT PAS SUPPORTE LA MISE A L'ECART D'ANELKA,
on a vraiment le sentiment en lisant entre les lignes, que cette décision a été ressentie comme une énorme injustice.
Qu'on se souvienne d'Evra en conférence de presse avec Escalettes (même si c'était ridicule), de Ribery à Telefoot, et là Evra, Henry, Abidal et même Malouda soit disant à l'écart des autres, c'est le dénominateur commun.
La sensation que cela donne, est qu'ils étaient TOUS furax, et que c'est parti en vrille à ce moment là. La réponse a clairement été mauvaise (refus d'entraînement), mais elle était à la hauteur de la colère du groupe.
Pour moi, la clé c'est savoir ce qui s'est passé entre le jeudi soir (Anelka sorti à la mi-temps par Domenech), le vendredi (Anelka à l'entraînement) et le samedi midi (Anelka viré).
Le titre de l'Equipe, ils l'ont en travers (et tous disent qu'Anelka n'a pas dit cela, et en tous cas qu'il n'a pas dit cela comme c'est présenté dans le journal, même Domenech l'a dit à Telefoot le dimanche)
LES JOUEURS N'ONT ABSOLUMENT PAS SUPPORTE LA MISE A L'ECART D'ANELKA,
on a vraiment le sentiment en lisant entre les lignes, que cette décision a été ressentie comme une énorme injustice.
Qu'on se souvienne d'Evra en conférence de presse avec Escalettes (même si c'était ridicule), de Ribery à Telefoot, et là Evra, Henry, Abidal et même Malouda soit disant à l'écart des autres, c'est le dénominateur commun.
La sensation que cela donne, est qu'ils étaient TOUS furax, et que c'est parti en vrille à ce moment là. La réponse a clairement été mauvaise (refus d'entraînement), mais elle était à la hauteur de la colère du groupe.
Pour moi, la clé c'est savoir ce qui s'est passé entre le jeudi soir (Anelka sorti à la mi-temps par Domenech), le vendredi (Anelka à l'entraînement) et le samedi midi (Anelka viré).
Le titre de l'Equipe, ils l'ont en travers (et tous disent qu'Anelka n'a pas dit cela, et en tous cas qu'il n'a pas dit cela comme c'est présenté dans le journal, même Domenech l'a dit à Telefoot le dimanche)
- Amos
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Re: B comme Bilan des Bleus
Je dirais même plus : le détonateur commun même si je pense qu’en fait cetteCapitaine Fracasse a écrit :en tous cas, il y a quand même un vrai point commun, en oubliant deux secondes les autojustifications de chacun sa pomme par ailleurs,
LES JOUEURS N'ONT ABSOLUMENT PAS SUPPORTE LA MISE A L'ECART D'ANELKA,
on a vraiment le sentiment en lisant entre les lignes, que cette décision a été ressentie comme une énorme injustice.
Qu'on se souvienne d'Evra en conférence de presse avec Escalettes (même si c'était ridicule), de Ribery à Telefoot, et là Evra, Henry, Abidal et même Malouda soit disant à l'écart des autres, c'est le dénominateur commun.
...
décision a été surtout mal perçue par les potes d’Anelka parce qu’elle intervient
suite à un article de presse. On peut en effet penser que c’était réglé dans les vestiaires
et que probablement Dommech n’aurait pas aligné Anelka pour le match suivant
voire plus mais la punition (comme tout ce binz) restait interne.
Alors en plus de remercier tout le monde (tous responsables) je pense qu’on peut
aussi remercier l’Equipe :marteau: (le journal) et la taupe qui sur le coup devenait
l’ennemi numéro 1 au point d’en faire oublier le principal: jouer au football.
M’enfin tout cela ne suffit pas à les excuser, pour moi en tout cas.
- Capitaine Fracasse
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Re: B comme Bilan des Bleus
effectivement, il n'y a pas à les excuser,Amos a écrit : Je dirais même plus : le détonateur commun même si je pense qu’en fait cette
décision a été surtout mal perçue par les potes d’Anelka parce qu’elle intervient
suite à un article de presse. On peut en effet penser que c’était réglé dans les vestiaires
et que probablement Dommech n’aurait pas aligné Anelka pour le match suivant
voire plus mais la punition (comme tout ce binz) restait interne.
Alors en plus de remercier tout le monde (tous responsables) je pense qu’on peut
aussi remercier l’Equipe :marteau: (le journal) et la taupe qui sur le coup devenait
l’ennemi numéro 1 au point d’en faire oublier le principal: jouer au football.
