Messagepar drac » 28 juil. 2014, 09:28
Merci à Amos pour cet article qui rappelle que Cartier a que l'on veuille ou non échoué dans ces années là, incapable de gérer ses troupes, pire, dépassé par elles et c'est bien le souvenir que j'en avais.
Mais, la vie est faite d'expériences heureuses ou malheureuses, et c'est justement ces dernières qui permettent d'avancer.
Quand on lit cet article, on comprend mieux deux choses chez lui, la première c'est son désir de revenir pour en quelque sorte rétablir une situation qui l'a dépassé et dont il est maintenant certain que cela ne se reproduira plus, en fait effacer un échec, la seconde, son désir de travailler avec les plus jeunes, plus malléables, mais encadré par des anciens dont il pense pouvoir maitriser le caractère, ce pourquoi il les choisit (mais c'est déjà le cas à l'époque).
Cela explique enfin son intransigeance et la mise à l'écart de certains quand ils ne restent pas le petit doigt sur la couture du pantalon.
Au fond, c'est un idéaliste, un puriste et c'est un peu en décalage avec le monde d'aujourd'hui.
Il a muri, a eu une expérience malheureuse à Metz, et je pense qu'il a tout à fait le profil pour réussir ce qu'il envisage pour le plus haut niveau, à la condition de ne jamais oublier les leçons de cette période des années 2 000.
Il a eu un sacré pouvoir de persuasion pour avoir réussi à faire délier les cordons de la bourse à Molinari, mais on connait bien son pouvoir de séduction.