Messagepar Amsalem » 19 janv. 2013, 13:17
Ah GUK, compagnon inlassable de tribune, celui-là même qui refusa promptement de me réchauffer les orteils devenus glaçons.
Naturellement, je ne peux qu'être d'accord avec les propos tenus, car, aussi réservé et prudent que je puisse être (bien plus ici qu'au stade, j'en conviens), évitant les louanges autant que les tombereaux de bave, là, j'avoue, je commence sérieusement à craindre la répétition d'un triste scénario.
A force de se retrancher derrière le simple (simpliste) coup de mou, certes inévitable sur une saison, on tarde de plus en plus à prendre la mesure de ce qui nous arrive depuis des mois, à savoir une chute qui, sans être vertigineuse, est largement préoccupante.
Il est temps d'ouvrir les yeux.
Aussi trivial que cela puisse paraître, et sans exhumer (s'il existe encore) un sujet dont le titre même en était le reflet, il va falloir les sortir, les poser joyeusement sur la table sans quoi nous n'y arriverons jamais.
Un jeu en déliquescence, une défense trop souvent à la ramasse (comment justifier qu'un vannetais puisse être ainsi totalement esseulé dans nos six mètres ? comment justifier que de simples ballons "jetés" dans le dos de la défense puissent à ce point créer un vent de panique ?), des ailiers n'offrant leur coup de rein que par de rares spasmes (N'gbakoto qui se bat mais qui multiplie les gestes réputés techniques mais aussi stériles qu'irritants pour une Lejeune qui lâcha son drap blanc à la minute où il fut replacé en arrière gauche, c'est dire), des attaquants qui se marchent dessus car absolument pas complémentaires (Sakho qui doit faire le travail de sape qu'un autre - Keita - faisait pour lui et qui par voie de conséquence semble ailleurs une fois, et enfin, en situation de scorer), des choix brumeux pour ne pas dire autre chose (si l'entrée de Bourgeois fut une nouvelle fois appréciable, celle-ci eut pu être encore plus déterminante s'il n'avait pas été cantonné à un rôle de centreur - quand il ne se retrouvait pas derrière l'arrière droit - lui qui, comme chacun le sait, est un finisseur dont la qualité principale n'est guère l'explosivité), sans compter cet incident qu'a été le pénalty, plus problématique qu'il n'y paraît et symbolisant quand même, qu'on le veuille ou non, une certaine remise en cause de l'autorité naturelle (et qu'un entraîneur se doit d'asseoir) d'un capitaine.
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Amsalem le 19 janv. 2013, 13:43, modifié 2 fois.