alain0157 a écrit :
belobog a écrit :
Exemple intéressant et de nature à nuancer un peu ce que je disais précédemment.
Car en effet, si le club n'a pas voulu faire l'effort d'un salaire de (disons) 30.000 euros c'est une chose. Qu'on peut regretter (et que personnellement je regrette) en pensant que c'est un mauvais calcul et/ou une prise de risque inconsidérée
En revanche, si tous les attaquants contactés oscillaient aux alentours de 60.000- 80.000 euros d'exigences salariales, alors même qu'ils ne présentaient pas de vraies garanties, je comprend un peu mieux le choix fait par le club
Ce qui renvoie tout de même à cette lancinante question : quand est-ce que cette bulle spéculative éclatera enfin et qu'un joueur moyen de L2, qui a tout à prouver ou qui est à la relance, arrêtera de penser qu'il mérite 100.000 euros de salaire mensuel ?
Une fois que j'ai dis ça, je persiste à penser que la communication d'Arpinon est assez mauvaise pour le coup et c'est bien dommage vu le boulot qu'il semble abattre par ailleurs. Ce qui me ferait peine, c'est qu'à cause de ces "éléments de langage", il soit finalement placé par les supporters dans le même sac que son prédécesseur... alors qu'il a déjà prouvé depuis son retour qu'il valait nettement mieux
Question pas si anodine que ça Belo :
Un salaire de 30000 pèse t'il le même poids pour un club et laisse t'il le même net après charges et impôts pour le joueur en France et en Turquie (exemple pris par rapport au dossier Bozok)
Pour donner un exemple de la complexité de la comparaison, la part de salaire net par rapport au salaire brut salarial est quasi la même entre France et Turquie (73 contre 72%)
Par contre le salaire d'un salarié coûte plus que ça en France pour l'employeur qui paie aussi des charges patronales.
Grosso modo, pour 100 versés par un employeur en France, 58 retombent au final dans les poches du salarié, environ 68 en Turquie de ce que j'ai pu trouver.
D' autres facteurs sont à prendre en compte, les impôts sur le revenu ( assez faible en France comparativement à d'autres pays d'Europe), le financement individuel de la sécurité sociale individuelle ( mutuelle à payer pour arriver à un degré de couverture équivalent), et le coût de la vie dans le pays. A mon avis à salaire net équivalent, tu vis beaucoup mieux en Turquie qu'en France.