M’enfin tout cela ne suffit pas à les excuser, pour moi en tout cas.
mais on peut chercher à expliquer.
Ceci a ensuite été exacerbé par le fait qu'ils étaient "reclus" à 10000 km, totalement coupés des réactions du public (on en revient à un effet "loft story" de téléréalité). Ils ne se sont pas rendus compte du décalage entre leur comportement et la décence.
Peut être que ceux qui soit disant voulaient finalement descendre du bus (le dimanche après midi) sont les premiers qui ont senti que cela allait trop loin, alors qu'on nous dit quand même que tout le monde était OK le samedi soir (tous les joueurs). C'est peut être la seule différence avec les "jusqu'au boutistes".
- Amos
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Re: B comme Bilan des Bleus
Bien sur mais le discours des joueurs la semaine dernière c’était un peu "quand vous saurez vous nous excuserez"Capitaine Fracasse a écrit : effectivement, il n'y a pas à les excuser,
mais on peut chercher à expliquer.
...
ben pour ce que j’en sais actuellement ils sont inexcusables.
Je ne sais plus où j’ai lu (ou entendu) de la part de quelqu’un qui avait un joueur au téléphone
(soit un pote ou un proche, ils ne semblaient donc pas si isolés que ça), ce joueur lui disait
"on ne peut rien faire, ils décident pour nous ".

D’autre part je ne m’attends pas du tout à un déballage des nouveaux (Lloris, Planus, Diaby,…)
vu que ça pourrait être suicidaire pour eux. En effet qui dit actuellement que Blanc ne va pas
reconduire certains du noyau rebelle et ainsi continuer la cohabitation (forcée ?) .
J’espère qu’il aura quand même l’idée de ne plus jamais faire appel aux rebelles, Ribéry compris. :marteau:
- get_up_kids
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Re: B comme Bilan des Bleus
Mouais....Capitaine Fracasse a écrit :en tous cas, il y a quand même un vrai point commun, en oubliant deux secondes les autojustifications de chacun sa pomme par ailleurs,
LES JOUEURS N'ONT ABSOLUMENT PAS SUPPORTE LA MISE A L'ECART D'ANELKA,
on a vraiment le sentiment en lisant entre les lignes, que cette décision a été ressentie comme une énorme injustice.
Qu'on se souvienne d'Evra en conférence de presse avec Escalettes (même si c'était ridicule), de Ribery à Telefoot, et là Evra, Henry, Abidal et même Malouda soit disant à l'écart des autres, c'est le dénominateur commun.
La sensation que cela donne, est qu'ils étaient TOUS furax, et que c'est parti en vrille à ce moment là. La réponse a clairement été mauvaise (refus d'entraînement), mais elle était à la hauteur de la colère du groupe.
Pour moi, la clé c'est savoir ce qui s'est passé entre le jeudi soir (Anelka sorti à la mi-temps par Domenech), le vendredi (Anelka à l'entraînement) et le samedi midi (Anelka viré).
Le titre de l'Equipe, ils l'ont en travers (et tous disent qu'Anelka n'a pas dit cela, et en tous cas qu'il n'a pas dit cela comme c'est présenté dans le journal, même Domenech l'a dit à Telefoot le dimanche)
C'est surtout que pour l'instant on a eu droit uniquement au son de cloche des potes d'Anelka instigateurs de cette grève et qui ont réagi par solidarité bête et simple face à l'exclusion de leur pote!
Aucun d'entre eux n'a révélé quoi que ce soit malgré ce qu'ils promettaient y'a 4 ou 5 jours!
- Dark 5.7
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Re: B comme Bilan des Bleus
faudrait surtout qu'un journaliste en coince un dans un coin et lui pose les bonnes questions
- est-ce que les 23 étaient d'accord? est-ce qu'on a demandé à chaque joueur individuellement s'il était d'accord?
- pourquoi certains joueurs marchaient sur le terrain? problèmes de préparation physique? est-ce que les joueurs étaient satisfaits du système de Domenech? l'ont-ils critiqué? ont-ils fait des remarques qui ont été prises en compte?
- y'avait-ils des joueurs qui ne s'entendaient pas entre eux? pas au point de se foutre sur le gueule mais au moins de ne pas se parler?
- certains joueurs ont-ils réclamé ouvertement une place de titulaire? y'avait-ils des jaloux?
...
- est-ce que les 23 étaient d'accord? est-ce qu'on a demandé à chaque joueur individuellement s'il était d'accord?
