Lautern59 a écrit :
Il y a un point important: la volonté du joueur.
Si Boulaya est courtisé par des clubs supérieurs, voire très supérieurs, avec possibilité de doubler son salaire (ou même tripler), de jouer une Coupe d'Europe, d'être à la lutte pour un titre... pourrons-nous le retenir ?
S'il a envie de passer un palier, c'est maintenant ou jamais dans sa carrière et ça serait compliqué de s'y opposer.
Tu as raison. Et la réponse est non, bien évidemment.
Dis comme ça, c'est vrai que rien ni personne ne saurait s'opposer à une telle trajectoire
On verra bien...
En tout cas :
- il se sent bien à Metz (c'est vrai aussi qu'il a une façon très singulière d'exprimer sa joie de vivre

)
- il réalise chez nous la plus belle saison de sa carrière
- il n'a jamais exprimé publiquement ses envies d'ailleurs, de voir plus haut, plus grand
- lorsque l'o.m lui a fait du pied, il les a snobé (ses potes de Vitrolles ont dû lui dire "t'es complètement fada !")
- lorsqu'il était pris en grippe par les intellos de Saint-Symphorien, Nottingham Forest le voulait (excellente opportunité "d'être vu" en Angleterre : il a balayé l'offre d'un revers de la main, malgré l'adversité...)
- aussi et surtout : la coupe du monde arrive à grand pas : comme tout professionnel qui se respecte, il rêve jour et nuit d'y participer ! Ces derniers jours, il a mis tout le monde d'accord au sein de la sélection ; et tout le mérite lui revient, bien entendu ! Mais il revient aussi à un club : le F.C Metz et à un entraîneur : Frédéric Antonetti (il n'y a qu'avec lui que ça se passe super bien ; c'était pas top avec Hantz et/ou Hognon)
Demain, il part et ça se passe mal avec son nouveau coach... ? Il dit adieu à la coupe du monde (il a actuellement un statut en sélection plus proche de "remplaçant intéressant qui doit confirmer" que "titulaire indiscutable")
