Un des petits plaisirs dominicaux et matutinaux le plus exquis consiste en sirotant un café what else est de parcourir le net et le forum après une victoire historique comme celle là.
Je peux bien l'avouer, les vidéos d'après match, que ce soit devant le parcage, dans les vestiaires ou au retour à St Symphonie du plaisir, m'ont tiré les larmes.
Faut dire qu'au delà de la satisfaction légitime d'avoir remis l'église au milieu de la Lorraine et d'avoir renvoyé à ses chères études de marché notre voisin ex pensionnaire de ligue1 dont on saura assez vite s'il peut rebondir et.... ah?... pardon... on me fait signe dans l'oreillette qu'on s'en fou un peu... bref, comme disait Proust (Marcel hein pas Gaspard) on peut mesurer la distance parcourue depuis la relégation en National qui venait conclure un profond désamour entre les supporters et le club octogénaire.
Q'on se remémore un instant la doublette de la mort, Pouliquen - Bijotat et les affres d'une administration désastreuse d'un staff en fin de cycle qui n'avait plus que le passé comme seul avenir.
C'est un instant divin. Je dirais même une divine comédie. En trois tableaux.
L'ENFER
Le président Serin et Albert Cartier dans l'enfer du National. On constatera que l'équipe n'est pas au mieux à l'entame de la saison.
Le PURGATOIRE

La GG et la Horda attendant le retour des joueurs du derby. Allégorie. (Gravure à la bière sur bois)
Le Paradis

La montée en ligue 1. On distingue, outre l'équipe première, les remplaçants qui entrent dans la lumière.
Cette équipe, ce staff, ont su unir tout le peuple grenat et faire communier tous les groupes de supporters dans une union sacrée, une ola des coeurs qui n'a pas fini de tourner...