En parlant d'avocat, Didier Domat est certainement l'homme qui nous fallait dans ce dossier. Son parcours est assez bluffant avec des affaires presque similaire à la notre.
http://www.leparisien.fr/paris-75/l-hom ... 959398.php
L'homme qui fait trembler la FFF
Avocat de l'UJA(CFA) qui passe aujourd'hui devant le Comité national olympique et sportif français pour être intégré en National, Didier Domat est un homme redouté. Portrait.
«Il n'y a pas de seconde chance pour une première fois. » Si Didier Domat sait à quoi s'en tenir dès le premier contact, il n'en joue pas pour autant. A bientôt 42 ans (mercredi prochain), cet avocat en droit du sport chez Taylor Wessing — dont la solide réputation s'est faite à travers les affaires qu'il a gagnées (réintégration du Racing ou repêchage du Red Star en CFA) — n'est pas du genre à rouler des mécaniques. « Avocat, ce n'est qu'un métier, pas un statut, estime celui qui part confiant pour intégrer l'UJA en National. Le week-end, j'aime me retrouver en jogging, réparer mes bécanes (dont une Ducati d'une quinzaine d'années) et aller boire mon café dans le PMU du coin. » Bien loin de l'univers de ses relations contractuelles avec Patrick Vieira ou le basketteur Tony Parker. Ou de son rôle de conseil auprès du Bayern Munich — en matière de transferts — et de Chelsea, dont il a défendu les intérêts face à Lens dans l'affaire Gaël Kakuta. « Je ne me laisse pas griser, je sais d'où je viens, d'un milieu très modeste », insiste le natif de Sens. C'est en effet sur les bords de l'Yonne que l'intéressé s'est construit, au côté d'un père président de club cycliste et d'une maman commissaire de courses. Le cyclisme, il n'a donc pas pu y couper, prenant une licence à la Persévérante Pontoise sans grand succès. Pareil pour l'accordéon, qu'on lui a mis dans les bras. « C'est une tradition dans la famille, sourit Domat. Ça m'a ouvert sur la musique qui est devenue une vraie passion. » Après la guitare et le piano, il s'attaque aujourd'hui à la batterie « sans prétention ».C'est à 15 ans qu'il quitte sa Bourgogne natale pour rejoindre le sport-études de basket de Sceaux, dirigé à l'époque par un certain Alain Weisz. Une rupture des ligaments du genou gauche le privera finalement d'une carrière de haut niveau. Vingt ans plus tard, un DESS en droit du sport en poche, l'ancien basketteur de Charenton ou du Maccabi Paris deviendra responsable juridique de la FFBB. C'est en février 1999 qu'il ouvre son cabinet avant d'être repéré par Taylor Wessing, qui — en 2004 — lui donne les clés du département sport. Secondé par Neal Lachmany, Didier Domat connaît depuis un succès grandissant. Au point de faire aujourd'hui trembler la FFF. « C'est quelqu'un qui fait preuve d'un grand professionnalisme », salue Jean Lapeyre, directeur général de l'instance sportive. Autant dire que l'UJA a sans doute placé son avenir entre de bonnes mains…
Le Parisien