Amsalem a écrit :
Siegmetz a écrit :
La question de sortir Sabaly et Jallow se pose aussi alors au vu de leurs occasions ratées. On ne pardonne rien à un gardien.
Tiens, j'ai joué à ce petit jeu hier avec d'autres de mes coéquipiers.
J'ai évoqué un exemple, une même action. Un face à face plein axe.
L'attaquant foire (la met à côté, rate son dribble ou, tout simplement, perd son duel avec le gardien).
A cet instant, l'attaquant "bouffe la feuille", le gardien, lui, au mieux, sauve la mise des siens
à cet instant, au pire, "fait juste son job" (sic).
Par contre, ce même attaquant marque à 1m en déviant un centre du chibre à la 91e.
Je leur ai demandé ce qu'ils retenaient avant tout.
L'avant-centre qui délivre les siens dans la joie et l'allégresse (du passé, faison table rase) ?
Ou le gardien qui aurait pu/dû (?) être alors maître dans ses 6m (en oubliant le reste de la rencontre, donc) ?
Hier, j'ai eu droit à un "
ouais pfffff...pourquoi tout de suite monter sur des grands chevaux ?".
Non, c'est juste de se dire que si le gardien est borné à "arrêter balle avant but", pourquoi en serait-il autrement au pays des raccourcis pour l'attaquant (que j'ai aussi été) quand il est en position plus qu'avantageuse ?
Je demeure persuadé que le fait que la figure de l'attaquant, comme jadis le 10/le meneur de jeu ("que des n°10 dans ma team" ; j'aurais bien aimé un "que des n°3 dans ma team"), soit plus romantique pour la dinde/le gueux que l'arrière latéral, joue aussi dans les représentations que se transmettent les amateurs de ce sport, une fantasmagorie renforcée depuis l'apparition des RS.