- pourquoi certains joueurs marchaient sur le terrain? problèmes de préparation physique? est-ce que les joueurs étaient satisfaits du système de Domenech? l'ont-ils critiqué? ont-ils fait des remarques qui ont été prises en compte?
- y'avait-ils des joueurs qui ne s'entendaient pas entre eux? pas au point de se foutre sur le gueule mais au moins de ne pas se parler?
- certains joueurs ont-ils réclamé ouvertement une place de titulaire? y'avait-ils des jaloux?
...
- Dark 5.7
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Re: B comme Bilan des Bleus
hé, héDark 5.7 a écrit :- est-ce que les 23 étaient d'accord? est-ce qu'on a demandé à chaque joueur individuellement s'il était d'accord?
http://www.lequipe.fr/Football/20100628 ... ffier.html
Pas d'unanimité pour Ruffier
Après Evra, Henry, Abidal, Malouda, une voix quelque peu «discordante» s'est enfin élevée chez les Bleus pour évoquer le fiasco du Mondial. Appelé en renfort après le forfait de Cédric Carrasso, Stéphane Ruffier a reconnu qu'il n'y avait pas eu unanimité au sein de l'équipe pour boycotter l'entraînement avant le match contre l'Afrique du Sud. «Sûrement, il y a des joueurs qui n'ont pas voulu faire ça. Je pense que les gens le savent. Il y a des joueurs qui, au fond d'eux, n'avaient pas la même décision», a déclaré le portier de l'ASM, lundi, sur Canal+. «J'ai suivi le groupe parce que je venais d'arriver et, pour moi, ce n'était pas évident de pouvoir faire quelque chose à côté. On ne se détache pas d'un groupe.»
Jusqu'à présent, ceux qui s'étaient exprimés sur le sujet avaient affirmé que tous les joueurs étaient d'accord pour cette grève du bus. Evra avait déclaré, vendredi sur TF1 : «Que ce soit bien clair, cela a été une décision du groupe. Et quand il y a eu ce geste d'hésitation pour descendre du bus (et aller s'entraîner, ndlr), le groupe est resté uni jusqu'au bout. Pas un seul n'a voulu descendre de ce bus».
- Julius
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Re: B comme Bilan des Bleus
J'suis tombé sur son interview dans le Canal Football Club hier soir...Dark 5.7 a écrit :hé, héDark 5.7 a écrit :- est-ce que les 23 étaient d'accord? est-ce qu'on a demandé à chaque joueur individuellement s'il était d'accord?
http://www.lequipe.fr/Football/20100628 ... ffier.html
Pas d'unanimité pour Ruffier
Après Evra, Henry, Abidal, Malouda, une voix quelque peu «discordante» s'est enfin élevée chez les Bleus pour évoquer le fiasco du Mondial. Appelé en renfort après le forfait de Cédric Carrasso, Stéphane Ruffier a reconnu qu'il n'y avait pas eu unanimité au sein de l'équipe pour boycotter l'entraînement avant le match contre l'Afrique du Sud. «Sûrement, il y a des joueurs qui n'ont pas voulu faire ça. Je pense que les gens le savent. Il y a des joueurs qui, au fond d'eux, n'avaient pas la même décision», a déclaré le portier de l'ASM, lundi, sur Canal+. «J'ai suivi le groupe parce que je venais d'arriver et, pour moi, ce n'était pas évident de pouvoir faire quelque chose à côté. On ne se détache pas d'un groupe.»
Jusqu'à présent, ceux qui s'étaient exprimés sur le sujet avaient affirmé que tous les joueurs étaient d'accord pour cette grève du bus. Evra avait déclaré, vendredi sur TF1 : «Que ce soit bien clair, cela a été une décision du groupe. Et quand il y a eu ce geste d'hésitation pour descendre du bus (et aller s'entraîner, ndlr), le groupe est resté uni jusqu'au bout. Pas un seul n'a voulu descendre de ce bus».
Bon, il lâche pas grand chose non plus, par contre, il pointe bien du doigt le capitaine P. Evra comme étant le décideur...
Après, il dit clairement que des joueurs n'étaient pas sûrement pas d'accord de faire cette grève, mais pas un mot sur le fait qu'il y ait eu des joueurs ayant émis la volonté de descendre du bus...
Il dit aussi que beaucoup de choses écrites dans la presse étaient fausses (comme un pb Ribery-Gourcuff) et que tout ce qui s'est passé en AFS doit rester dans le vestiaire...
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