le prochain déplacement de son équipe, à Nantes.
Romain Brégerie est susceptible de revenir dans le onze messin, lundi, à Nantes… Photo Pascal BROCARD
Sa dernière apparition en match officiel ? Vendredi 11 septembre, face à Tours (1-1). Lundi prochain, à Nantes, Romain Brégerie devrait donc mettre fin à plus d’un mois de privation. Les absences conjuguées de Nuno Frechaut et Matheus Vivian, suspendus, placent en effet l’ancien Bordelais en tête de liste des possibilités offertes à son entraîneur pour composer la charnière centrale, au côté de Stéphane Borbiconi. Le défenseur, en tout cas, s’y prépare…
• Romain, comment va le moral ?
« Bien, plutôt bien. »
• Mieux que la semaine passée ? (le joueur n’avait pas souhaité répondre à la sollicitation du Républicain Lorrain, ndlr) :
« Oui. Disons que j’étais un peu en dedans, je n’avais pas envie de faire de bruit. Mentalement, je n’étais pas au mieux et j’avais besoin de me concentrer, de ne penser qu’à l’entraînement. Je suis quelqu’un qui a besoin d’être en confiance pour être bien. »
• Le fait de ne pas avoir joué depuis longtemps n’a pas arrangé les choses dans ce domaine…
« C’est clair. Mais jamais de ma vie je ne contesterai les choix d’un entraîneur. Simplement, je fais partie des joueurs qui ont besoin qu’on leur témoigne de la confiance. Alors, c’est sûr, lorsque le coach juge que tu n’as pas ta place dans l’équipe qu’il estime la meilleure, c’est délicat à gérer. Mais c’est le job… Il faut s’accrocher. J’espère que cela changera. Je fais tout dans ce sens. J’ai quitté Bordeaux pour jouer et apprendre. »
• Tantôt dans le couloir droit de la défense, tantôt positionné dans l’axe : n’avez-vous pas l’impression que votre polyvalence vous joue des tours ?
« La saison passée, elle m’a aidé. Je n’étais pas parti pour jouer souvent, mais l’absence de Cheikh Gueye m’a donné l’occasion d’être souvent sollicité. Aujourd’hui, par contre, ma "polyvalence" joue peut-être en ma défaveur, un peu comme si j’étais quelqu’un dont on dit qu’il peut évoluer partout et qui, au final, n’est jamais nulle part. »
« Ce sont des choses qui arrivent »
• Yvon Pouliquen, votre entraîneur, vous a-t-il expliqué son choix vous concernant ?
« Non. Aucun entraîneur ne justifie ses choix. Si j’avais voulu savoir, je serais allé le voir, mais je n’ai pas voulu aller pleurer dans son bureau. J’ai envie de rester dans le projet collectif. Le groupe est étoffé, la saison sera longue. Je veux être prêt lorsqu’on fera appel à moi. »
• Ça ne devrait pas tarder. Nantes, c’est lundi prochain…
« Oui, il y a des chances que je joue, je m’y prépare en tout cas. Le match amical à Differdange m’a fait du bien. »
• Le but que vous avez inscrit contre votre camp, ce soir-là, ne vous a pas chiffonné l’esprit ?
« Non. Ce sont des choses qui arrivent. Ce n’est pas ça qui va me plomber. J’ai envie de jouer. »
Cédric BROUT.